Le phare de la Vérité

Message évangélique

posté le 15-03-2015 à 18:29:40

Libre en Christ (suite 8)

Vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair (Galates 5; 13)
De bonne heure, sous le règne de Trajan 1* siècle) un édit avait été rendu, déclarant illégales toutes les corporations et associations qui n`avaient pas le sceau de Rome. On voit aisément combien cette loi mettait en danger toutes les petites communautés Évangéliques, unies entre elles comme frères et soeurs en Christ par le lien le plus puissant (l`Esprit-Saint, Actes 2; 44-45).
Dieu a permis qu’un témoignage clair et non suspect nous fût conservé de ce qu’était alors la situation des chrétiens vis-à-vis de ceux qui les entouraient et du gouvernement romain (Mtt.27; 20) Ce sont les lettres échangées entre l’empereur Trajan et le célèbre écrivain Pline le jeune, ami de l’empereur. Elles jettent aussi une grande clarté sur la persécution qui sévissait alors.
Cette persécution générale a été la plus terrible de cette période où les ennemis du christianisme évangélique tentèrent de l’anéantir par la violence. Bien loin d’y réussir, il ne fit que grandir sous l’épreuve, et par son influence et par le nombre de ceux qui l’embrassaient, allez, faites de toutes les nations des disciples (Mtt.28; 19).
L’ennemi de l`oeuvre du Christ, Satan, changea alors de tactique. De lion rugissant (1 Pierre 5:8), il se montra ce qu’il n’a jamais cessé d’être, le serpent ancien et rusé qui séduit les cœurs par l’attrait des jouissances que le monde présente (Apocalypse 12; 9). La puissance impériale devint la protectrice des chrétiens, au lieu d’être l’ennemie de la nouvelle religion au sein de laquelle s’étaient déjà introduits tant d’abus, l`Église fut amenée à s’associer au monde qui affluait en grand nombre dans ses Assemblées, et oublia sa vocation céleste. 
Pour bien comprendre ce que nous venons de dire, il faut nous rappeler que, lorsque le Seigneur Jésus était ici-bas, il fut rejeté du monde qui le haïssait et qui le mit à mort (Jean 15:24). Il disait à Pilate: " Mon royaume n’est pas de ce monde (Jean 18; 36) " Il était venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité, pour accomplir la volonté de son Père, mais nullement pour y être riche, honoré d’une gloire terrestre, ni pour y exercer l’autorité parmi la foule du monde (Jn.18; 37 et 17; 4 ou 2 Corinthiens 8; 9, Jean 5; 41, Luc 12; 13-14). Il vint manifester ici-bas l’amour du Père pour une vie céleste (Apc.21; 1) ne craint point petit troupeau (Luc 12; 32) et lui laissa un seul souvenir tangible de sa vanue ici-bas (la Ste-Cène, Luc 22; 15-20) puis, ayant achevé l’œuvre du salut, il retourna au ciel (Actes 1; 11). 
Aucune photo de lui, aucune année précise de sa naissance, aucun mois ou jour avec indication précise comme pour les Fêtes de l`Éternel (Lévitique 23; 5 ou vs.15, ou 24 ou 34 ou 39 afin que vos descendants sachent (vs.43) Mais je n`ai connu le péché que par la Loi (Romains 7; 7) Ce qui est bon a-t-il été une cause de mort ?  Loin de là ! C`est le péché, afin qu`il se manifeste comme péché qui donne la mort par ce qui est bon et me rende condamnable au plus haut point (vs.13).
Qu`est-ce que l`homme, pour que tu te souviennes de lui, ou le fils de l`homme, pour que tu prennes soin de lui ? (Hébreux 2; 6).  
Que doit donc être la vie ici-bas pour ceux qui Lui appartiennent " ses disciples ? " Le Seigneur l’a dit dans sa prière au Père : Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde (Jn.17:16) Je ne te prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m`as donnés.  
L`apôtre Paul écrivait aux chrétiens de Philippes: notre cité à nous est dans les cieux (Philippiens 3; 20) qui transformera notre corps actuel du péché, en corps de gloire (vs.21) L’Église, l’Assemblée née d`eau et d`Esprit (Jean 3; 5) a pour Chef, Christ dans le ciel, et aucun homme sur cette terre (Jérémie 17; 5) a reçu le pouvoir de le représenter: Qui dit-on que je suis ?  (Mtt.16; 16-18)                                        Dieu est Esprit, il faut que ceux qui l`adorent l`adorent en esprit et en vérité (Jn.4; 24).  
Son appel, est donc céleste: Nul ne peut venir à Moi, si le Père ne l`attire (Jn.6; 44).
Si le disciple de son Église est laissé dans le monde, c’est pour être un témoin de la vérité et de la grâce de Dieu, en y vivant comme son Sauveur a vécu (N` oubliez pas l`hospitalité (Héb.13; 2) Souvenez-vous des prisonniers (vs.3) que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure (vs.5) ne soyez pas avare (vs.6) souvenez-vous de ceux qui vous ont annoncé la Parole de Dieu (vs.7) ne vous laissez pas entraîner par des doctrines de sacrifices come venant de l`Évangile (vs.9) Jésus à été immolé afin de sanctifier quiconque se repent (vs.12) allons à lui, hors du monde (de péché), en portant son opprobre (croix: vs. 13) veillons sur nos âmes (vie) vs.17: Je vous prie, " frères et soeurs ", de supporter ces paroles d`exhortation (de sanctification) vs.22.
C`est ce que Jésus a demandé au Père: Sanctifie-les par la Vérité (ta Parole est la vérité). 
Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les envoient dans le monde (Jean 17; 17-18). Sanctifier veut dire mettre à part pour obéir à Dieu (vivre selon la sanctification du Père que son Esprit-Saint place dans les coeurs) alors que le monde " gît dans le mensonge " (1 Jn 5; 19), et qu`il est dominé par (la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie (1 Jean 2 ;16). 
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
posté le 08-03-2015 à 16:19:44

Libre en Christ ? (suite 7)

Ne vous y trompez pas: On ne se moque pas de Dieu. Ce qu`un homme aura semé, il le moissonnera aussi (Galates 6; 7).
La parole de Dieu nous montre que tout ce qui était confié à l’homme, l’homme ne sait pas le conserver et le gâte. Il en est ainsi de l’Église ici-bas. Elle devait être le témoin fidèle du Seigneur, mais l`Apocalypse 17 et 18, montrent qu’Elle a manqué sa mission, et ce qui est dit à l’assemblée de Laodicée nous apprends que le Seigneur est  obligé enfin de la " vomir de sa bouche " c’est-à-dire de la rejeter entièrement (Apc.3; 16)
L’assemblée des Laodicéens est mentionnée à la fin de l’épître aux Colossiens (Chap.4; 13-16). Nous voyons là que ces derniers devaient faire passer à Laodicée la lettre qu’ils avaient reçue de Paul, et que les Laodicéens, à leur tour, devaient envoyer à Colosses une lettre qui, probablement, n’est autre que l’épître aux Éphésiens. Nous apprenons ainsi que les chrétiens de Laodicée avaient été bien instruits dans la vérité par ces deux épîtres, où la gloire de la Personne de Christ est admirablement décrite, où les privilèges glorieux de l’Église sont développés, et où, tout ce qui peut attacher le cœur à son Sauveur, lui est présenté.
Mais il faut toujours nous rappeler que la connaissance même des vérités les plus précieuses et les plus élevées, si elle est seule, et non nourri selon l`Esprit-Saint (Actes 1; 8)  conduit à l’orgueil  (1 Corinthiens 8:1-3 ; 13: 2). La vraie connaissance est celle qui réside dans le cœur pour l’attacher à Dieu et aux Paroles de Jésus. C’est ce qui manquait à Laodicée qui se croyait riche et se vantait de s’être enrichie,  n’était en réalité qu’indifférence pour le Chemin tracé par les lettres des apôtres du Christ pour l`Église. Hélas ! on ne voit que trop la même chose de nos jours. On est plus satisfait de ce que l’on a, et de ce que l’on fait, que de la Parole du Seigneur (1 Samuel 15; 22).
La montée du mensonge dans l`Église depuis le 2* siècle:
La recherche actuelle se concentre principalement sur la diffusion du message du christianisme, orale dans un premier temps (comme le livre des Actes en témoigne), écrite par la suite, la diffusion des Évangiles et Epîtres est sujette à débat. Il est cependant très probable que, dès la fin du 1* siècle, il existait un certain nombre de paroles de Jésus qui circulaient. La tradition attribue à un certain Clément Évêque vers 150, une lettre,  connue sous le nom de Épître de Clément aux Corinthiens, adressée de Rome à la communauté Évangélique de Corinthe en proie à des troubles internes graves, alors que de jeunes membres s’étaient insurgés contre les presbytres, au point de les déposer de leurs charges.
L'auteur suggère alors le rétablissement dans leur fonction des pasteurs légitimes et appelle les révoltés à l’obéissance envers ces derniers dans une paix que réclame l`Empereur. Ce texte peut témoigner de la structure hiérarchique de la communauté chrétienne dont le gouvernement semble encore de type collégial à ce moment.
Cette épître adressée au nom de " l'Église de Dieu " qui séjourne à Rome à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe, est perçue dans la tradition romaine, comme un premier document post-apostolique en faveur de la préséance de l'évêque de Rome dans l'Église de Christ, et son rôle est déjà accepté comme arbitrage, bien que la communauté chrétienne de Rome relève d'une direction collégiale au moins jusqu'au début du 3* siècle.
Cette lettre rédigée en grec et dans un style simple et clair, est un véritable exposé sur la foi telle qu'elle était vécue à la fin du 1* siècle. Il s'agit d'un des plus anciens textes théologiques du christianisme, si l'on excepte les Évangiles et autres écrits apostoliques. L'auteur cite l’Écriture dans la version des Septante et on relève des citations ou des emprunts libres à Euripide (en grec ancien: Εὐριπίδης / Euripídês), né à Salamine vers 480 av. J.-C. et mort en Macédoine en 406 av. J.-C., est un des trois grands tragiques de l'Athènes classique, avec Eschyle et Sophocle. Certains auteurs antiques lui attribuent 95 pièces, mais selon la Souda, il n'en écrivit pas plus de 92, dont 18 ou 19 conservées dans leur intégralité; Nous avons de lui plus de pièces que d'Eschyle et Sophocle réunis, ce qui est dû au hasard, mais aussi au fait que sa popularité augmentait alors que la leur déclinait. Il connut un immense succès durant l'époque hellénistique. Il était connu parmi les écrivains de l'Athènes classique pour sa sympathie sans égal envers toutes les victimes de la société, femmes incluses. Ses contemporains l'ont associé à Socrate, et en ont fait le porte-parole de l`intellectualisme (qui revêt deux sens principaux: Le premier est technique, métaphysique, et désigne une doctrine qui affirme le primat de l'intelligence, de l'intellect, sur l'affectivité et sur la volonté (il s'oppose à l'émotivisme et au volontarisme) Le second est courant, il désigne la (tendance à sacrifier la vie et l'instinct aux satisfactions de l'intelligence).
Clément, dans ses lettres aux Corinthiens, citera également des passages des Évangiles et des Épitres de Paul, se prenant pour le 14* apôtre après lui.  Marcion de Sinope, seront excommuniés en 144 par l'église de Rome, à cause de la liste des écrits qu'ils considèrent canoniques, en se basant probablement sur un groupement pré-existant des lettres de Paul.
La dernière persécution que les chrétiens eurent à subir, à la fin du premier siècle et durant la première partie du second, sera la conséquence du refus de prendre part à aucun acte du culte, soit en l’honneur des dieux de Rome, ou encore pour rendre hommage à l’empereur, ils commençèrent à attirer sur eux l’attention du gouvernement romain. Il y avait une loi contre toutes les religions non sanctionnées par l’État, et cette loi pouvait, d’un moment à l’autre, être mise en vigueur. C’était une épée constamment suspendue sur la tête des chrétiens de la nouvelle religion. Ils couraient aussi le danger d’être amenés devant les gouverneurs à cause des troubles et séditions fomentés contre eux par les Évêques romains qui amenaient du nouveau dans l`idolâtrie, et par ceux qui fabriquaient des images du Christ et du Père (Romains 1; 23) ainsi que de l`Esprit-Saint (oiseau) Mtt.3; 16.
Ces fabriquants d`images, craignaient, comme Démétrius (Actes 19; 27), que leur métier ne fût réduit à néant, 
L`empereur craignait également pour tous ceux qui vivaient des spectacles et des jeux publics, auxquels on ne voyait plus assister les disciples de Christ. Ils se souvenaient qu’ils n’étaient pas du monde, comme leur Maître n’en était pas. De plus, vers cette époque, il circulait d’étranges accusations contre eux, dont Rome ne savait pas, que ces gens devaient vivre à part du monde, et que par crainte de la persécution qui ne sommeillait jamais longtemps, ils étaient obligés de se réunir en secret, et il ne manquait pas de gens pour insinuer que dans ces réunions chrétiennes, il se passait des choses que n’aurait pas supporté l`Empereur.
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
posté le 01-03-2015 à 18:53:54

Libre en Christ ? (suite 6)

Christ dit à Jean: Écris au surveillant (Ange) de l`Église de Philadelphie (Apc. 3; 7). Nous pouvons remarquer d’abord que le Seigneur n’adresse aucun reproche à l’ange de cette assemblée. C’est comme à l’assemblée de Smyrne. Ces Assemblées son entièrement libre en Christ par une obéissance respectueuse de ses enseignements, sans chercher à se confier dans l`homme (Jérémie 17; 5).
Smyrne est mentionnée après l’assemblée d’Éphèse, qui avait abandonné son premier amour. Alors que Smyrne, même persécutée, demeure ferme, et le Seigneur l’exhorte à ne rien craindre et lui fait des promesses de vie. ne crains point petit troupeau (Luc 12; 32).
De même, Philadelphie vient après Sardes qui avait une forme de vie, tout en étant dans la mort ; Philadelphie avait peu de force, mais le Seigneur l’aimait, parce qu’elle gardait sa parole et son nom. Ainsi ce qui plaît au Seigneur, c’est un cœur ferme dans l’épreuve et fidèle dans la faiblesse.
En écrivant à l’assemblée de Philadelphie, le Seigneur Jésus se présente d’un côté comme étant le Saint et le Véritable. Ce sont des titres qui appartiennent à Dieu, comme nous le voyons en plusieurs passages (Ésaïe 40; 25 et 57; 15 et 1 Jean 2; 20 et 5; 20). Mais Jésus est Dieu, et c’est pourquoi il prend ces titres. Le Saint veut dire celui qui est absolument séparé de tout mal. Jésus est saint en lui-même et il a manifesté ce caractère sur la terre dans tout ce qu’il a fait. Le Véritable signifie celui qui est vrai en toutes choses, dans sa personne, se faisant connaître comme Parole incarnée (Jean 1; 14) et par sa parole et ses actes, il fait connaître l`Unique Dieu comme étant amour et lumière, il révéle le Père de la Vie éternelle, notre Père, (ne crains point petit troupeau, Luc 12; 32). Comme ce Père Éternel est précieux à nous humains trompés par le plus rusé des anges déchus, (satan) de connaître cette glorieuse et adorable Personne Éternelle, dans laquelle il n`y a aucun mal, et qui nous en sépare, ce qui est vraie, en sorte que nous pouvons mettre une entière confiance en ce qu’elle dit, et par elle connaître la vérité.
La nécessité de disposer des textes et des références est apparut avec la prolifération des écrits gnostiques au 2* siècle, particulièrement avec l'apparition des premières hérésies (Marcion). Irénée de Lyon entre 177 et 202, deviendra un des Pères de l'Église Romaine, et sera le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la véritable gnose, il s'est illustré par sa dénonciation de l'idéologie dualiste et des sectes pseudo-gnostiques qui la professaient. Il définira les bases du canon des évangiles que nous connaissons actuellement (quatre évangiles canoniques) que l`Esprit-Saint de Dieu lui permettra de défricher parmi tous les écrits gnostiques.
Mais, Origène posera les bases de la lecture des Écritures pour la prière (lectio divina) et transposera la doctrine des quatre sens de l'Écriture pour l'interprétation des textes dans le christianisme Romain. Jean Cassien fit le pont entre l'orient et l'occident: il précisera les bases théoriques de la lecture des Saintes Écritures (4 Évangiles) comme imitation de la vie de Jean-Baptiste (Matthieu 3; 1) et du Christ (Mtt.4; 1) pour implanter le monachisme de la Nouvelle Alliance. 
(La vie monastique, sera au sein d'un monastère ou d'un couvent, qui peut être une abbaye lorsqu'il est dirigé par un abbé ou une abbesse (De l'araméen abba, père), varie entre deux formes principales: le cénobitisme (Vie en communauté) et l'érémitisme (Du grec eremos, désert: vie en solitude) il sera une copie du judéo-christianisme et marqué par le mouvement des Esséniens et des Manichéens. Le monachisme connaît un premier essor au 4* siècle.
Écris à l`ange de l`Église de Laodicée (Apc.3; 14)
Nous voici arrivés à Laodicée, la dernière des sept assemblées auxquelles le Seigneur Jésus s’adresse. Elle représente le dernier état de l’église professante sur la terre, et c’est un triste état.
Le déclin de l’Église commença quand Elle abandonna son premier amour, alors le Seigneur permet les persécutions pour ramener à Lui le cœur de son Église. Mais malheureusement elle s’allia au monde païen et laissa s’introduire dans son sein des enseignements pernicieux qui finalement la conduisirent au système d’idolâtrie et à la corruption du papisme,  surtout l`idolâtrie afin de plaire aux nations, dont une certaine morale Évangélique de foi au Christ, par Elle, lui serait enseigné: (Mtt. 25; 11-12).
Pourquoi m`appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? (Luc 6; 46)  Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent " spirituellement " (Rommain 7; 14) en pratique. Car si quelqu`un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui devant un miroir regarde son visage naturel, et qui, après s`être regardé, s`en va, et oublie aussitôt quel il était (Jacques 1; 23-24).
Mais malgré cet état des choses, le Seigneur, dans sa grâce, suscita des réformateurs, et un magnifique réveil eut lieu, qui hélas ! fut suivi d’un état de mort, alors que Dieu, par ses serviteurs, rappelait les vérités oubliées  ou méconnues à certains groupes  Les principales furent celles relatives à l’Église comme corps de Christ, unie à son Chef, Christ dans le ciel: (Colossiens 1; 18) c’est-à-dire la présence et l’action du Saint-Esprit (Parole) dans les croyants individuellement et formant l’Église qui est dans l’attente de Christ venant la chercher (1 Thess.4; 17) avant le jugement du  monde. 
Des âmes, en bien des lieux, seront réveillées par le cri de minuit : " Voici, l’Époux vient " et s’attacheront à la vie spirituelle et éternelle de l`adorable  Seigneur Jésus-Christ (Apc.21; 1) 
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
posté le 22-02-2015 à 19:59:35

Libre en Christ ? (suite 5)

Ne vous y trompez pas: On ne se moque pas de Dieu. Ce qu`un homme aura semé, il le moissonnera aussi (Galates 6; 7).
Écrit à l`ange de l`Église de Pergame (Apc.2; 12) Il existe peu d'information sur le responsable Caius, de la Nouvelle Assemblée Chrétienne à Pergame. Celle que nous avons est donnée par le Liber Pontificalis de Rome (Vatican)qui s'appuie sur un récit légendaire, de la liste des martyres du 3* siècle, Caius baptise les hommes et les femmes convertis par le diacre Tiburge. Les légendes affirment que Caius s`est réfugié dans les catacombes de Rome et y meurt martyr.
Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.  Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. Repens-toi donc; sinon je viendrai à toi bientôt, et je les commbattrai avec l`épée de ma bouche (Apc.2; 13-16). 
Écris à l`ange de l`Église de Thyatire (Apocalypse 2; 18).
Les ruines de l'antique cité de Thyatire se dressent au milieu de la ville moderne d'Akhizar, à quelques 60 km au nord-est d'Izmir (autrefois Smyrne). En l'an 190 av. J.-C., Thyatire fut conquise par Rome. C'était une ville de peu d'importance; et pourtant, la lettre écrite aux chrétiens de cette ville est le plus long des messages adressés aux sept Eglises d'Asie. 
Dans la région de Thyatire, on cultivait une plante semblable à la garance, dont la racine servait à la préparation d'une teinture rouge, d'un brillant jusqu'alors inégalé. La production d'étoffes teintes en pourpre et exportées dans le monde entier assura la prospérité de la petite ville. 
Cette femme était vêtue de pourpre et d`écarlate, parée d`or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d`or, remplie d`abominations et des impuretés de sa prostitution (Apc.17; 4)
L’Eglise de Thyatire symboliserait l’Eglise Romaine. Nous remarquerons des similitudes avec l’Eglise de Pergame puisque le tronc des deux églises est commun avant 1054. On y cultivait une plante servant à la préparation d’une teinture rouge (Cf. habits rouges des  prélats et des cardinaux). Il s’agissait en outre d’un centre de teinturiers et de courtiers en étoffes qui étaient de riches financiers (grandes richesses matérielles de l’Eglise Romaine). Jésus  se présente sous Son aspect de puissance et de feu (v.18). (L’Eglise Romaine deviendra une puissance mondiale temporelle).  Les œuvres de foi et d’amour du prochain de cette Église seront nécessaires pour garder le monde dans une conduite humaine quotidienne par de nombreuses bonnes œuvres sociales efficaces et nécessaires (Apc.2;19) Malheureusement, sa puissance l`égarera dans l`idolâtrie Mariale et des saints (saintes) décédés, par une foule de fausses doctrines amenant des oppressions jusqu`à l`Inquisition (vs.20-23) confirmant l’identité de l’Eglise de Thyatire, dont certains membres ne recurent pas les erreurs inspirées par Satan (vs.24) mais garderont jusqu`à la fin de leur vie les oeuvres prescrites par Christ (vs.26) pour recevoir autorité sur les nations (Apc.21; 2) afin de les faire marcher selon la lumière de Dieu (vs.24) et le flambeau de l`agneau (vs.23).
Nous arrivons maintenant à l’assemblée de Sardes (Apc.3; 1-6) Cette ville qui n’est mentionnée nulle part dans tout le Nouveau Testament. L`on ignore par qui l’Évangile y fut porté. Mais comme elle était située dans la contrée où Paul avait annoncé la Parole pendant deux ans, et de laquelle il est dit; " Tous ceux qui étaient en Asie entendirent la parole du Seigneur (Act.19; 10) " nous pouvons penser que c’est à ce moment là que fut établie l’assemblée de Sardes, qui depuis est près de mourir (Apc.3; 2) malgré les quelques-uns qui n`ont pas souillé leur vie (vêtement) dans des oeuvres imparfaites comme les autres devant Dieu.
Les non-souillés marcheront avec Christ en vêtements blancs, parce qu`ils en seront dignes (vs.4) et leurs noms ne sera point effacé du livre de vie (vs.5).
Comment une âme (vie) peut-elle être affermie ? C’est en veillant pour que rien ne la détourne du Seigneur. Si une personne aime à s’occuper du monde, de ses plaisirs et même de ses affaires les plus religieuses, et qu`elle s’associe à ceux qui n`obéissent pas à Christ, on néglige la communion avec Dieu par sa Parole, et on n’a bientôt plus qu’un nom de vie. Alors le Seigneur peut dire comme à Sardes:  " Car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu ". La conduite que l’on mène, les œuvres que l’on fait, peuvent paraître excellentes aux yeux des hommes mais la question est: " sont-elles parfaites devant Dieu ? ". C’est selon les directives de son Père que le Seigneur les apprécie. Si elles sont seulement le résultat d’habitudes religieuses ou d’une bonne éducation morale, ou encore le fruit d`une propre justice, elles ne sont pas parfaites devant Dieu. Elles doivent procéder de la vie de Dieu dans tout l`être, esprit, âme et corps (1 Thess.5; 23) accompli par Jésus (repentez-vous, et que chacun soit baptisé au nom de Jésus-Christ (Actes 2; 38).
En ce jour-là, le nombre des disciples s`augmenta d`environ 3,ooo (vs.41).
L’apôtre Paul disait: Christ est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité (2 Cor. 5:15). Alors la plus petite œuvre; même un verre d’eau froide donné au plus petit des disciples de Jésus, a un grand prix aux yeux de Dieu (Mtt.25; 40) il n`y avait parmi eux aucun indigent (Act.4; 34) car l`on faisait des distributions à chacun selon qu`il en avait besoin (vs.35).
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
posté le 15-02-2015 à 19:30:38

Libre en Christ ? (suite 4)

Quant au quatrième Evangile il a un tout autre caractère. Rédigé à la fin du premier siècle, il offre un mélange curieux de parties certainement historiques, de détails qui remontent irrécusablement à la vie de Jésus et de parties plus difficiles à accepter, de détails où la personnalité de l'auteur est presque seule en scène, Aussi ce livre est-il peut-être le plus extraordinaire qui ait jamais été écrit. Il est aussi difficile de nier son authenticité que d'admettre sa pleine et entière historicité " pour celui qui vit selon la chair " (Romains 8; 5) et cherche à s`affectionner aux choses de la chair, mais ceux qui vivent selon l`esprit (Jean 4; 23) s`affectionneront aux choses de l`esprit (Rom.8; 5) que nous enseigne Jean: car si quelqu`un n`a pas l`Esprit de Christ, il ne peut lui appartenir (Rom.8; 9).
L`Évangile de Jean restera la croix des théologiens Romains à cause de son caractère en l`Esprit Divin seulement (Jean 4; 24). Nous  croyons qu'il est de l'apôtre Jean, soit qu'il ait été rédigé par lui, soit qu'il ait été écrit par ses disciples immédiats et sous son inspiration directe de Dieu; mais, à l'inverse des Synoptiques (3 précédents) son authenticité est pour nous Évangéliques, plus évidente que son historicité, puisqu`il parle très clairement de Jésus Fils de Dieu, Dieu puissant, Admirable, Conseiller, Père éternel, Prince de la paix, et Chef de l`Église (Jacques 1; 18) petit troupeau (Luc 12; 32).  
Chaque miracle est un signe qui a pour but de traduire un enseignement précis sur ce qui est Dieu: Celui qui m`a vu a vu le Père (Jean 14; 9) Jésus est cette Parole qui était au commencement (Genèse 1; 3)  et est le même hier, aujourd`hui, et éternellement (Hébreux 13; 8)                
Pour celui qui croit, l'historicité est certaine pour le quatrième Evangile, et le nom de l'auteur importe beaucoup, mais pour Rome, une fois qu'il est trouvé, il reste à faire la part de sa personnalité dans la rédaction du livre, ce qui est une inextricable difficulté. Nous ne le consulterons donc qu'avec prudence; mais, en même temps, avec confiance, car nous n'oublierons pas que c'est Jésus qui a créé la personnalité de Jean et non pas Jean celle de Jésus. Nous contrôlerons toujours les données du quatrième Evangéliste par celles des Synoptiques (3 précédents), mais elles auront pour nous, de prime abord, une grande autorité, car elles nous donnent, elles aussi, sur le milieu dans lequel Jésus a vécu, des renseignements dont il nous semble impossible de méconnaître la vérité.
À savoir, que Christ a été incarné et a habité parmi nous, qu`il a fait une multitude de miracles, qu`il a souffert pour la dette du péché au point de donner sa  vie sur une croix, et qu`il est le fondement du salut éternel (Jean 3; 16), mais le plus important à savoir de Christ pour ses disciples, est surtout sa résurrection, qui en réalité est notre résurrection: Les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l`opprobre, pour la honte éternelle (Daniel 12; 2).
Ceux qui auront été intelligents (depuis Adam) brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice " de Dieu " (depuis Christ) à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à jamais (vs. 3) lorsque se lèvera Micaël (Christ le grand chef) au son de la trompette de Dieu (1 Thessaloniciens 4; 16) le défenseur des enfants de ton peuple (nations) qui amènera une époque de détresse (Dan.12; 1) jamais vu (Mtt. 24; 21) lorsque l`on verra l`abomination (Apc.13; 11-18) de la désolation dont a parlé le prophète Daniel (Mtt. 24; 15) établie en lieu saint, l`adversaire qui s`élève jusqu`à s`asseoir dans le temple de Dieu (2 Thess. 2; 4).
Si quelqu`un vous annonce un autre Évangile que celui que nous (Apôtres) vous avons prêché, qu`il soit anathème ! (Galates 1; 8)
Dans les premiers temps du christianisme, la Parole de Dieu fut transmise oralement (Actes 2; 14). Puis, dans les années 60 à 100, on écrivit le Testament de Christ: Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point (Marc 13; 31).
Par les apôtres, Christ venait de poser la marche à suivre pour son Église (1 Corinthiens 3; 11) par sa Parole écrite qui ne disparaîtra pas, alors que le ciel et la terre passeront (Mtt.24; 35) car sa Parole, est une Parole de liberté pour tout repentant (Galates 2; 4).
Les disciples de Christ ont repris la tradition juive de la connaissance des Écritures, par noblesse (Actes 17; 11) mais Polycarpe qui a été instruit par les Apôtres et a vécu avec beaucoup de ceux qui ont vu Notre-Seigneur, deviendra l`Évêque de l’Église de Smyrne en Asie, il a été désigné Évêque de cette Assemblée (Apc.2; 8-11). Il a vécu longtemps et était tout à fait vieux lorsqu’il est sorti de cette vie par un très glorieux et illustre martyre annoncé par Jean: vs.10). Or il a toujours enseigné ce qu’il avait appris des Apôtres, cette doctrine de repentance que l’Église de Christ transmet et qui est la seule vraie. Toutes les Églises qui sont en Asie l’attestent, et tous ceux qui jusqu’à ce jour ont succédé à Polycarpe.  
Écrit à l`ange (responsable) de l`Assemblée d`Éphèse. Selon la tradition, il  semblerait  que Timothée aurait été désigné par l`apôtre Paul, pour s`occuper d`Éphèse dont  le Seigneur louange le travail (Apc.2; 2) et la sainteté de son Assemblée, mais qui malheureusement les enseignements de Christ à Paul son apôtre, sont négligés, pour accepter certaines croyances Nicolaïtes    (que le célibat des clercs Évangéliques permettrait une plus forte imitation de la chasteté du Christ, fondateur de l`Église, et serait plus selon l`exemple de l`apôtre Paul) qui pourtant dans ses lettres aux clers, mentionnait comme une nécessité absolu: si quelqu`un aspire à la charge d`évêque ou de diacre (ancien, Tite 1; 5-9): il faut (1 Timothée 3; 2).
Le concile dÈlvire en 306 de notre ère, après s`etre penché sur cette idée des Éphésiens, décrètera l’abstinence sexuelle des prêtres romains, et proscrira les mariages avec des non-chrétiens et condamnera l’étroite fréquentation des Israélites, les femmes chrétiennes n’ont pas le droit d’épouser des Juifs, à moins qu’ils ne se soient convertis à l`Église de Rome. Les Juifs n’ont pas le droit d’accueillir à leur table des chrétiens, qu’ils soient laïcs ou prêtres, ils ne peuvent pas avoir d’épouses chrétiennes, ni bénir les biens des chrétiens.
Ce que j`ai contre toi (Apc.2; 4) dit Christ: c`est que tu as abandonné ton premier amour où il n`y a plus ni Juif, ni Grec (Galates 3; 27-28) mais que, vous tous, qui avez été baptisés en Christ (Actes 2; 38) vous avez revêtu Christ.
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc.
 


 
 
 

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