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Titre du blog : Le phare de la Vérité
Auteur : Grive
Date de création : 04-09-2011
 
posté le 08-03-2015 à 16:19:44

Libre en Christ ? (suite 7)

Ne vous y trompez pas: On ne se moque pas de Dieu. Ce qu`un homme aura semé, il le moissonnera aussi (Galates 6; 7).
La parole de Dieu nous montre que tout ce qui était confié à l’homme, l’homme ne sait pas le conserver et le gâte. Il en est ainsi de l’Église ici-bas. Elle devait être le témoin fidèle du Seigneur, mais l`Apocalypse 17 et 18, montrent qu’Elle a manqué sa mission, et ce qui est dit à l’assemblée de Laodicée nous apprends que le Seigneur est  obligé enfin de la " vomir de sa bouche " c’est-à-dire de la rejeter entièrement (Apc.3; 16)
L’assemblée des Laodicéens est mentionnée à la fin de l’épître aux Colossiens (Chap.4; 13-16). Nous voyons là que ces derniers devaient faire passer à Laodicée la lettre qu’ils avaient reçue de Paul, et que les Laodicéens, à leur tour, devaient envoyer à Colosses une lettre qui, probablement, n’est autre que l’épître aux Éphésiens. Nous apprenons ainsi que les chrétiens de Laodicée avaient été bien instruits dans la vérité par ces deux épîtres, où la gloire de la Personne de Christ est admirablement décrite, où les privilèges glorieux de l’Église sont développés, et où, tout ce qui peut attacher le cœur à son Sauveur, lui est présenté.
Mais il faut toujours nous rappeler que la connaissance même des vérités les plus précieuses et les plus élevées, si elle est seule, et non nourri selon l`Esprit-Saint (Actes 1; 8)  conduit à l’orgueil  (1 Corinthiens 8:1-3 ; 13: 2). La vraie connaissance est celle qui réside dans le cœur pour l’attacher à Dieu et aux Paroles de Jésus. C’est ce qui manquait à Laodicée qui se croyait riche et se vantait de s’être enrichie,  n’était en réalité qu’indifférence pour le Chemin tracé par les lettres des apôtres du Christ pour l`Église. Hélas ! on ne voit que trop la même chose de nos jours. On est plus satisfait de ce que l’on a, et de ce que l’on fait, que de la Parole du Seigneur (1 Samuel 15; 22).
La montée du mensonge dans l`Église depuis le 2* siècle:
La recherche actuelle se concentre principalement sur la diffusion du message du christianisme, orale dans un premier temps (comme le livre des Actes en témoigne), écrite par la suite, la diffusion des Évangiles et Epîtres est sujette à débat. Il est cependant très probable que, dès la fin du 1* siècle, il existait un certain nombre de paroles de Jésus qui circulaient. La tradition attribue à un certain Clément Évêque vers 150, une lettre,  connue sous le nom de Épître de Clément aux Corinthiens, adressée de Rome à la communauté Évangélique de Corinthe en proie à des troubles internes graves, alors que de jeunes membres s’étaient insurgés contre les presbytres, au point de les déposer de leurs charges.
L'auteur suggère alors le rétablissement dans leur fonction des pasteurs légitimes et appelle les révoltés à l’obéissance envers ces derniers dans une paix que réclame l`Empereur. Ce texte peut témoigner de la structure hiérarchique de la communauté chrétienne dont le gouvernement semble encore de type collégial à ce moment.
Cette épître adressée au nom de " l'Église de Dieu " qui séjourne à Rome à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe, est perçue dans la tradition romaine, comme un premier document post-apostolique en faveur de la préséance de l'évêque de Rome dans l'Église de Christ, et son rôle est déjà accepté comme arbitrage, bien que la communauté chrétienne de Rome relève d'une direction collégiale au moins jusqu'au début du 3* siècle.
Cette lettre rédigée en grec et dans un style simple et clair, est un véritable exposé sur la foi telle qu'elle était vécue à la fin du 1* siècle. Il s'agit d'un des plus anciens textes théologiques du christianisme, si l'on excepte les Évangiles et autres écrits apostoliques. L'auteur cite l’Écriture dans la version des Septante et on relève des citations ou des emprunts libres à Euripide (en grec ancien: Εὐριπίδης / Euripídês), né à Salamine vers 480 av. J.-C. et mort en Macédoine en 406 av. J.-C., est un des trois grands tragiques de l'Athènes classique, avec Eschyle et Sophocle. Certains auteurs antiques lui attribuent 95 pièces, mais selon la Souda, il n'en écrivit pas plus de 92, dont 18 ou 19 conservées dans leur intégralité; Nous avons de lui plus de pièces que d'Eschyle et Sophocle réunis, ce qui est dû au hasard, mais aussi au fait que sa popularité augmentait alors que la leur déclinait. Il connut un immense succès durant l'époque hellénistique. Il était connu parmi les écrivains de l'Athènes classique pour sa sympathie sans égal envers toutes les victimes de la société, femmes incluses. Ses contemporains l'ont associé à Socrate, et en ont fait le porte-parole de l`intellectualisme (qui revêt deux sens principaux: Le premier est technique, métaphysique, et désigne une doctrine qui affirme le primat de l'intelligence, de l'intellect, sur l'affectivité et sur la volonté (il s'oppose à l'émotivisme et au volontarisme) Le second est courant, il désigne la (tendance à sacrifier la vie et l'instinct aux satisfactions de l'intelligence).
Clément, dans ses lettres aux Corinthiens, citera également des passages des Évangiles et des Épitres de Paul, se prenant pour le 14* apôtre après lui.  Marcion de Sinope, seront excommuniés en 144 par l'église de Rome, à cause de la liste des écrits qu'ils considèrent canoniques, en se basant probablement sur un groupement pré-existant des lettres de Paul.
La dernière persécution que les chrétiens eurent à subir, à la fin du premier siècle et durant la première partie du second, sera la conséquence du refus de prendre part à aucun acte du culte, soit en l’honneur des dieux de Rome, ou encore pour rendre hommage à l’empereur, ils commençèrent à attirer sur eux l’attention du gouvernement romain. Il y avait une loi contre toutes les religions non sanctionnées par l’État, et cette loi pouvait, d’un moment à l’autre, être mise en vigueur. C’était une épée constamment suspendue sur la tête des chrétiens de la nouvelle religion. Ils couraient aussi le danger d’être amenés devant les gouverneurs à cause des troubles et séditions fomentés contre eux par les Évêques romains qui amenaient du nouveau dans l`idolâtrie, et par ceux qui fabriquaient des images du Christ et du Père (Romains 1; 23) ainsi que de l`Esprit-Saint (oiseau) Mtt.3; 16.
Ces fabriquants d`images, craignaient, comme Démétrius (Actes 19; 27), que leur métier ne fût réduit à néant, 
L`empereur craignait également pour tous ceux qui vivaient des spectacles et des jeux publics, auxquels on ne voyait plus assister les disciples de Christ. Ils se souvenaient qu’ils n’étaient pas du monde, comme leur Maître n’en était pas. De plus, vers cette époque, il circulait d’étranges accusations contre eux, dont Rome ne savait pas, que ces gens devaient vivre à part du monde, et que par crainte de la persécution qui ne sommeillait jamais longtemps, ils étaient obligés de se réunir en secret, et il ne manquait pas de gens pour insinuer que dans ces réunions chrétiennes, il se passait des choses que n’aurait pas supporté l`Empereur.
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc.