Le phare de la Vérité

Message évangélique

posté le 27-04-2014 à 19:04:36

Les Choses cachées de Dieu ? (suite 6)

Est-ce bien comprendre les Paroles de Jésus, selon ce que rapporte Matthieu 26; 26-28, et ce que écrit Marc 14; 22-24, textuellement sur le sujet, ainsi que Luc 22; 19-20, et que Jean dans son livre écrit que la Parole a été faite chair (Jn.1; 14) cette Parole dont toutes choses ont été faites, cette Parole qui est la vie et la Lumière des hommes (Jean 1; 3-4).
 
L`explication de Paul concernant la chair et le sang de Christ, révèlerait-elle ce qui était caché pour Ignace ?
 
Car j`ai reçu du Seigneur, écrit Paul, ce que je vous ai enseigné; c`est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps (si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul (Jean 12; 24) mais, s`il meurt, il porte beaucoup de fruit) ceci est mon corps (grain de blé) qui est rompu (meurt) pour vous; faites ceci en mémoire de moi (1 Corinthiens 11; 23-24).
 
Jésus, aussi bien que Paul, ne disent pas que le pain devient sa chair, mais bien son corps (son lien) avec lequel les rachetés formerons un seul corps (Romains 12; 5) le temple spirituel du St-Esprit (1 Cor.6; 19) comme le pain est rompu, ainsi sera rompu sa vie de Fils de l`homme pour nous à la croix: faites ceci en mémoire du Christ, en mémoire de ce grain de blé qui fera germer le salut et la louange en présence de toutes les nations (Ésaïe 61; 11) voici, un homme, dont le nom est germe, germera dans son lieu (Galates 4; 4) et bâtira le temple de l`Éternel (Zacharie 6; 12) toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort (Pâque, Luc 22; 15) du Seigneur, jusqu`à ce qu`il vienne (1 Cor.11; 26).
 
C`est pourquoi celui qui mangera le pain (germe) ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps (sacrifice) et le sang du Seigneur (vs.27) car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu (Colossiens 3; 3) par le baptême d`eau, qui n`est pas la purification des souillures du corps, mais l`engagement d`une bonne conscience envers Dieu, (sanctification) qui maintenant sauve, par la résurrection du Christ (1 Pierre 3; 21).
 
Qu`est-ce la Ste-Cène ? Mystère caché jusqu`à la croix, (Genèse 3; 21) mais dévoilé par le sang de Christ et les enseignements des apôtres à l`Église, dont Pierre lia les bases (Mtt.16; 19) le jour de la Pentecôte (Actes 2; 38-42).
Les règles en Exode 12; 14-20 concernant la Pâque (Ste-Cène, Luc 22; 15) interdisent, durant cette fête, que l’on fasse usage de « se’or », c’est-à-dire de levain (1 Cor.5; 7) de levure, ou de tout autre agent de  fermentation. La raison pour laquelle Dieu a imposé ces règles, c’est parce que la fermentation symbolise la corruption et le péché (Matthieu 16; 6-12 et 1 Corinthiens 5:7-8). Ainsi, Jésus a suivi le commandement de Dieu concernant la Pâque et n’utilisa pas de vin fermenté en instituant ce que nous appelons le Repas du Seigneur. De la même manière, que les pains sans levain représentent le corps pur et incorruptible du Christ, le fruit de la vigne représente le sang précieux et incorruptible du Messie (lire 1 Pierre 1:18-19). Par conséquent, le vin ou le « fruit de la vigne » devait être NON fermenté. Ce devrait toujours être ce même « fruit de la vigne » non fermenté qui devrait être utilisé aujourd'hui. Paul instruisit d’ailleurs les corinthiens, leur conseillant de mettre de côté la levure spirituelle tel que le « levain de malice et de méchanceté ». Ceci afin d’honorer le Christ, notre Pâque (1 Corinthiens 5; 6-8). Dans un tel contexte, le vin alcoolisé ou fermenté ne peut certainement pas être utilisé.
 
Le pain sans levain: Ceci est mon corps (1 Cor.11; 24: corps sans péché, âme et esprit, 1 Thessaloniciens 5; 23) et cette coupe (vin sans levain, sang sans péché: est la nouvelle alliance (1 Cor.11; 25) faites ceci en mémoire de Moi, jusqu`à mon retour (vs.26).
 
Au 4* siècle, les divergences qui s'étaient déjà manifestées à plusieurs reprises entre l'Orient et l'Occident s'accentuent fortement selon l`interprétation des Écritures que tout et chacun veut à sa façon rendre visible à l`oeil des Assemblées dans l`adoration de Dieu et dans la manière de célébrer la journée du Seigneur (1 Cor.14; 26)  D'abord celle de la langue : si un Ambroise, qui meurt en 397, possède parfaitement le grec, un Augustin, qui vit jusqu'en 430, le connaît mal ; puis, celle de la situation de l`Église romaine qui veut intervenir dans la gérance de cet Empire mondial, qui évolue de part et d'autre de façon très différente : l'Occident s'écroule sous les invasions barbares, tandis que l'Orient garde encore une certaine consistance et résiste mieux aux attaques extérieures ; enfin, les milieux culturels et religieux, eux aussi, se différencient de plus en plus. A côté d'Augustin, qui appartient aussi bien à ce siècle qu'au précédent, il faut nommer entre autres grands personnages de l'époque : Cyrille d'Alexandrie, Théodoret de Cyr et le pape Léon le Grand.
 
Ce 1* pape est relativement avare de confidences sur sa personne, contrairement à nombre de ses successeurs. De son pontificat, on ne connaît que son activité pastorale et théologique. Il ignore probablement le grec, ne goûte guère la philosophie et les auteurs classiques dont on ne trouve quasiment pas de citations dans la centaine de sermons (discours)que l'on possède de lui. Mais Léon I* possède au plus haut point la conscience de la dignité de sa fonction d'évêque de Rome. Il justifie la primauté de l'évêque de Rome par sa qualité de successeur de Pierre (Mtt.16; 18) parce qu`il est serein, énergique, tenace et résolu, on le reconnaîtra officiellement pape, à la suite de la condamnation de l'évêque d'Arles Hilaire. 
 
De fait, il privilégie de façon claire la fonction du pape, plutôt que la personne qui l'assume. Ce principe ne sera plus réellement remis en question avant 1054. D'ailleurs, en 445, l'empereur Valentinien 3 qui en matière de religion, pratique une politique d'intolérance à l'encontre des cultes païens par une application stricte du Code Théodosien qui le pousse à émettre trois édits de persécution générale lancés contre les païens en 435, 438 et 451, mais cette persécution ne se limite pas aux païens seulement, mais concerne également les chrétiens non catholiques, victimes d'un édit de l`an 447 qui leur réserve un sort similaire.
Tout acte que l`Église de Rome jugera de paganisme, est désormais passible de la peine capitale, réaffirmant en cela les lois de Théodose I* (391 et 392) qui avait une vue nette de la nécessité de rétablir l'unité dans le christianisme, en face du paganisme et de la barbarie, et il sut faire passer dans de nombreuses lois un esprit d'humanité qu'il puisait dans une réelle intelligence de l'Evangile.
 
Ces lois et celles des empereurs ses contemporains furent réunies sous le nom de Code théodosien.
 
Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) est-ce la connaissance Romaine, ou celle du Testament de Christ, maintenant qu`il y a des révélations (Actes 17; 11) 
 
À suivre
 
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posté le 20-04-2014 à 19:44:23

Les Choses cachées de Dieu ? (suite 5)

Ignace serait le premier écrivain chrétien se voyant successeur (le suivant) aux écrits des apôtres et des révélations de Jésus à Jean, dont ses écrits nous sont parvenus, et qui insistent fortement sur la loyauté à l'évêque de la ville, assisté par les presbytres (prêtres) et les diacres. Les écrits antérieurs mentionnent en effet soit les évêques soit les presbytres, et donnent l'impression qu'il y avait plusieurs évêques par communauté.  Ignace insiste aussi sur la valeur de l'Eucharistie, et l'appelle un « médicament pour la vie éternelle ». (Jean 6; 56: Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang) Déjà, nous découvrons au cours du 2* siècle, la valeur perdue des Paroles du Christ, qui mentionnent: C`est l`esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Mes paroles sont esprit et vie (Jn.6; 63) les vrais adorateurs adoreront le Père (Ésaïe 9; 5) ¨ Dieu ¨ en esprit et en vérité (Jn.4; 23) et non dans une matière quelconque, car la Parole est Dieu (Jn.1; 1) Mais Ignace voulait montrer que l'Église romaine avait primauté sur les autres Églises, car elle présidait à l'amour (Jean 3; 16) par un changement de la Foi Évangélique (Hébreux 11; 1) en la foi rituelle romaine.
Ignace est convaincu qu`un évêque est celui qui a autorité apostolique sur une Église chrétienne particulière. Les évêques assument à ce titre la succession des apôtres qui les ont établis à la tête d'une communauté chrétienne d'un territoire défini.Chaque évêque d'aujourd'hui a été ordonné par un ou plusieurs évêques issus d'une chaîne d'ordonnateurs qui, théoriquement, remonte dans le temps jusqu'à un des apôtres du Christ, (Pierre) c'est ce qu'on appelle la succession apostolique  (Mtt.16; 18).
Un Concile au début du 2* siècle déterminera que la crucifixion, la mise au tombeau et la Résurrection sont les ultimes (finales et suprêmes) étapes de la passion (Amour intense) du Christ envers nous, selon Rome, qui pourtant oublie, que c`est l`obéissance et la foi à ses Paroles (Testament) qui font éviter le Jugement, et passer de la mort à la vie (Jean 5: 24).....suite à cet Amour intense.
Car Dieu (le Père) a tellement aimé le monde, qu`il a donné son Fils unique (sa Parole) afin que quiconque croit en lui (elle) ne périsse point, mais qu`il ait la vie éternelle (Jn.3; 16).
Si les quatre Évangiles indiquent que le lieu de ce sublime sacrifice se situait (hors des murs) (près d'une route) et (proche de la ville (Jérusalem) (Jn 19:20) au Golgotha, appelé aussi (Lieu du Crâne) Mt.27; 33, Mc.15; 22, Luc 23; 22 et Jn.19; 17), renfermant un jardin (Jn.19:41) avec un sépulcre (tombeau) neuf (Mtt.27; 60) qui se situait non loin de là, c`est pour que le lecteur biblique croit aux prophéties concernant Christ, le Oint (Ésaïe 62; 6, Ps.122, Ézé.36; 37-38, Mtt.6; 10) le Sauveur (2 Samuel 22; 2-3) le Conseiller de Dieu (Ésaïe 11; 2) Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix (És.9; 2) qui fera connaître le sentier de la vie pour parvenir aux délices éternelles (Psaumes 16; 11).  
Le christianisme,tout en reconnaissant dans le Temple Mosaïque un lieu saint pour la nation Juive, ne formulera pas de revendication sur ce lieu. Au contraire, la Tradition catholique et orthodoxe y verront un (centre du monde chrétien) dont Jérusalem n'est plus le Temple, mais bien un point matérialisé, appelé (Compas: Direction)  ou  (Omphalos: Nombril).
À l'heure actuelle c`est la tombe du Christ qui est vénérée par de nombreux croyants, qui malheureusement ignorent complètement Ses Stes-Écritures, Son Testament (Chemin, Vérité, et Vie).
Ce lieu où le corps de Jésus de Nazareth a été enseveli avant qu'il ressuscite, est aujourd'hui enfermé dans un édicule (construction en marbre) (Église du Saint-Sépulcre) à mi-chemin entre le Golgotha et la chapelle de la Tombe, devenu un lieu touristique religieux, alors que chaque baptisé devrait être immergé (1 Pierre 3; 21) à l`exemple du Christ: (Marc 1; 9-10) et ainsi par la sanctification enseignée par les Paroles du Christ, devenir le Temple de l'Esprit St. afin que sa présence dans l`esprit de l`être humain, le préserve de tout péché, et le rende semblale à l`image du Fils de Dieu, premier-né entre plusieurs frères (Romains 8; 29).
Mais pour les catholiques et les orthodoxes, l`Image de Christ est dans l'Eucharistie, alors que les Protestants insistent sur la déclaration de Jésus à la Samaritaine:  l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père (…) Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; aucun endroit spécifique, et aucun objet  quelconque, car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité (Jean 4:21-24) mais la plupart des protestants identifie quand même le calvaire de Gordon comme étant le lieu où a été crucifié Jésus.
L'Eucharistie est " source et sommet de toute la vie chrétienne " (LG 11). " Les autres sacrements ainsi que tous les ministères ecclésiaux et les tâches apostoliques sont tous liés à l'Eucharistie et ordonnés en elle. Car la sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église, c'est-à-dire le Christ lui-même, notre Pâque " (PO 5).
La communion de vie avec Dieu et l'unité du peuple de Dieu, par lesquelles l'Église est elle-même, l'Eucharistie, les signifie et les réalise. En elle se trouve le sommet à la fois de l'action par laquelle, dans le Christ, Dieu sanctifie le monde, et le culte, et que l'Esprit Saint rend les hommes au Christ, qui par lui, les rend au Père " (CdR, instr. " Eucharisticum mysterium " 6). Enfin, que par la célébration eucharistique nous nous unissons déjà à la liturgie du ciel et nous anticipons la vie éternelle quand Dieu sera tout en tous (cf. 1 Co 15, 28). Bref, l'Eucharistie est le résumé et la somme de la foi romaine.
Comment se fait-il que Luc ait écrit à Théophile: Après avoir fait des recherches exactes sur toutes les (choses divines) depuis leur origine, il m`a semblé bon de te les exposer par écrit d`une manière suivie, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus (Luc 1; 3) puis ensuite, que Luc est pu erroner en écrivant le livre des actes en mentionnant que le Très-Haut n`habite pas dans ce qui est fait de main d`homme (Actes 7; 48) que devient l' enseignement (sur la Foi) de l`Église romaine concernant la conversion d`une substance en une autre (transubstantiation) lorsque ses prêtres prononcent les mots (magiques) de la consécration du pain et du vin devenant selon eux, vraiment le corps et le sang du Christ ?  Est-ce que cette chose était cachée de Dieu ?  Il ne semble pas, puisque.....dans les derniers temps la connaissance augmente (Dan.12; 4) et qu`il y a maintenant, révélations (Actes 17; 11) 
À suivre
La Bible est la Lumière puissante de Dieu 
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posté le 13-04-2014 à 19:32:52

Les Choses cachées de Dieu ? (suite 4)

Les Choses cachées de Dieu ?
 
Quand le Fils de l`homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?  (Luc 18; 8)
Voyez quel amour le Père nou a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu !  Et nous le sommes (1 Jn.3; 1)
 
Si le monde ne nous connaît pas, c`est qu`il ne l`a pas connu.
Nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n`a pas encore été manifesté (vs.2) mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui (Christ) parce que nous le verrons tel qu`il est; Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même (Jésus) est pur (vs.3).
 
Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce, nous avons tout pleinement en lui, dont la circoncision (de l`esprit humain) Colossiens 2; 13) ne se fait pas par la main d`un homme, mais par l`Esprit de Christ (Col. 2; 11).
Vous êtes morts au péché, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu (Col.3; 3) c`est en espérance que nous sommes sauvés.  Or l`espérance qu`on voit n`est plus espérance: ce qu`on voit, peut-on l`espérer encore ? (Rom.8; 24)  Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l`attendons avec persévérance (vs.25). 
 
Les manuscrits de l’Antiquité ainsi que la Bible, n’ont jamais passionné les foules. Ainsi personne ne s’est  ¨ému ¨ à part quelques rares érudits lorsqu’au dix-huitième siècle on exhuma des laves du Vésuve des centaines de manuscrits grecs et latins qui constituaient la bibliothèque d’une riche famille d’Herculanum, ou encore lorsqu’on découvrit au siècle dernier, dans la Guéniza (entrepôt) d’une synagogue du Vieux-Caire des milliers de textes en majorité hébreux, ou encore, plus près de nous, lorsque des Bédouins trouvèrent, en 1945, à Nag Hammadi en Haute-Egypte, des jarres contenant des manuscrits ¨gnostiques ¨ écrits en copte.
Les choses changèrent du tout au tout lorsque, en 1947, les médias annoncèrent à grand fracas la découverte de manuscrits hébreux dans une grotte creusée dans l’escarpement rocheux dominant la côte nord-ouest de la Mer Morte, à la hauteur des ruines de QUMRAN (Khirbet Qumrän).
 
On assista dès le début à un véritable engouement médiatique pour ces découvertes, qui est allée en s’amplifiant au point que, vers 1960, on comptait déjà par centaines les livres et les articles traitant de ce sujet.
On a retrouvé à Qumrân des fragments de tous les livres bibliques de l'Ancien Testament, à l'exception du livre d'Esther. L'absence du livre d'Esther de la bibliothèque de Qumrân est fort probablement une coïncidence statistique puisque certains livres bibliques n'y sont représentés que par quelques fragments (2 manuscrits pour les livres de Josué, des Proverbes, des Lamentations et de Qohélêt (Prêcheur) 1 seul fragment pour Esdras, Néhémie et les Chroniques). Le livre d'Esther était fort probablement présent dans l'ancienne bibliothèque de Qumrân, mais n'a pas survécut à l'épreuve du temps. Son absence du corpus de Qumrân ne signifie vraisemblablement pas que ce livre était rejeté par la communauté de Qumrân.
 
La question des origines du christianisme est problématique en soi, selon qu'on se réfère à la théologie dogmatique de telle ou telle Église ou aux diverses écoles d'historiens; Jésus-Christ est considéré comme l'unique Sauveur. Pourtant, si la conscience de cette réalité ne fait aucun doute, la formulation ne va pas sans tâtonnements. Dès le début du 2* siècle, les Pères de l'Église Romaine  fondent alors leur réflexion nouvelle sur les textes anciens de la Bible, regardés comme un ensemble cohérent dont les différentes parties se complètent. Durant plusieurs siècles, l'alternance des opinions et des doctrines amène les théologiens à définir avec une précision de plus en plus raffinée le dogme de l'Église Romaine.
 
Les Pères de l'Eglise depuis Hermas (140-154) par une lettre ¨ le Pasteur ¨ aux évêques, se revêtiront des responsabilités pastorales particulières des choses cachées de Dieu, qui, par leur prédication et leurs écrits, influenceront le développement de la doctrine (enseignement) Romaine chrétienne, et non sur les Écrits des prophètes et des apôtres, ainsi que sur la formation du comportement chrétien (sanctification) parce qu'ils unissaient en eux les caractéristiques constantes de la sainteté de vie, de la sagesse de l`esprit dans l`homme, et de la volonté du Créateur en toutes choses..
 
Le Fragment de Muratori est une compilation écrite vers 170 après J-C qui constitue le tout premier canon du Nouveau Testament. Il identifie Hermas, l’auteur du « Pasteur », comme le frère de Pie I*, évêque de Rome, formant la liste des papes. Hermas rédigea ¨ Le Pasteur ¨ tout au début de l`époque de l`Église Romaine, dans la ville de Rome, alors que l’évêque Pie 1, son frère, occupait le siège de l’église dans la cité de Rome. Et par conséquent on devrait en effet le lire ; mais il ne peut être lu publiquement dans les Assemblées car il ne fait partie ni des Prophètes, dont le nombre est complet, ni des Apôtres car il leur est postérieur.
 
Ignace d'Antioche, 3* évêque d`Antioche après Pierre et Evode en 68,  serait né vers l`an 35 de notre ère, d'origine syrienne, et mort (martyr) probablement en 107 ou 113, sera reconnu lui aussi comme Père de l`Église, ayant été disciple direct des apôtres Pierre et Jean il est surtout connu pour ses lettres apostoliques, associant le martyre pour la Foi aux grains de blé moulus qui s`inclue au pain de l'Eucharistie.
 
Ses 7 lettres développeront une première théologie eucharistique, qui le feront ranger parmi les Pères apostoliques de la première génération de  ¨ Pères de l'Église ¨.
 
C'est un saint pour l'Église catholique, qui le fêtera le 17 octobre (pendant longtemps le 1er février), et pour les Églises Orthodoxes et catholiques orientales, elles le fêteront le 20 Décembre.
 
Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11) 
 
À suivre
 
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posté le 06-04-2014 à 18:52:55

Les Choses cachées de Dieu ? (suite 3)

Les Choses cachées de Dieu ? 
Le 29 novembre 1947, l'ONU décidait le partage de la Palestine, Juifs et Arabes recevant leurs zones définies. Un vote historique où USA et URSS se " disputèrent " l'honneur d'être la première des grandes puissances à reconnaître le futur Etat d'Israël... et pour de longues décennies, ce fut probablement la seule fois qu'elles manifestèrent un tel accord dans l'auguste arène de Manhattan. Ce vote mémorable avait déclenché une explosion de joie, tant parmi les communautés juives du monde entier que parmi les ressortissants israélites déjà établis en Palestine.
 
Or, en ce même jour du 29 Novembre, le Professeur A. Sukenik, spécialiste de paléographie judaïque à Jérusalem, faisait connaître au monde la valeur exceptionnelle d'une sensationnelle trouvaille archéologique: les fameux Manuscrits de la Mer Morte, découverts fortuitement par deux jeunes Bédouins dans la région de Qumran (désert de Judée) quelques semaines auparavant.
Le bilan actuel des fouilles faites au cours des années dans les grottes surplombant la Mer Morte est le suivant: 100'000 fragments de vieux textes juifs, répartis en 870 manuscrits différents, dont 220 sont des textes bibliques de l'Ancien Testament. Tous les livres canoniques de l'A.T. y sont représentés, sauf celui d'Esther - les scribes de Qumran étaient-ils trop " spirituels " pour admettre l'authenticité d'un livre où ne figure pas le nom de Yahvé?
 
D'autres légendes issues des traditions esséniennes décrièrent également les textes du Nouveau Testament: Ainsi, Jésus aurait été assassiné par Simon le Zélote (Luc 6:15), alors que pour d'autres, le Christ avait été crucifié, mais n'était pas mort, parce que maintenu en vie grâce au venin d'un serpent; puis il se serait marié et aurait eu deux enfants ! Des propos blasphématoires donc, rendus crédibles par l'interprétation de certains documents non bibliques (Apocryphes) également trouvés dans les grottes de Judée. La découverte des Manuscrits de la Mer Morte allait-elle desservir la cause pour laquelle Dieu avait permis qu'ils soient exhumés ?  Bien sûr, c'était de l'eau qui faisait tourner le moulin des rationalistes protestants. 
 
Quant aux érudits catholiques, ils évitaient de publier leurs documents parce que ces témoins juifs, presque contemporains des apôtres, ne cautionnaient pas du tout certaines clauses de la tradition romaine adoptées durant les premiers siècles de l'ère chrétienne, et qui se développeront aux cours des siècles à venir.
Une saine réaction à la fin du 20ème siècle...
 
Cependant, au début des années quatre-vingt-dix, l'apparent " boycottage " empêchant la publication des fameux documents de Qumran devint insupportable à quelques scientifiques américains qui ont " forcé le blocus " en dévoilant le contenu de bien des manuscrits mis au secret pendant 40 ans et plus. Il s'agit des professeurs Martin Abegg, Peter Flint et Craig Evans, tous trois pleinement respectueux de l'authenticité des textes sacrés. Je cite l'un d'eux: " Quand Bultmann et ses consorts libéraux prétendent que le langage employé par le Fils de Dieu montre à l'évidence l'absence de référence à la mentalité juive et l'influence déterminante de la culture gréco-romaine - qui pourtant faisait des empereurs des fils des dieux - les Manuscrits de la Mer Morte montrent tout au contraire à quel point les textes du Nouveau Testament sont l'exacte expression du langage utilisé en Judée avant Jésus-Christ et au début de l'ère chrétienne."
 
Alors que le texte massorétique du Psaume 22:17 s'exprime en ces termes: " Comme un lion mes mains et mes pieds ", les Manuscrits de la Mer Morte reviennent à l'original: " Ils ont percé mes mains et mes pieds " (préservé dans la Version des 70, 3 siècles av. J.-C.), dont l'application à la crucifixion du Fils de Dieu est évidente.
 
Autre exemple: Lorsque Jésus répond aux disciples de Jean-Baptiste venus l'interroger (Matthieu 11:1-5), il cite Esaïe 61 en y ajoutant la courte phrase les morts ressuscitent. Or ces mots (qui ne se trouvent pas dans le texte massorétique d'Esaïe) figurent bel et bien sur les parchemins de Qumran.
Ce n'est pas, ajoute le professeur Evans, qu'il faille chercher dans les Manuscrits de la Mer Morte des preuves de l'inerrance des Ecritures. Mais l'interprétation hébraïque de l'époque apporte de vives lumières sur certains textes de l'A.T. demeurés obscurs.
 
Et même les écrits profanes de Qumran font des allusions à des faits mentionnés dans les livres sacrés, ce qui permet de les interpréter correctement. Quand 1 Samuel 11:2 indique que Nachasch, roi des Ammonites, voulait jeter l'opprobre sur Israël en crevant l'œil droit de chacun des habitants de Jabès en Galaad, les documents de Qumran affirment que telle avait déjà été auparavant la méthode de Nachasch à l'égard de l'ensemble des Gadites et des Rubénites. Il s'agit donc de compléments d'information qu'il ne faut pas dédaigner puisqu'ils mettent en relief la véracité des textes et leur exacte transmission jusqu'à nos jours. Des documents qui surtout font ressortir à quel point le monde juif du premier siècle était dans l'attente de la manifestation de son Messie.
... et des prises de position
 
Aux Etats-Unis, les camps se tranchent mais se renforcent de part et d'autre: Alors que les universités sont devenues des forteresses du libéralisme, les facultés évangéliques de théologie et les nombreux Instituts bibliques – qui polarisent toujours plus d'étudiants - proclament haut et fort l'authenticité et l'inerrance de la Bible. Or, les publications les plus récentes consacrées aux Manuscrits de la Mer Morte rendent honneur à la sainte Parole de Dieu de la manière la plus évidente.
J. H. Alexander, d'après Christianity Today. (Bible ouverte)
 
Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11) 
 
À suivre
 
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Commentaires

 

1. biquette  le 13-11-2014 à 07:59:03  (site)

Bonjour je passe par ici tout a fait par hasard et je dois te dire de suite que je crois au ciel ,tout du moins je pense qu'il y a une justice au moins quelque part ,c'est d'ailleurs a souhaiter , mais j'ai déja discuté avec des prêtres qui m'ont toujours foutu a plat ,me racontant qu'il faut prier pour les âmes du purgatoire , _bref des tas de choses qui ne me sont en partie pas trop utile car je vois a peu prés ( c'est la réalité ) le systéme du Dieu mais pas comme on le présente , j'ai des autres idées et je ne sais pas si j'ai au moins une certaine lumiére ..Je ne demande pas de me raconter des histoires a dormir debout mais une certaine réalité sans y mettre des choses incompréhensible comme Adam et éve , j'ai perdu ma mére et suis persuadée quelle me voit ,mais des fois je doute que les morts soient comme le precise les curés des esprits méchants qui peuvent faire des atrocités a travers d'autres esprits , peut tu éclairer un peu ma lanterne ,car il faut étre rassuré si Dieu admet la haut des pourris ,alors ou allons nous ...C'est pourquoi je me bute beaucoup avec la religion , pour moi la haut tout doit etre beau , mais sur terre il faut voir les monstruosités qui se font tous les jours et beaucoup ne croient plus en rien ,obligé , toi tu fais un blog pour ta croyance mais ton article sera compris de peu de gens quoi que surement reel , moi je veus savoir ou se trouve Dieu dans ses massacres continuels qui se passent sur terre pourtant j'y met de la bonne volonté pour essayer de voir une lumiére , merci si tu peu éclairer ma lanterne ou alors tes articles ne servirons pas a convaincre , merci par avance a+++Lili

 
 
 
posté le 30-03-2014 à 18:37:40

Les choses cachées de Dieu ? (suite 2)

Les choses cachées de Dieu ? 
En tous cas, la découverte de ces textes sacrés constitue un véritable pavé dans la mare dont l'église catholique se serait bien passée, alors que la pratique religieuse chrétienne se trouvait déjà sur une pente déclinante au milieu du 20* siècle. 
Enfin, pour ajouter des couleurs à un panorama déjà bien relevé, voici un gros titre détonant du Figaro du 1er juin 1956: « Les manuscrits de la Mer Morte révèlent : un trésor de 200 tonnes d’or et d’argent enfoui près de l’actuelle frontière israélo-jordanienne »
C'est dire, que ces fameux manuscrits attirent toutes les attentions aux quatre coins du globe, et exercent sur nous une fascination qui n'est pas prête de s'éteindre...
Les choses cachées sont à l`Éternel, notre Dieu;  Toi Daniel (et les autres) tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu`au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera (Dan.12; 4).
Rappelons les faits: Au 3* siècle avant l'ère chrétienne, une secte de Juifs pieux (probablement les Esséniens) s'isole au désert de Juda pour s'adonner à l'étude et à la transcription des textes sacrés hébraïques. Ils ont élu domicile au "monastère" de Qumran où plusieurs générations de scribes se succèdent, jusqu'en l'an 68 de l'ère chrétienne. Mais les Israélites de Palestine se sont soulevés contre le joug de Rome, et pour mater cette révolte, le général Titus (futur empereur) envahit alors la Palestine avec ses légions, qui brûlent le temple de Jérusalem en l'an 70. Terrorisés par cette menace, les scribes de Qumran ont caché leurs trésors - leurs fameux manuscrits - dans les grottes de la région (au nombre de 185, dont 15 ont été reconnues comme "bibliothèques" à manuscrits, il faudrait plutôt dire: dépôt de cruches allongées en terre cuite, à l'intérieur desquelles on glissait les parchemins précieux, selon un vieux mode de conservation, déjà en vigueur au 4* siècle av.J.-C. cf. (Jérémie 32:14).
En cette année 68, les événements justifièrent la prudence des scribes de Qumran, que les Romains massacrèrent jusqu'au dernier. Mais leurs trésors scripturaires échappèrent miraculeusement à la destruction... et demeurèrent cachés durant près de 19 siècles, jusqu'au jour où ces deux jeunes Bédouins, en quête d'une chèvre égarée, tombèrent fortuitement sur les premières cruches à manuscrits. Quelques jours après, ils apportaient leur trouvaille à un cordonnier de Bethléhem (la ville la plus proche) qui leur en donna quelques dollars ($). Comme la guerre entre Juifs et Arabes faisait déjà rage, on dut recourir à un passeur qui transmit ces précieux manuscrits emballés dans de vieux journaux, à l'Université hébraïque, sise dans la partie juive de Jérusalem.
Dieu règle les contingences de l'Histoire
Remarquons la coïncidence des faits, des dates et des lieux. En l'an 70, Titus ordonne la déportation des Juifs de Palestine, coupant ainsi le fil de l'histoire nationale d'Israël. Le nom même de Jérusalem disparaît des cartes, au profit de son appellation latine Aele Capitolina. Dix-neuf siècles s'écoulent, au cours desquels plus de 70 générations de Juifs relégués aux quatre coins de la planète prieront " chaque année à Jérusalem " sans voir l'exaucement de leur requête. Après la Deuxième Guerre mondiale, la société humaine est sous le choc de la découverte du massacre de six millions de Juifs dans les fours crématoires nazis. Elle accorde alors une patrie aux rescapés du génocide. C'est d'une part enfin le "home" promis en Palestine déjà en 1917 par Lord Balfour, alors chef du Foreign Office de Londres. Mais c'est surtout le commencement de l'accomplissement de dizaines de promesses divines qui " fleurissent " dans tout l'Ancien Testament.
Or, en cet automne 1947, quand le fil d'Ariane de l'histoire du peuple élu renoue avec " la chronologie planétaire " Dieu permet une nouvelle " naissance " à Bethléhem: l'apparition de textes bibliques disparus 19 siècles auparavant. N'est-ce pas frappant de penser que, le jour-même où les Nations Unies ont décidé du partage de la Palestine, le monde était mis en face de la plus sensationnelle des découvertes archéologiques du 20* siècle ?  Car avec les exhumations consécutives, c'est un Ancien Testament hébreu presque complet, caché avant l'an 70, qui est réapparu, apportant au monde une double démonstration:
Premièrement, le sort d'Israël est toujours étroitement lié à celui de ses propres Ecritures, appelées à resurgir des antres de la terre quand le peuple hébreu renaîtra (Héb.4; 9) Il y a donc un jour de Sabbat (repos) réservé au peuple de Dieu.       Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes (Luc 21; 28)
Deuxièmement, le texte hébraïque transcrit au travers des siècles par des milliers de copistes juifs, base de la plupart des traductions modernes de l'Ancien Testament, est étonnamment confirmé dans son authenticité par ces documents, de mille ans plus anciens.
Un demi-siècle d'inutiles palabres
Que s'est-il passé depuis 1947? D'abord les musées les plus prestigieux de la terre entière se disputèrent l'honneur d'exposer au moins un fragment de ces fameux documents. Dès les années 1950, on nomma un comité " d'étude et d'édition " des Manuscrits de la Mer Morte, formé en majorité d'érudits catholiques et à l'exclusion de tout savant juif ! Les choses ne changèrent vraiment qu'après 1967, quand les textes de Qumran purent être transférés du Musée Rockfeller au Sanctuaire du Livre érigé par les Israéliens à la place d'honneur, c'est-à-dire à deux pas de la Knesseth, le parlement israélien.
Cependant, l'intérêt porté au début à la trouvaille de Qumran s'estompa. D'une part, les spécialistes penchés sur ces textes ne publiaient pas de comptes-rendus de leurs travaux, d'autre part les bruits les plus invraisemblables circulaient au sujet des fameux scribes esséniens, auteurs présumés de ces textes. Selon le professeur John Allegro, leurs annales révélaient par exemple la crucifixion et la résurrection de leur propre " messie " autour de l'an 100 avant J.-C.  De là à déduire que les quatre Evangélistes s'étaient inspirés des traditions esséniennes il n'y avait qu'un pas, que franchirent allègrement les libéraux de tous bords (juifs, catholiques ou protestants).
Dans les dernie
rs temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11) 
À suivre
La Bible est la Lumière puissante de Dieu 
    marc9gibeault@outlook.com
 


 
 
 

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