Le phare de la Vérité

Message évangélique

posté le 19-04-2015 à 18:46:03

Libre en Christ ? (suite 13)

Il y avait au milieu de la terre un arbre devenu grand et fort, sa cîme s`élevait jusqu`aux cieux, et on le voyait (connaissait) des extrémités de la terre (de tous les continents; Daniel 4; 11), son feuillage était beau, et ses fruits abondants; il portait de la nourriture pour tous; les bêtes des champs s`abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture (vs.12).
Alors, un de ceux qui sont saints dans les cieux, descendit en criant d`une voix forte: Abattez l`arbre, coupez ses branches, secouez le feuillage, et dispersez les fruits; que les bêtes des champs fuient, et les oiseaux du milieu de ses branches ! (vs.14) mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines (vs.15) " Si toi, tu as été coupé de l`olivier naturellement sauvage (le monde) et enté (sauvé) contrairement à ta nature sur l`olivier franc (Christ) à plus forte raison eux (qui ne connaissent pas Christ, Hébreux 8; 11) seront-ils entés (Ésaïe 11; 11-12) selon leur nature sur leur propre olivier (Romains 11; 24) lorsque satan sera lié (Daniel 4; 15: Apc. 20; 1) alors la gloire de l`Éternel sera révélée. et toute chair le verra (Ésaïe 40; 5) et deviendra libre en Christ.
En attendant ce jour de gloire, Christ lui-même dit aux nations: ne faites pas de votre liberté, une occasion de chute, une occasion de désobéissance à sa Parole qui trace le plus simple des chemins pour son Église (les siens) le voir et croire par sa Parole, et non dans des portraits ou statues imagination de l`homme, et être avec lui en Esprit présentement (Jean 4; 24) en attendant le jour de recevoir un corps glorieux (1 Cor.15; 53) pour l`éternité: Repentez-vous; abandonnez le péché des nations (leur idolâtrie) et leur orgueil de la vie: Sortez de Babylone, et que chacun sauve sa vie (Jérémie 51; 45) afin de ne pas participer à ses péchés (Apc.18; 4) et échapper à la colère ardente de l`Éternel ! (Jé.51; 45).
Du début du second quart du 2* siècle jusqu`au milieu du 3* siècle, ce qui n'était qu'une secte ou un ensemble de sectes relevant du judaïsme se mue en ce que l'on commence à appeler une religion, c'est-à-dire une institution pesant d'un certain poids dans la vie sociale, politique et culturelle du temps. Encore peu implanté vers 125 à l'ouest du bassin méditerranéen, à part quelques îlots comme Rome, le christianisme continue sa pénétration dans le demi-siècle qui suit (Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création (Marc 16; 15).
L'Égypte est à nouveau touchée, surtout à Alexandrie qui est la grande métropole régionale. L'Afrique est abordée, à partir de Carthage. La progression est également importante dans quelques villes d'Italie, d'Espagne et de Narbonnaise. Allez,faites de toutes les nations des disciples (Mtt.28; 19) parmi lesquels je formerai un petit troupeau (Luc 12; 32) (sanctifié; Jean 17; 17) avec ceux que le Père me donnera (Jean 17; 21) quand aux autres, lorsque je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d`Éphraïm, et les tribus d`Israël qui lui sont associées, et que les joindrai au bois de Juda (Hébreux 7; 14) pour en former un seul bois (Ézéchiel 37; 19) tous me connaîtront (Hébreux 8; 11).
Vers 300, le centre de gravité du christianisme de la Rome chrétienne, sera déporté vers les Assemblées d'orient, c'est-à-dire celles qui se sont , établies en Égypte, en Syrie et surtout en Asie mineure. À cette époque, en occident, les chrétiens ne forment encore que de très faibles minorités. En Perse, à partir des anciennes chrétientés de Mésopotamie, le christianisme se propage dans tout l'empire sassanide. Cette histoire du christianisme perse est mal connue tout comme celles de l'évangélisation de l'Éthiopie, de l'Arabie et de l'Inde.
Les paysans chrétiens restent peu nombreux, sauf dans quelques régions où la population chrétienne était spécialement dense, comme en Anatolie ou en Afrique. La diffusion du christianisme dans l'empire romain est un phénomène essentiellement urbain qui ne sait pas prêcher que Dieu est Esprit, et que ceux qui veulent l`adorer doivent l`adorer en esprit et en vérité (Jean 4; 24) car l`Église de Rome veut multiplier son monde dans un premier temps, avec les esclaves et les artisans qui forment la grande masse, mais progressivement, la bourgeoisie des villes et même la haute administration et la cour impériale commencent à se tourner vers la foi chrétienne, en recevant le baptême, et ainsi devenir membre de l’Église Apostolique (Apôtres) peu importe l’âge, il est toujours possible de demander à devenir membre de l’Église dans le baptême, confirmation et eucharistie qui seront alors vécus. Pour ces personnes, qu’on appellera catéchumènes, il suffit simplement qu’elles soient disposées à être accompagnées au sein d’une démarche qui les préparera à accueillir ces sacrements en toute connaissance de cause et à les vivre dans la foi de l’Église Romaine, qui invite à entrer dans une démarche de discernement et d’initiation à la foi de l’Église, par rapport au Christ et à son Évangile et de mieux comprendre sa participation à la vie de l’Église. Le baptême, la confirmation et la première communion pourront être célébrés suite à un parcours respectueux de la marche spirituelle de chaque personne.
Déjà à la fin du 3* siècle, l`Église ignorera complètement la formation au salut selon sa fondation par les apôtres (Actes 2; 38: repentance) repentance prêcher par Jean le Baptiste: préparation vers le chemin du Salut (Matthieu 3; 2-3) puis le Baptême d`eau au nom de Jésus-Christ, qui n`est pas la purification des souillures (péchés) du corps; mais " l`engagement " d`une bonne conscience envers Dieu (sa Parole) Galates 1; 7) et non envers une Église (Dénomination) quelconque.
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue, Marc.
 


 
 
posté le 12-04-2015 à 19:19:35

Libre en Christ ? (suite 12)

Je mettrai inimitié entre satan (sa postérité charnelle) et la postérité spirituelle  de  Christ (Gen. 3; 15) c`est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme (être) vivante. Le dernier Adam (Christ) est devenu un " esprit " vivifiant (1 Corinthiens 15; 45).
Que devient Rome après la mort de l`apôtre Jean vers l`an 100 de notre ère ?
Alexandre 1* (107-116) élu Évêque de Rome vers l`âge environ de 45 ans en l`an 107 et successeur de St-Pierre selon la liste des papes de l`Église de Rome, règnera environ 9 ans. Mais aucun régistre civil ne le mentionne comme Évêque, faisant ainsi de lui un personnage dont on ne connaît que ses origines sans doute romaines, et de la région de Caput tauri, et encore cela est incertain. Il aurait institué l'eau bénite par un mélange à du sel pour purifier les maisons chrétiennes des mauvaises influences (constituit cum aquam sparsionis vente benedici dans habitaculis hominum) et s`assurer leur attachement, dont la coutume primitive romaine depuis des siècles, persistait dans cette superstition, et servira de prière " Asperges " au début de la messe, dont la nouvelle façon s`intronise de plus en plus dans les Assemblées évangéliques (Galates 1; 9).
Irénée de Lyon, qui a écrit dans le dernier quart du 2* siècle comme se faisant la suite des Écrits apostoliques, fait de lui le cinquième pape dans la succession romaine, mais il ne dit rien de son martyre. Son pontificat est placé à des dates diverses daté selon les critiques, par exemple 106-115 (Duchesne) ou 109-116 (Lightfoot). 
Selon une tradition existant dans l'Église de Rome à la fin du 5* siècle, et consignée dans le Liber Pontificalis, il a subi le martyre par décapitation sur la Via Nomentana, à Rome, le 3 mai. La même tradition fait de lui un Romain de naissance qui a dirigé l'Église sous le règne de Trajan (98-117). De même, elle lui attribue, mais de façon peu précise, l'insertion dans le canon du Qui Pridie, ou des paroles commémoratives de l'institution de l'Eucharistie, qui sont certainement primitives et originales dans la messe instituée par Rome, qui au cours des siècles deviendra une cérémonie dans laquelle le ou les prêtres officiants revêtus de vêtements sacerdotaux devant un autel sacré, dont le pied laissera voir les 13  personnages de la Ste-Cène du Christ, et sur lequel on renouvellera la  Pâque, ou le dépôt d'offrandes, dans une basilique richement décorée (Don de l`Empereur) où des scènes sur la vie de Jésus, de Marie sa mère, de Joseph son père, de la vie des apôtres, ainsi qu`une grande partie des  écrits des Évangiles, remplacant les tableaux païens et leurs idoles de plâtre.
Nous y verrons désormais au-dessus d`un autel, de saintes statues, presque de grandeur nature, qui selon Rome représentent le Christ en majesté assis en face de sa mère, la  Vierge Marie, dont une énorme croix sera entre les 2 personnages, élevant ainsi la Rome païenne, à une Rome chrétienne, par une célébration de l`unique sacrifice du Christ dans l’eucharistie, qui deviendra le point culminant de la liturgie romaine.
Le mot liturgie (du λειτουργία / leitourgía; " service du peuple " est  l'ensemble des rites, cérémonies et prières dédiés au culte d'une divinité, et définis selon les règles éventuellement codifiées dans des textes sacrés d`une religion, ou la tradition. Ce terme s'applique le plus souvent à la religion chrétienne où il désigne un culte public et officiel institué par une église. 
L`Église romaine désirant s`introniser de plus en plus dans les affaires du gouvernement civil, s`implantera par des écoles éducatives, des collèges formant des hommes de loi, des médecins, notaires, prêtres, etc. etc. afin de répondre à la demande du peuple, faisant ainsi de son clergé éducatif la seule directive que devra accepter le peuple selon ses us et coutumes, et certainement à Dieu.
Des vêtements d`une grande richesse, ainsi que des bâtiments somptueux, feront une royale distinction, entre les rois, les princes, les monseigneurs d`un pays, ou celui d`un diocèse (du latin : diœcesis ou diocesis, qui vient lui-même du grec ancien διοίκησις / dioíkêsis, « administration, gouvernement ») qui est une circonscription territoriale selon l'Empire romain ecclésiastique créée sous Dioclétien, à la fin du 3* siècle.
Le terme a été adopté par l'Église (latine) pour désigner le territoire canonique d'un évêché, qui était initialement appelé paroisse. Ce sera donc le territoire placé sous la responsabilité du siège épiscopal d'un évêque.
Ainsi depuis Constantin (325) les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance d`un luxe en toutes choses (Apc.18; 3) mais lorsque viendra la fin (1 Thess. 4; 16-17) ces mêmes marchands (Ézéchiel 37; 3) pleureront et seront dans le deuil à cause de la Babylone, car plus personne n`achètera leur cargaison d`or, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d`écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d`objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre (Apc.18; 12) ni leurs cargaisons de cinnamome, d`aromates, de parfums, de myrrhe, d`encens, de vin. d`huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d`âmes d`hommes (vs.13).
Toutes ces choses de grandes valeurs et magnifiques seront perdues pour toi " Babyloniens " dont l`arbre du songe de Nebucadnetsar (Daniel 4; 10) couvre toute  l`histoire des nations depuis Nemrod, vaillant chasseur devant l`Éternel (Genèse 10; 9) jusqu`au dernier roi qui doit venir (Apc.17; 10) et qui subsistera peu de temps, car Dieu a mis dans leurs coeurs d`exécuter son dessein, un même dessein, et de donner leur royauté à la bête (satan, serpent, dragon, qui est le père de l`orgueuil et du mensonge chez les nations (Ézéchiel 28; 13-18): Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir ses désirs (Jean 8; 44).
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
posté le 05-04-2015 à 18:45:21

Libre en Christ ? (suite 11)

C`est avec elle Rome, (depuis plus de 2500 ans) que les rois de la terre se sont enrichis et livrés à l`impudicité (Apc.17; 2) parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité (Apc.18; 3). 
Romulus (753-716) avant Jésus-Christ, vers l`âge de 23 ans entreprend la construction d`un nouveau village, qu'il nomme Roma (Rome), d'après son propre nom. Mais selon d'autres hypothèses, le nom de la cité nouvelle viendrait de l'étrusque " rumon " (fleuve) faisant référence au fleuve Tibre ou du osque " ruma " (colline) faisant référence aux sept collines.
Très vite la nouveau village (cité) attire des vagabonds et des esclaves où ils trouvent refuge, chacun d'eux apporte de son pays d'origine une poignée de terre pour la jeter dans la fosse de tradition étrusque, appelée Mundus et creusée à l'emplacement du Comitium situé au centre du périmètre des remparts.
Combien sont-ils ?  L`histoire ne le dit pas, mais il est à penser qu`environ 100 à 150 personnes rejetées par le société se sont jointes pour former le nouveau groupe, dont Romulus sera leur chef (roi).
Sept rois au cours des 2 prochains siècles (243 ans) feront prospérer la nouvelle cité   " Rome "
Rois de cette cité:
Nom Durée Dates de règne Origine
1e Romulus 37 ans -753 à -716 Latin
2e Numa Pompilius 43 ans -715 à -671 Sabin
3e Tullus Hostilius 32 ans -671 à -640 Latin
4e Ancus Marcius 24 ans -640 à -616 Sabin
5e Tarquin l'Ancien 38 ans -616 à -578 Étrusque
6e Servius Tullius 44 ans -578 à -534 Étrusque
7e Tarquin le Superbe 24 ans -534 à -509 Étrusque
Lucius Tarquin le tyrannique, le septième et le dernier des rois, vainquit les Volsques, nation située à peu de distance de la Ville, sur la route de la Campanie. Il soumit la cité de Gabies et Suessa Pometia, il fit la paix avec les Toscans, et construisit sur le Capitole un temple à Jupiter. Plus tard, au siège d'Ardée, cité située à dix-huit milles de la Ville, il perdit la couronne. En effet, son fils, un Tarquin lui aussi, Tarquin le Jeune, avait violé une femme de la plus haute noblesse, Lucrèce, la très vertueuse épouse de Collatin, et celle-ci, après s'être plainte de cette injure à son mari, à son père et à ses amis, s'était tuée sous leurs yeux. Pour la venger, Brutus, bien que parent lui-même de Tarquin, ameuta le peuple et ôta la royauté à Tarquin. Bientôt l'armée, qui sous les ordres du roi lui-même assiégeait la cité d'Ardée, abandonna elle aussi ce prince, et quand il vint pour entrer dans la Ville, il en trouva les portes fermées et s'en vit exclu. Après avoir exercé le pouvoir pendant vingt-cinq ans, il s'enfuit avec sa femme et ses enfants. Ainsi vit-on à Rome pendant deux cent quarante-trois ans sept rois se succéder, alors que Rome ne possédait encore qu'un empire s'étendant à peine, tout au plus, au quinzième milliaire. 
Les Romains païens croyaient en un certain nombre de puissances divines (c'est-à-dire surhumaines), Ces dieux sont " spécialisés " : ils peuvent avoir une puissance topique (par rapport à un lieu) comme Jupiter Capitolin (de la colline du Capitole à Rome) ou Zeus Olympien (Grèce). 
Mais ils peuvent avoir également une spécialité dite fonctionnelle, comme Mars qui est le " dieu de la Guerre " (il défend aussi bien le militaire, qu`il défend les récoltes contre les insectes). Pour les Romains, les dieux sont dans le monde du cosmos (l`espace), et Râ, rend hommage à Amon-Rê, roi des dieux, le Primordial, celui qui est venu à l'existence le premier, dieu unique, le bien-aimé, celui qui soulève le ciel, qui fait le ciel, la terre, les eaux...Viens à moi, Amon le valeureux... Fais que j'atteigne la limite du désert: viens à moi, Amon, celui qui sauve le naufragé; fais que j'atteigne la terre ferme: (Inscription d'un bas-relief trouvé en 1912 dans l'enceinte du temple de Deir el-Médineh). ils sont soit aériens (dans l'air), soit dans les astres (aux yeux des Anciens, le mouvement circulaire des astres est éternel et donc divin, ce qui explique aussi la forte importance de l'astrologie à l'époque antique).
La République romaine est la phase de la civilisation de la Rome antique qui commence en 509 av. J.-C., à la chute de la Monarchie dont le dernier représentant, Tarquin le Superbe, un Étrusque, est chassé du pouvoir par l'aristocratie patricienne qui profite de l'affaiblissement de l'Étrurie. La République romaine a pris fin entre 44 av. J.-C., avec l'assassinat de Jules César, et 27 av. J.-C., au moment où Octave reçoit le titre d'Auguste. L'année 31 av. J.-C., celle de la bataille d'Actium, qui oppose Octave à Marc Antoine, est aussi une date clé avec le dernier affrontement entre deux magistrats de la République romaine, et le début d'une ère où les terres romaines sont dominées par un seul : celui que l'on appellera le princeps, ou  " empereur ".
En ce temps-là parut un édit de César Auguste déclare la Bible, (Luc 2; 1) ordonnant un recensement de toute la terre. Quirinius, était gouverneur de Syrie (vs.2) pendant ce premier recensement. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville (vs.3): Nous sommes environ 3 ans av. J.-C.
Pourquoi la Bible parle-t-elle ici, de ce temps-là ?  Parce qu`ici commence le temps  de l`Alliance éternelle entre les hommes et l`Éternel, car j`ai choisi Abraham, afin qu`il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de (garder la voie de l`Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et  qu`ainsi l`Éternel accomplisse les promesses qu`il a faites (Genèse 18; 19).
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
posté le 29-03-2015 à 18:14:11

Libre en Christ ? (suite 10)

Dans un aveuglement voulu par Dieu (Rom, 1; 21) Rome deviendra la ville de la foi humaine, la foi des nations.
Elle viendra à croire qu`elle est la seule vraie Église, et ses docteurs prétendront que hors d’elle il n’y a point de salut. C’est ainsi que, par la crainte d’être perdues, elle retient dans son sein quantité d’âmes ignorantes. Cette prétention est-elle vraie ? Ceux qui ne possèdent pas la Bible, la parole de Dieu, peuvent le croire sur la foi des prêtres et des catéchismes qui les instruisent, mais que dit l’Écriture sainte ? C’est que la vraie Église " l’Église de Jésus-Christ " est formée de tous les vrais croyants au Seigneur Jésus (repentis et baptisés (Actes 2; 38) qui sont lavés de leurs péchés dans le sang de l’Agneau et scellés de l’Esprit Saint (Actes 2; 38) qu’ils appartiennent ou non à l’Église romaine. Ils ne sont pas sauvés parce qu’ils font partie d’une Église ou d’une forme religieuse quelconque, mais ils sont sauvés parce qu’ils croient à la Parole du Seigneur Jésus, et alors ils appartiennent à l’Église ou l’Assemblée de Dieu. L’Écriture dit: " Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé " et non; crois à l’Église. Ou encore; " Il n’y a de salut en aucun autre (que Jésus) car il n’y point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés "(Actes 16; 31 & 4; 12) l`Écriture ne dit pas nul part: " hors de l’Église romaine ou d’une autre, il n’y a point de salut ".
L’Église romaine, comme celle d’Orient et d’autres systèmes religieux dans la chrétienté, se compose de deux classes de personnes, le clergé et le peuple (ou les laïques) distinction que nous ne trouvons pas dans la parole de Dieu. Le Seigneur disait à ses disciples: Vous êtes tous frères (Matthieu 23; 8, par le St-Esprit: Actes 2; 38). Il est vrai que, dans sa grâce, il a donné des apôtres et prophètes, des évangélistes, des pasteurs et docteurs, pour former l’Église ou l’Assemblée du Christ, puis pour l’édifier, la nourrir, l’exhorter et l’instruire (Éphésiens 4:11-13) ; mais ils ne constituent pas une caste à part ; ils sont des serviteurs que Christ destinera à des petits troupeaux (Luc 12; 32) ici et là sur la planète (l’Église) (Colossiens 1; 23-26) aux membres du corps de Christ, sans plus de prérogative ou d’autorité que le plus faible chrétien (1 Corinthiens 12; 13-31).
Le clergé, dans l’Église romaine, comprend tous les prêtres, évêques, archevêques, cardinaux, et enfin à la tête de tous, le pape, qui s’intitule chef de l’Église et vicaire de Jésus Christ, c’est-à-dire son représentant ou son substitut sur la terre. On peut aisément voir combien cette prétention est contraire à la parole de Dieu. Celle-ci nous dit que Christ, dans le ciel, est le Chef ou la Tête de l’Église ou Assemblée (Petit troupeau ici et là sur la planète) qui est son corps (Éphésiens 1; 22-23 ; Colossiens 1; 18), et nulle part, elle ne nous parle d’un chef sur la terre, mais de surveillants: évêques, diacres, anciens (1 Timothée 1-13).
Sur quoi, les papes de Rome s’appuient-ils pour s’arroger d`être chef de l`Église (Assemblées du Christ) ? Ils disent que c’est comme successeurs de l’apôtre Pierre, qui, d’après eux, était le chef des apôtres, et qui a été le premier évêque ou pape de Rome, selon leur dire. Ils citent comme preuve les passages où il est dit: Tu es Pierre (et de 1) et sur cette pierre (et de 2)  je bâtirai mon Assemblée (ou Église) (et de 3) les portes de l`enfer ne prévaudront pas contre elle. 
Ou bien: Je te donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux (Matthieu 16; 18-19) elle n`a pas compris la mission de Pierre pour le jour de la Pentecôte (Actes 2; 38): Repentez-vous (pour le pardon de vos péchés) et que chacun soit baptisé au nom de Jésus-Christ (professer devant Dieu et les hommes l`engagement d`obéir à son Fils (la Parole) et vous recevrez le St-Esprit (la Foi en tout ce qu`il enseigne; Jean 14; 26) ils persévéraient dans l`enseignement des apôtres (Actes 2; 42). 
Il est également prouvé par l’Écriture, que Pierre n`a eût aucune autorité quelconque sur les autres apôtres (Galates 2; 14).
En premier lieu, le roc sur lequel l’Église est bâtie, n’est pas sur Pierre, mais sur la vérité contenue dans la confession qu’il fit que Jésus était le Christ, le Fils du Dieu vivant (Mtt.16; 16). Pierre n’était qu’une pierre dans l’édifice de l’Église, et il sera relever à la 1* résurrection (1 Thess.4; 17). Il est vrai que les apôtres et prophètes sont le fondement de l’Assemblée, mais Pierre ne l’est pas plus qu’un autre (Éph. 2; 20, Apoc. 21; 14) la pierre maîtresse du coin de l`Église, n’est pas Pierre, mais Jésus-Christ, comme Pierre lui-même le dit (1 Pierre 2; 4-6). Ainsi les prétentions des papes n’ont aucun fondement de vérité et ravissent au Seigneur Jésus sa gloire.
L'histoire de Rome s'étend sur plus de vingt-cinq siècles, depuis sa fondation par Romulus en 753 avant J.-C. jusqu'à son rôle actuel de capitale de la République italienne. Second berceau de la civilisation occidentale après Athènes, la ville fut successivement le centre de la Monarchie romaine, de la République romaine (509 av. J.-C. – 27 av. J.-C.) puis de l'Empire romain (27 av. J.-C. à 476 ap.). Durant cette période, Rome aurait compté entre un et deux millions d'habitants et domine l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient tant militairement que culturellement, diffusant dans ces territoires la langue latine, ses arts et techniques ainsi que la nouvelle religion qui depuis le 3* siècle par Constantin (325) abrite le siège de l'Église universelle romaine, et a dans son sein les États pontificaux (752-1870) qui depuis le 11 Février 1929 sont  la Cité du Vatican.
Rome (en italien Roma, prononcé [ 'ro'ma  ]) est également la capitale de l'Italie depuis 1871. Située au centre-ouest de la péninsule italienne, sur les côtes de la mer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de la province de Rome, de la région du Latium, et fut celle de l'Empire romain durant plusieurs siècles. En 2014, elle compte 2 869 461 habitants établis sur 1 285 km², ce qui fait d'elle la commune la plus peuplée d'Italie et la plus étendue d'Europe après Moscou et Londres. Son aire urbaine, qui recense 4 321 244 habitants en 2013, est en revanche moins importante que celle de Milan et Naples. Elle présente en outre la particularité de contenir un État enclavé dans son territoire : la Cité du Vatican (Città del Vaticano), dont le pape est le souverain.
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
posté le 22-03-2015 à 17:56:05

Libre en Christ ? (suite 9)

Quel est la compréhension dans les Assemblées religieuses de ce monde envers les “ saints ” et celui de l’enseignement biblique ? Dans la théologie des Églises, les saints sont dans le Ciel. Dans la Bible, les saints sont sur la terre. Dans l’enseignement romain, une personne ne devient pas un saint ou sainte. tant qu’elle n’a pas été “ béatifiée ” ou “ canonisée ” par le pape ou les  éminents évêques. Dans la Bible, toute personne ayant reçu Jésus-Christ dans la foi de la repentance et l`engagement d`obéissance à son Évangile  (Actes 2; 38) est un saint (1 Pierre 1; 15-16). 
Dans la pratique de l`Église romaine, les saints sont vénérés, priés, et quelques fois adorés (Romains 1; 23) Alors que dans la Bible, les saints ( les prémices, Jacques 1; 18) sont appelés à vénérer, adorer, et  prier Dieu seul.
C’est la parole de Dieu qui, reçue dans l`esprit d`une personne, opère par l’Esprit-Saint, cette mise à part pour l`obéissance à Dieu (1 Samuel 15; 22) et fait examiner les Écritures, pour voir si ? (Actes 17; 11).
Les disciples du Christ sont envoyés dans le monde, comme Jésus y avait été envoyé, pour y mener et prêcher cette vie sainte (aucune pratique du péché) Par conséquent l’Église devait vivre et marcher dans le monde, tout comme Christ y avait marché et vécu (1 Jean  2; 6) séparé de ce monde qui l`a rejeté et fait mourir.
Séparée du monde !  C`est quoi ?
Vers 317, un dénommé Pacome a cru que pour imiter Christ ou encore Jean le Baptiste, il fallait se retirer dans le désert et chercher l'initiation religieuse (personne dont la foi est religieuse) alors que ni Jean ni Christ étaient religieux, mais porteurs de bonnes nouvelles, tout comme Paul à travers de multiples épreuves (2 Cor.11; 23-27).
Jean parut, baptisant dans le Jourdain, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés (Marc1; 4) et toute chair verra le salut de Dieu (Luc 3; 6) et Christ confirma: Tous me connaîtront (Hébreux 8; 11).
Pacome, Père du désert, après avoir étudié sept ans auprès de Palémon le Grand qui  signifie " grand aigle " ou " faucon du roi ". Né en Thébaïde vers l'an 292, et mort le 9 mai 346, il est considéré comme le fondateur du cénobitisme chrétien (Cénobite) c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun. L`Église Romaine en fera un saint, et le fêtera le 9 mai, et le 15 mai par l'Église orthodoxe.
Palémon, entreprendra de mener une vie d'ermite pour être suivit par Antoine l'Ermite (le Grand) considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien qui sera une philosophie, une religion, un ésotérisme, ou une spiritualité en quête du salut, ce qui amènera Augustin (354-430) à prêcher         le salut par les oeuvres.
La vie d`Antoine l`Ermite, nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase d'Alexandrie vers 360. Il serait né vers 251 et mort vers 356 à l'âge de 105 ans, entre les bras de ses deux disciples, Macaire l'Ancien ou Macaire d'Égypte et Amathas.
Quant à Antoine le Grand, il entend une voix dans le village Tabennèse qui lui dit de fonder un couvent. Encouragé par Palémon, il fonde sa première communauté avec trois compagnons vers 324. De nombreux candidats se présentent. Quelques habitations et un oratoire sont construits, le tout entouré d'un mur, c'est le monastère de Tabennèse, sur une rive du Nil, entre la grande et la petite Diospolis (Thébaïde). Il s’agit d’un monastère double : la sœur de Pacôme, Marie, fonde en effet une communauté de femmes sur la rive opposée. Autour de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples, Pacôme fonde encore de six à neuf monastères selon les sources d`archives.
Les Pères de l`Église.
Les écrits des Pères apostoliques 
Après l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, ils enseigneront une autre mode de vie Évangélique chez les nations, que celui des Épîtres (lettres) des apôtres, voyant leur ministère comme le 3* ensemble de la fondation du christianisme.
La Didaché: Petit livre qui fut écrit en langue grecque, sans doute en Syrie, vers la fin du premier siècle, sera préféré aux lettres (Épîtres) de Paul et des autres apôtres, à cause de son sens religieux: Les Pères de l'Église (Irénée de Lyon, Clément d'Alexandrie, Origène) y feront référence, ainsi qu'Eusèbe de Césarée.
l’Épître de Clément de Rome, les Lettres d’Ignace d’Antioche, la Lettre aux Philippiens de Polycarpe de Smyrne, l’Épître de Barnabé À Diognète, Les fragments de Papias d’Hiérapolis, Le Pasteur d’Hermas.
En 325, lors du Concile de Nicée, sera promulgué le Crédo Romain de la foi chrétienne qui résumera les points fondamentaux, et sera complété lors du concile de Constantinople en 381. Cette profession de foi est parfois appelée " symbole de Nicée-Constantinople " mais ses affirmations seront partagées par les confessions orthodoxes et la plupart des églises issues du protestantisme.
Vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair (Galates 5; 13).
À suivre 
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,   Marc. 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article