posté le 01-03-2015 à 18:53:54
Libre en Christ ? (suite 6)
Christ dit à Jean: Écris au surveillant (Ange) de l`Église de Philadelphie (Apc. 3; 7). Nous pouvons remarquer d’abord que le Seigneur n’adresse aucun reproche à l’ange de cette assemblée. C’est comme à l’assemblée de Smyrne. Ces Assemblées son entièrement libre en Christ par une obéissance respectueuse de ses enseignements, sans chercher à se confier dans l`homme (Jérémie 17; 5).
Smyrne est mentionnée après l’assemblée d’Éphèse, qui avait abandonné son premier amour. Alors que Smyrne, même persécutée, demeure ferme, et le Seigneur l’exhorte à ne rien craindre et lui fait des promesses de vie. ne crains point petit troupeau (Luc 12; 32).
De même, Philadelphie vient après Sardes qui avait une forme de vie, tout en étant dans la mort ; Philadelphie avait peu de force, mais le Seigneur l’aimait, parce qu’elle gardait sa parole et son nom. Ainsi ce qui plaît au Seigneur, c’est un cœur ferme dans l’épreuve et fidèle dans la faiblesse.
En écrivant à l’assemblée de Philadelphie, le Seigneur Jésus se présente d’un côté comme étant le Saint et le Véritable. Ce sont des titres qui appartiennent à Dieu, comme nous le voyons en plusieurs passages (Ésaïe 40; 25 et 57; 15 et 1 Jean 2; 20 et 5; 20). Mais Jésus est Dieu, et c’est pourquoi il prend ces titres. Le Saint veut dire celui qui est absolument séparé de tout mal. Jésus est saint en lui-même et il a manifesté ce caractère sur la terre dans tout ce qu’il a fait. Le Véritable signifie celui qui est vrai en toutes choses, dans sa personne, se faisant connaître comme Parole incarnée (Jean 1; 14) et par sa parole et ses actes, il fait connaître l`Unique Dieu comme étant amour et lumière, il révéle le Père de la Vie éternelle, notre Père, (ne crains point petit troupeau, Luc 12; 32). Comme ce Père Éternel est précieux à nous humains trompés par le plus rusé des anges déchus, (satan) de connaître cette glorieuse et adorable Personne Éternelle, dans laquelle il n`y a aucun mal, et qui nous en sépare, ce qui est vraie, en sorte que nous pouvons mettre une entière confiance en ce qu’elle dit, et par elle connaître la vérité.
La nécessité de disposer des textes et des références est apparut avec la prolifération des écrits gnostiques au 2* siècle, particulièrement avec l'apparition des premières hérésies (Marcion). Irénée de Lyon entre 177 et 202, deviendra un des Pères de l'Église Romaine, et sera le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la véritable gnose, il s'est illustré par sa dénonciation de l'idéologie dualiste et des sectes pseudo-gnostiques qui la professaient. Il définira les bases du canon des évangiles que nous connaissons actuellement (quatre évangiles canoniques) que l`Esprit-Saint de Dieu lui permettra de défricher parmi tous les écrits gnostiques.
Mais, Origène posera les bases de la lecture des Écritures pour la prière (lectio divina) et transposera la doctrine des quatre sens de l'Écriture pour l'interprétation des textes dans le christianisme Romain. Jean Cassien fit le pont entre l'orient et l'occident: il précisera les bases théoriques de la lecture des Saintes Écritures (4 Évangiles) comme imitation de la vie de Jean-Baptiste (Matthieu 3; 1) et du Christ (Mtt.4; 1) pour implanter le monachisme de la Nouvelle Alliance.
(La vie monastique, sera au sein d'un monastère ou d'un couvent, qui peut être une abbaye lorsqu'il est dirigé par un abbé ou une abbesse (De l'araméen abba, père), varie entre deux formes principales: le cénobitisme (Vie en communauté) et l'érémitisme (Du grec eremos, désert: vie en solitude) il sera une copie du judéo-christianisme et marqué par le mouvement des Esséniens et des Manichéens. Le monachisme connaît un premier essor au 4* siècle.
Écris à l`ange de l`Église de Laodicée (Apc.3; 14)
Nous voici arrivés à Laodicée, la dernière des sept assemblées auxquelles le Seigneur Jésus s’adresse. Elle représente le dernier état de l’église professante sur la terre, et c’est un triste état.
Le déclin de l’Église commença quand Elle abandonna son premier amour, alors le Seigneur permet les persécutions pour ramener à Lui le cœur de son Église. Mais malheureusement elle s’allia au monde païen et laissa s’introduire dans son sein des enseignements pernicieux qui finalement la conduisirent au système d’idolâtrie et à la corruption du papisme, surtout l`idolâtrie afin de plaire aux nations, dont une certaine morale Évangélique de foi au Christ, par Elle, lui serait enseigné: (Mtt. 25; 11-12).
Pourquoi m`appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? (Luc 6; 46) Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent " spirituellement " (Rommain 7; 14) en pratique. Car si quelqu`un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui devant un miroir regarde son visage naturel, et qui, après s`être regardé, s`en va, et oublie aussitôt quel il était (Jacques 1; 23-24).
Mais malgré cet état des choses, le Seigneur, dans sa grâce, suscita des réformateurs, et un magnifique réveil eut lieu, qui hélas ! fut suivi d’un état de mort, alors que Dieu, par ses serviteurs, rappelait les vérités oubliées ou méconnues à certains groupes Les principales furent celles relatives à l’Église comme corps de Christ, unie à son Chef, Christ dans le ciel: (Colossiens 1; 18) c’est-à-dire la présence et l’action du Saint-Esprit (Parole) dans les croyants individuellement et formant l’Église qui est dans l’attente de Christ venant la chercher (1 Thess.4; 17) avant le jugement du monde.
Des âmes, en bien des lieux, seront réveillées par le cri de minuit : " Voici, l’Époux vient " et s’attacheront à la vie spirituelle et éternelle de l`adorable Seigneur Jésus-Christ (Apc.21; 1)
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue, Marc.