Le phare de la Vérité

Message évangélique

posté le 08-02-2015 à 19:24:18

Libre en Christ ? (suite 3)

Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles (1 Corinthiens 8; 9)
LE NOUVEAU TESTAMENT
Les écrits des premiers chrétiens, des témoins de la vie de Jésus, apôtres ou compagnons d'apôtres, prirent de bonne heure une très grande valeur dans l'Église Évangélique. La tradition orale, d'abord puissante, se perdait et devenait incertaine. De nouvelles communautés prirent l'habitude de lire les livres des apôtres au culte public et les plaçaient sur le même rang que le Code sacré des Juifs, connu sous le nom d'Ancienne Alliance, que leur avait transmis la Synagogue. On donnait différents noms à cette collection de documents chrétiens. Peu à peu, celui de la Nouvelle Alliance, fut employé et généralement adopté. Chaque Église avait le sien et il pouvait différer des autres.
Celle-ci acceptait tels livres et rejetait tels autres, celle-là faisait le contraire. La plupart divisaient le recueil en deux parties : les livres incontestés, universellement admis, et les livres contestés, qui restaient l'objet de discussions plus ou moins critiques. Ce ne sera qu`au 14* siècle, que le choix définitif sera fait dans l`Église de Rome. Un certain nombre d'écrits contestés disparurent de tous les recueils sacrés, et les autres, au contraire, prirent le rang et l'autorité des incontestés. Le Nouveau Testament, (Nouvelle Alliance) sous sa forme actuelle, fut décidément fixé et joint à l'Ancien Testament, (Ancienne Alliance) tous deux formèrent depuis ce temps ce qu'on appelle la Bible. Les livres dont se compose le Nouveau Testament sont donc d'origines et de dates fort diverses, et, depuis plus d'un siècle, toutes les questions critiques possibles, authenticité, intégrité, historicité, etc., ont été soulevées à leur sujet. Elles ont été discutées, résolues, puis remises en question, résolues autrement, étudiées de nouveau, et il en sera ainsi pendant longtemps encore. Nous n'avons pas à nous engager ici dans ce dédale et à nous prononcer sur l'ensemble des problèmes si délicats et si importants soulevés par l'étude de chacun dès livres du Nouveau Testament. Nous n'avons qu'à juger de leur valeur historique. Pouvons-nous nous fier à leur témoignage, et les renseignements qu'ils nous donnent sur l'époque de Jésus et sur le Judaïsme du premier siècle en Palestine sont-ils dignes de foi ? Telle est la question, et nous n'hésitons pas à la résoudre par l'affirmative. Il importe de justifier en quelques mots cette réponse.
Pour l`Église de Rome, le Nouveau Testament (N.A.) offre d'abord trois écrits, trois Evangiles appelés Evangiles synoptiques (idée générale) parce qu'ils rapportent presque constamment les mêmes événements. L'examen le plus superficiel leur donne une source commune ; ils ne forment à eux trois qu'un seul document, le document synoptique. Sous leur forme actuelle, qu'ils aient été ou non précédés d'Evangiles aujourd'hui perdus, ils ont été écrits après l'an 60 et avant l'an 80. Nous plaçons l'Evangile de Marc le premier, celui de Matthieu le deuxième , celui de Luc le troisième, et, s'il fallait préciser les dates, nous dirions: l'Evangile de Marc a été écrit vers l'an 65; la rédaction grecque actuelle de l'Evangile de Matthieu fut faite un peu avant 70 et l'Evangile de Luc fut composé un peu après cette époque.
Le caractère anonyme de ces écrits, la simplicité, la naïveté avec lesquelles leurs auteurs composent leurs récits, donnant les faits sans beaucoup d'ordre ni de soin, les groupant les uns à la suite des autres et sans esprit critique  nous montrent assez que nous avons affaire à des chroniqueurs se bornant à collectionner ce que la tradition (la mémoire) leur a transmis. Les trois premiers Evangiles nous offrent des récits qui ont dû être conservés longtemps dans la tradition orale et que les Evangélistes ont insérés dans leurs ouvrages tels qu'on les récitait encore de leur temps. Ils abondent en détails certainement exacts sur les Pharisiens, les Saducéens, les Scribes; ils nous donnent le spectacle authentique des discussions des Docteurs et des Rabbins, la vraie physionomie des croyances messianiques, la juste notion des coutumes du premier siècle. Celles-ci apparaissent partout dans leur rédaction, et en particulier dans les paraboles du Christ dont les sujets étaient toujours empruntés à la vie sociale de ses auditeurs. Les paroles que les Evangélistes placent dans la bouche des personnages qui sont en scène, les détails de moeurs épars ça et là dans les faits qu'ils rapportent, les révélations qu'ils renferment sur les coutumes, les doctrines, la vie religieuse des Juifs du premier siècle, tout cela est d'une sincérité et, par suite, d'une historicité incontestables., Les Evangélistes n'ont aucune prétention critique, aucun esprit de jugement ; ils sont simples et fidèles: Le consolateur, l`Esprit- Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je (Christ) vous ai dit (Jean 14; 26).
Comme nous savons par l`histoire de l`Église que la Pentecôte (la descente du St-Esprit, Actes 2; 1) eut lieu en l`an 30-31 de notre ère, qu`il y a une certitude, qu`aucun apôtre n`est écrit avant ce temps-là.
Le livre des Actes des Apôtres, continuation de l'Evangile de Luc, témoigne d'un esprit critique plus étendu. Son auteur, qui, déjà dans le troisième Evangile, classait ses sources et les jugeait, a décidément ici ses préférences. On ne peut méconnaître chez lui un désir de concilier les deux grandes tendances qui s'accusaient dans l'Eglise primitive, celle des Judéo-Chrétiens et celle des Pagano-Chrétiens. Mais la discussion de ce problème, si intéressant pour la critique approfondie du livre des Actes, n'a point d'importance pour nous décrètera l`Église de Rome. Nous n'aurons, pour ainsi dire, aucun emprunt à faire à cet ouvrage. Qu'il nous suffise de dire ici qu'il nous offre, à tout prendre, un tableau fidèle du monde juif et romain au premier siècle. Nous n'aurons point non plus à citer les Épîtres et l'Apc. Ces livres, sauf peut-être l'Epître de Jacques, ont été écrits sous l'empire de pré-occupations étrangères au Judaïsme contemporain de la vie de Jésus.
Au reste les lettres de saint Paul et le quatrième Evangile (Jean) auront pour l`Église une importance capitale. Elles ont été écrites par un ancien Pharisien, par un homme qui a passé sa jeunesse à Jérusalem, qui y a vécu en même temps que Jésus et dans un monde différent, du sien, dans le monde officiel des Docteurs et des Scribes (Actes 22; 2-5) Il a pris leurs habitudes de langage et de raisonnement, il est rompu à leur manière de discuter, il connaît à fond leurs doctrines, il les a lui-même crues et pratiquées. Les Épîtres de Paul seront donc pour Rome une mine inépuisable de renseignements sur la vie religieuse des Juifs contemporains de Jésus, alors que pour l`Épouse (Église) fidèle à son Sauveur, les écrits seront le Chemin et la Vérité comme oeuvres de sanctification (Jacques 2; 20) sous la grâce pour parvenir à la vie éternelle, dont le sang du Rédempteur a ouvert l`entrée à tout jamais.
A suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,                          
Marc.  

 


 
 
posté le 01-02-2015 à 17:03:22

Libre en Christ ? (suite 2)

Dès la fin du 1* siècle, les chrétiens Romains, considéreront leur liberté en Christ comme ayant à donner un juste milieu aux manichéens qui séparent le bien et le mal, voyant cette doctrine particulièrement dangereuse, Rome par des conciles de ses théologiens balancera ce principe si important.
Le judaïsme recevait aussi des convertis, qui dans certains cas, se montrait activement prosélyte. (Le prosélytisme désigne l'attitude de ceux qui cherchent à " susciter l'adhésion " d'un public, susceptible de devenir en tout ou en partie des " prosélytes " c`est-à-dire de nouveaux adhérents à leur foi. Par extension, le prosélytisme désigne le " zèle " déployé en vue de rallier des personnes à une doctrine.
Comme on le voit dans les Actes des apôtres, et le Nouveau Testament, il y a une catégorie de personnes désignées sous le nom de craignant-Dieu (Actes 10; 22) dont l`Église de Rome pense être en passe de se convertir à son Église.
Le plus souvent, Elle constate qu'il s'agit de Gentils qui ne veulent pas se soumettre à la circoncision (Romains 2; 28) soient qu'ils hésitent devant une opération sérieuse pour des adultes dans les conditions d'asepsie de l'époque, soit qu'ils ne souhaitent pas aller jusque là. 
Philon d'Alexandrie de l`an 25 av. J.-C. à l`an 50 après, deviendra un personnage sur lequel des exégètes romains  se pencheront souvent. Ce contemporain de Jésus, de par sa vie même et de par la nature de ses écrits, reste encore aujourd’hui un sujet de controverse. Juif très imprégné de culture grecque, en fait un lettré comme type du milieu alexandrin – bien que plus brillant que ses coreligionnaires – et donc héritier d’une tradition qui s’appuye sur la Septante, il influencera la marche de l`Église, beaucoup plus que les lettres de Paul et celles des autres apôtres.
La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres et fin des siècles actuels) dont la rédaction s’est échelonnée entre le 8* siècle av. J.-C. et le 1* siècle après. Les versions compilées connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de leur rédaction. Cela laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux historiens et pose en termes aigus la question de l'inerrance (Infaillibilité) biblique.
Beaucoup d'écriture ?
À titre de comparaison sur les grands royaumes, nous disposons d'un nombre important de tablettes sumériennes antérieures à 3000 av. J.-C. et des papyrus égyptiens antérieurs à -2500 (archives des Maisons de Vie). Au bronze récent, c'est-à-dire pour la période précédent les premiers israélites, on dispose de correspondances diplomatiques et d'archives privées laissées par des rois qui entretiennent entre eux, dans tout le Proche-Orient, une correspondance régulière (Lettres d'Amarna) dans laquelle tous les monarques d'une certaine importance se trouvent régulièrement mentionnés. L'archéologie montre ainsi que le royaume de Juda (931-612 av. J.-C) est très en retard par rapport à tous les grands royaumes qui l'entourent. 
Des écrits de Moïse et des prophètes, avant la fin de l`Ancienne Alliance on formera un codex, qui est un cahier formé de pages manuscrites reliées ensemble. Cet ancêtre du livre moderne a été inventé à Rome durant le 2* siècle av. J.-C. et s'est répandu à partir du 1* siècle, pour progressivement remplacer le rouleau de papyrus grâce à son faible encombrement, son faible coût, sa maniabilité et la possibilité qu'il offre d'accéder directement à n'importe quelle partie du texte.
Le Nouveau Testament, les écrits de Josèphe et les Talmuds, tels sont, les titres, des 3 sources que nous avons consultées. Il n'y en a pas d'autres, en effet. Les écrits pseudépigraphes, composés en Palestine aux environs de l'ère chrétienne, n'ont d'importance que pour l'histoire des idées du peuple juif. Ils ne nous renseignent ni sur sa vie sociale, ni sur ses pratiques religieuses. Nous aurons l'occasion de parler de ces singuliers écrits en traitant de la littérature juive au premier siècle, mais ils ne sauraient, à aucun titre, être considérés comme des sources pour l'étude que nous entreprenons. Quant aux auteurs païens, les détails qu'ils nous donnent ça et là sur les Juifs sont assez insignifiants. Parmi les Grecs, nous mentionnerons Polybe; les fragments des quinze derniers livres de son histoire romaine donnent quelques renseignements sur la Judée ; Diodore de Sicile, dont on a conservé un passage sur Antiochus Epiphane; Strabon, dont les notices géographiques sur la Syrie ont une réelle valeur; Plutarque qui parle des Juifs à propos de Crassus, de Pompée, de César, de Brutus et d'Antoine; enfin Appien et Dion Cassius qui avaient écrit des ouvrages considérables dont quelques fragments sont parvenus jusqu'à nous. Parmi les écrivains latins, nous trouvons, dans les lettres et les discours de Cicéron, quelques détails pour l'histoire de la Syrie. Tacite avait raconté le siège de Jérusalem en parlant des règnes de Vespasien et de Titus dans ses Histoires. Mais nous n'avons qu'un fragment de cet ouvrage. Heureusement que nous y trouvons un abrégé de l'histoire des Juifs jusqu'à la guerre de Titus. Quant aux Annales qui racontent l'histoire romaine de l'an 14 à l'an 68, elles nous ont été heureusement conservées, sauf un passage, et servent avec les Douze Césars de Suétone à nous renseigner ça et là sur les rapports des Juifs avec le monde romain au premier siècle. Tout cela, on le voit, est fort peu de chose, et nous avons raison d'affirmer qu'il ne nous reste que trois sources de l'histoire des Juifs contemporains de Jésus-Christ : Les écrits des premiers chrétiens, anciens Juifs qui avaient tous vécu en Palestine, et dont les ouvrages furent plus tard réunis sous le nom (Nouveau Testament);  les écrits de Flavius Josèphe, le grand historien juif, qui s'est étendu en détail, à plusieurs reprises et dans différents ouvrages, précisément sur les événements de l'histoire juive au premier siècle, et enfin les Talmuds, vaste et indigeste compilation des sentences rabbiniques, qui offre, à celui qui se donne la peine de l'étudier, un tableau fidèle des moeurs, des croyances, de l'état social et religieux des contemporains de Jésus.
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,                          
Marc.  

 


 
 
posté le 25-01-2015 à 20:04:00

Libre en Christ ? (suite 1)

Le christianisme n’était pas la seule religion cherchant et trouvant des adeptes au 1* siècle. Les historiens contemporains du monde romain soulignent l’intérêt qu'éprouvaient les romains pour les religions à mystère ou des cultes à Mystère; cet intérêt commençera au dernier siècle de la République romaine et se développera à l’époque de l’Empire romain. Les auteurs romains eux-mêmes, Tite-Live par exemple, racontent l’importation " des dieux étrangers " pendant des périodes de difficultés dans l’Empire romain. La religion qui aura le plus de succès sers le mithraïsme, (culte de Mithra, culte à mystères apparu probablement pendant le 2* siècle av. J.-C. dans la partie orientale de la Méditerranée, 
Dès la fin du 1* siècle de notre ère la religion Romaine emboîtera le pas à cette pratique des cultes (Assemblées) à mystère, en fondant sa religion  sur l'enseignement, la personne, et la vie de Jésus de Nazareth qu'elle considère comme le Messie - ou Christ - révélé par les lettres des apôtres, mais renfermant quelques mystères, comme le mère du Christ, devenant la Mère de Dieu, le mystère de la Ste.-Trinité, celui de la Ste.-Cène, et quelques autres qui s`ajouteront au cours des scièles à venir.
Elle en fera une religion à salut, en annonçant que le Christ (Fils du Dieu d`Abraham)) vient sauver l'humanité du Mal et la faire participer à la vie du bien (celle de Dieu). Elle présentera Dieu comme Amour; c'est par amour que Dieu veut faire participer l'humanité à son bonheur qui est d'aimer. 
Le Christianisme se voudra le porteur du message du Christ qui annonce l'amour de Dieu pour l'humanité et l'appel à retourner vers Dieu qui a compassion de l'humanité. Cela est rendu possible par la victoire du Christ sur la mort et le Mal dans sa résurrection. La Résurrection - fêtée tous les dimanches - est au cœur du christianisme car elle signifie le début d'une humanité nouvelle libérée du Mal.
Ainsi le Sabbat de l`Ancienne Alliance (Jour du repos Juif) sera transféré au jour suivant (Dominical).
Le Sabbat est le jour de repos hebdomadaire dans le judaïsme, du vendredi soir au samedi soir. Il est consacré à Dieu, en souvenir de la création.
Les premiers chrétiens, dans la suite de l'Église de Jérusalem, continuaient d'observer les prescriptions de la Torah et en particulier le Shabbat juif. On parle alors de judéo-christianisme. La chrétienté, subdivisée en trois principales confessions (catholicisme, orthodoxie et protestantisme), a décalé ce jour de repos, souvent nommé " jour du Seigneur " vers le jour suivant " Dimanche " (Dominical) jour de sa Résurrection (Marc 16; 9).
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage, le Fils de l`homme est maître du Sabbat (repos) Matthieu 12; 8).
Alors, le septième jour est le jour du repos de l'Éternel (Gen.2; 2) ton Dieu: Jésus-Christ depuis la croix : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. »
Citation exacte — bien qu'incomplète — du texte d'Exode 20.8-11.Toutefois, le repos du septième jour (shabbath pour les juifs) n'a jamais été le " 5* commandement " du Décalogue, mais le 4*. C'est l'Église catholique qui, de sa  propre autorité, a retranché le commandement des images taillées (Exode 20; 4 et 5) comme respect et obéissance à  apporter au Créateur selon le 1* Commandement du décalogue de l`Ancienne Alliance.
Donc, pour arriver à 10 Commandements dans son Évangile, l`Église Romaine divisera le dernier (10*) en formant avec le: tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, un commandement concernant la fornication: " L`oeuvre de chair ne désireras, qu`en mariage seulement "
Si quelqu`un demande à l`Église pourquoi son décalogue n`est pas comme celui des bibles protestantes, déclarées être selon les textes originaux Hébreu et Grec, elle répondra qu`il y a des vérités dont l`existence ne peut être connue, s`il n`y a pas révélation, et qu`elles ne peuvent être comprises, même après révélation, par l`intelligence humaine !  Exemple, le mystère de la Ste-Trinité.
Rome, aidée  par des décrets de l'empereur Constantin I* et autres chefs d`état, a changé bien des écrits selon ses théologiens savants, pour attirer les nations du monde à son Évangile, telque le repos hebdomadaire du septième jour de la semaine, au premier, en souvenir de la résurrection du Christ.
Cependant, divers mouvements religieux chrétiens (adventisme, Église de Dieu (Septième Jour), Baptistes du Septième Jour) sabbatistes continuent de  garder le samedi au lieu du dimanche comme " jour sanctifié ".
Les premières communautés Évangéliques naissent au 1* siècle au sein de la diaspora juive après la crucifixion de Jésus, mais pour les chrétiens, elles se fondent sur les apôtres depuis la Pentecôte de l`an 31 de notre ère, et les premiers disciples de Jésus en particulier dans les grandes villes de Rome, Éphèse, Antioche, Alexandrie. Le Christianisme se développe dès le 1* siècle dans l'Empire romain, mais aussi en Perse, ainsi qu'en Inde et en Éthiopie.
Le Christianisme est devenue la religion officielle de l'Empire romain au 4*  siècle. Il ne sera majoritaire qu`à l'époque moderne de l`Europe, qui depuis le 16* siècle, deviendra la religion la plus importante de la planète par son expansion en Amérique et plus tard en Afrique. Il est actuellement présent dans tous les pays du monde.
Les principales branches du Christianisme sont l'Église catholique, l`Église orthodoxe et le protestantisme. Les pays où ces trois branches du christianisme sont les plus présentes en nombre de fidèles sont respectivement les États-Unis (protestantisme avec environ 160 millions de fidèles estimés), le Brésil (catholicisme avec environ 130 millions de fidèles estimés) et la Russie (orthodoxie avec environ 100 millions de fidèles estimés).
À la mi-2014, le nombre de chrétiens est évalué à 2,376 milliards (dont la moitié de catholiques, 37 % de protestants et 12 % d'orthodoxes).
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,                          
Marc.  

 


 
 
posté le 18-01-2015 à 19:15:25

Libre en Christ ? (entrée)

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Jean 8, v. 36.
Il y a presque 2000 ans, un homme a vécu sous le règne de cinq empereurs : Auguste, Tibère, Caligula, Claude et Néron, trois d’entre eux devinrent de véritables monstres sanguinaires et se servirent de cet homme instruit pour persécuter la nouvelle Église qui débutait à Jérusalem (Actes 1; 12-14) il y eut une grande persécution, et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie (Act.8; 1).
L`homme, du nom de Paul, approuvait le meurtre et ravageait l`Église en pénétrant dans les maisons, et arrachant hommes et femmes, il les faisait jeter en prison (vs.3).
Respirant la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, il se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres  (permis) pour entrer dans les synagogues de Damas, et s`il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amèneraient liés à Jérusalem (Actes 9; 1-2) mais fut arrêté sur le chemin de Damas par une vision qui le terrassa. 
Paul vécu dans le temps où les voyages étaient favorisés. Il a pu se déplacer librement grâce à la " pax romana " établie sous l’empereur Auguste. Empruntant les nombreuses routes construites par les Romains et profitant du réseau de navigation qui sillonnait la Méditerranée, il parcouru des milliers de kilomètres. L’organisation de l’Empire permettait non seulement aux armées mais aussi à la population en général de se déplacer en sécurité. Pendant treize ans, il a voyagé sur mer et entrepris de longs périples à travers collines et montagnes, sous la neige en hiver et par 40¤ de chaleur en été. Pendant ses voyages, Paul a pu profiter de la présence de nombreuses colonies juives réparties sur tout le territoire de l’empire.
Il était un personnage plus grand que nature. Influencé par les valeurs du judaïsme, la profondeur de la philosophie grecque, la rigueur de la culture romaine et la richesse de la tradition chrétienne, il est devenu l’un des écrivains les plus originaux de l’histoire du christianisme
La conversion de Paul est décrite dans le Livre de la Nouvelle Alliance, à la fois dans les épîtres mais également dans les Actes des Apôtres. Dans les deux cas, elle est présentée comme étant un miracle. En effet, en plus d'avoir persécuté les premiers chrétiens, Paul n'a jamais rencontré Jésus avant sa crucifixion et ne faisait pas partie de ses disciples. Bien que Paul se présente par la suite comme un apôtre du Christ, il ne faisait pas partie de ceux qu'on appelle « les Douze ».
Paul était un véritable citadin. Il connaissait peu la campagne et la vie des fermiers de son temps, mais il comprenait bien la vie urbaine, la vie militaire et les sports. Dans ses lettres, il utilise des images de l’armée, de la politique urbaine et des jeux olympiques. On y retrouve les expressions suivantes: poursuivre la course, remporter le prix, obtenir la couronne de laurier, combattre sans frapper dans le vide, courir dans la bonne direction. Il connaît les privations et la discipline des athlètes.
Voila qu`un jour, alors qu`il circulait sur le chemin de Damas respirant la menace et le meurtre contre les disciples de Christ (Actes 9; 1) tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui (vs.3) il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (vs. 4).
Qui es-tu Seigneur, demanda Saul ?  Et le Seigneur dit:  Je suis Jésus que  tu persécutes, il te serait dur de ergimber contre les aiguillons (vs.5).
Tremblant de peur, il dit: Que veus-tu que je fasse ? Le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire (vs.6).
Pendant ce temps, le Seigneur dans une vision dit à Ananias l`un de ses disciples: Lève-toi, va dans la rue qu`on appelle " la droite " et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse (vs.11).
Va, cet homme est un instrument que j`ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les Israélites (vs.15) je lui montrerai tout ce qu`il doit souffrir pour mon nom (vs.16).
Lorsque Ananias fut entré dans la maison de Judas, il imposa les mains à Paul, en disant:  Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t`est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m`a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du St.-Esprit (vs.17).
Au même instant, il tomba des yeux de Saul comme des écailles, il recouvra la vue, se leva et fut baptisé (vs.18) ainsi le Dieu Éternel Seigneur Jésus, faisait de Paul l`apôtre des païens (Galates 2; 8) qui ressentit dans son être entier toute la liberté d`une conduite pardonnée par un Dieu infiniment bon et miséricordieux envers le plus vil de l`un des bourreaux de ce monde.
Il écrira avec la plus grande certitude par la suite dans ses lettres:  Tous me connaîtront dit le Seigneur, du plus petit jusqu`au plus grand, parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je me souviendrai plus de leurs péchés (Hébreux 8; 12).
Une Alliance Nouvelle !  Alors celle qu`il croyait et pratiquait dans la connaissance exacte de la Loi, selon l`école de Gamaliel  ( Actes 22; 3) était donc devenue vieillie et ancienne au point de disparaître (Hébreux 8; 13) tout en apportant une pleine liberté en Christ pour quiconque ne vit plus selon la chair, mais selon l`Esprit de Dieu (Romains 8; 9). 
Le nom de chrétien est le nom donné aux premiers juifs de Jérusalem qui ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, puis à leurs successeurs au-delà de la ville sainte du judaïsme. Ils constituent la première communauté chrétienne connue, c'est-à-dire un courant judéo-messianiste. Elle fut dirigée d'abord par Pierre jusqu'en 44 puis par Jacques, frère du Seigneur jusqu`en 62. Ils sont donc dans ce cas, les légitimes porteurs du message de Jésus. 
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue,                          
Marc.  
 


 
 
posté le 11-01-2015 à 19:24:31

Jésus Fils de (suite 3) FIN

Comme Moïse s`approchait du buisson ardent, une voix se fit entendre du milieu, et dit: Moïse ! Moïse !  il répondit: Me voici ! (vs.4).
Dieu lui dit: N`approche pas, ôte tes souliers, car ce lieu est une " terre sainte " (vs.5).
J`ai vu la souffrance de mon peuple, les descendants d`Abraham, d`Isaac, et de Jacob (vs.6) qui est en Égypte, et j`ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs (vs.7) je suis descendu pour le délivrer, et l`amener dans un bon et vaste pays (vs.8)  Apc.21; 4.
Dieu a tellement aimé le monde qu`il a donné son Fils unique, et pour se faire, premièrement, le St-Esprit viendra sur une vierge d`Israël, et la puissance du Très-Haut la fécondera afin que le saint enfant qui naîtrait d`elle soit " Fils de Dieu " (Luc 1; 35)  et non seulement " Fils de l`homme " c`est l`esprit qui vivifie (Jean 6; 63).
La loi (connaissance du péché, Romains 7; 1) a été donnée par Moïse; la grâce (salut) et la vérité sont venues par le Fils de Dieu (Jean 1; 17) Car le Fils fait homme, est venu sauver ce qui était perdu (Matthieu 18; 11) en se laissant clouer à la croix (Marc 10; 45) pour ensuite ressusciter Fils de Dieu (Mtt.28; 5-6).
Pour souffrir et mourir physiquement, il fallait que la Parole divine soit faite chair (Jean 1; 14) semblable à celle de l`homme, car un esprit ne peut être vu et touché.
L`âme (l`être) qui pêche, c`est elle qui mourra: Le fils ne portera pas l`iniquité de son père, et le père ne portera pas l`iniquité de son fils (Ézéchiel 18; 20).
Jésus, Fils de l`homme (Parole faite chair; Jean 1;14) naîtra donc d`une vierge Israélite: Le salut des êtres humains, vient des Juifs (Jean 4; 22) mais Dieu veut plus, il veut le salut de l`esprit, car un corps humain sans esprit (souffle de Dieu: Genèse 2; 7) est un être mort, c`est pourquoi il veut la sanctification entière (l`esprit, l`âme et le corps; 1 Thess.5; 23).
Il faut que ce corps corruptible revête l`incorruptibilité (1 Corinthiens 15; 53).
Nos os pourront-ils revivre ?  Ézéchiel 37; 3.
Jésus dit:  Je suis la résurrection et la vie (Jean 11; 25).
C`est ici la Foi Évangélique; il n`y en a pas d`autre pour celui et celle qui vivent (les enseignements du Christ) par la Foi et la pratique de son Évangile: Crois-tu cela ? (vs.26).
Non pas qu`il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l`Évangile de Christ (Galate 1; 7).
De quelle manière ?  Pour nous qui sommes à la fin des siècles, il y a des Assemblées qui tout en se disant chrétiennes, ne croit pas que Jésus suffit pleinement au salut ! L'apôtre Pierre affirme qu'il  " n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés " (Actes 4:12). Dans la pratique de ses Assemblées, est rejeter cette vérité fondamentale. Bien que, par exemple, la vierge Marie ne soit pas officiellement considérée comme " celle qui sauve " plusieurs religions invoquent toutefois son nom pour être sauvés. Chaque jour, ils font la prière suivante: "Je vous salue Marie, pleine de grâce, vous êtes bénie parmi toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort ".
Une question quasi universelle est souvent posée aux Évangéliques: Pourquoi n'acceptez-vous pas que ces Églises puissent croire en Jésus-Christ comme leur Sauveur, exactement comme les Baptistes ou d'autres croyants aux  Saintes et seules Écritures des Apôtres ? Pourquoi attachez-vous autant d'importance à la forme de votre foi ? Ne jugez-vous pas important le fait que nous prions Dieu, que nous reconnaissons Jésus comme notre Sauveur, et que nous nous efforçons de vivre comme de bons et fidèles serviteurs ?
Ce que vous dites là, est une foi certaine en Jésus-Christ fait chair " Fils de l`homme " c`est pourquoi que vous voyez toujours Christ enfant dans la crèche et encore fils unique du charpentier Joseph son père adoptif comme être humain, et que le Christ " Fils de Dieu " Dieu Esprit (Jean 4; 24) Dieu Puissant (Ésaïe 9; 5) Père éternel, Admirable, Prince de la paix, est complètement inconnu (Actes 17; 23).
Il n'est pas suffisant de croire que Jésus-Christ est le Sauveur. Vous devez aussi croire que Jésus seul suffit pleinement pour être sauvé, qu`il n`y a rien à ajouter et rien à retrancher (Apc.22; 18-19) non seulement au Livre de l`Apocalypse, mais aux 65 autres.
Quant à Marie, mère charnelle de Jésus, il est certain que même avant la  fin du premier siècle de notre ère, elle ne se trouvait plus parmi les êtres vivants, et comme le dit le Livre d`Ecclésiaste:  Les morts ne savent rien (Chap.9 vs.5) et leur poussière retourne à la terre (Chap.12 vs.9) et leur esprit (souffle, Genèse 2; 7) retourne à Dieu qui l`a donné.
Selon les déclarations de Jean l`apôtre, et de Pierre  (Céphas, Jean 1; 42) il n`y a aucune exception: Personne n`est monté au ciel (Jn.3; 13) ni même  David (Actes 2; 34).
Y aurait-il donc du mal à prier Marie ou les Saints ? Après tout, nous prions Dieu les uns pour les autres !
La Bible ne parle absolument pas de " l'Assomption " corporelle de Marie dans le Ciel, au contraire, voici, en effet ce que nous vous déclarons d`après la Parole du Seigneur, écrivait  Paul vers l`an 50 de notre ère aux Thessaloniciens: Nous les vivants croyants à l`avènement du Seigneur (1 Thess.4; 15) nous ne devancerons pas ceux qui sont morts, le Seigneur lui-même, à un signal donné par Dieu, descendra du ciel sur les nuées, et les morts (et mortes) en Christ ressusciteront premièrement (vs.16) et ensuite, nous les vivants, qui seront là (restés) nous irons tous dans une rencontre dans les airs avec le Seigneur, pour être ainsi toujours avec lui (vs.17).
Comment donc Marie, qui n'est qu'une créature sauvée (Luc 1; 47) du premier siècle de l`Église, peut-elle entendre les prières que des millions d`humains lui adressent en même temps ? Dieu seul est omniprésent. Lui seul connaît toutes choses, et peut entendre les prières de Ses enfants. Comment Marie, une simple créature, peut-elle entendre les prières secrètes qui montent du cœur de ceux qui l'invoquent ? La Bible écrit: environ 1000 ans av. J.-C: Exauce des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne; " agis, et rends à chacun selon ses voies, toi (Seigneur) qui connais le cœur de chacun, car seul tu connais le cœur de tous les enfants des hommes " (1 Rois 8:39).
Quand je demande à un frère chrétien, sur cette terre, de prier pour mes besoins (Jacques 5; 14) cela ne signifie aucunement que je me confie à lui, mais à Dieu. Mais quand des croyants à une vierge qu`ils prétendent toujours vivante, prient Marie, ils se confient réellement à elle, et lui soumettent même le moment crucial de leur mort: " Ils s`offrent à elle maintenant, chaque jour de leur vie et dès à présent " ils lui font entièrement confiance pour se confier pleinement à ses soins à l'heure de la mort (catéchisme Romain: paragraphe 2677) Nous  devrions placer une telle confiance qu'en Dieu seul ! À l'heure de sa mort, Etienne ne s'est pas confié un seul instant aux soins de la Vierge Marie, ou tout être ayant pu exister ! Il fit ce que doit faire tout Chrétien véritable: " ils lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! " (Actes 7:59).
Il faut encore ajouter à notre profonde réflexion, et se poser les questions suivantes: " Pour qui est ma vie, mon espérance, qui est ma Porte du Ciel: Marie, ou Jésus-Christ ?" Je vous en prie, soyez honnête devant Dieu ! Choisissez entre les enseignements de la Tradition Romaine, ou ceux des enseignements de la Bible !  Rome enseigne: Je vous salue " Sainte Reine ", " Mère de miséricorde ", " Mère de Dieu "  " Notre-Dame des 7-douleurs " etc. etc.
" Je vous salue, Sainte Reine, Mère de miséricorde, notre espérance…"
Marie est appelée " la Porte du Ciel ", parce que personne ne peut entrer dans ce Royaume béni sans passer par elle " (Les gloires de Marie, page 102).
La Bible pourtant enseigne: Que quand Christ = votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire (Colossiens 3:4).
Paul, apôtre de Jésus-Christ, par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance" (1 Timothée 1:1).
Jésus déclare: Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé (Jean 10: 9). "Jésus dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi " (Jean 14:6).
L'Eglise Romaine enseigne que Marie est " notre vie, notre espérance ", Notre-Dame de l`Espérance, et qu'elle est la " Porte du Ciel ". Alors que La Bible enseigne que Christ est notre Vie, notre Espérance, et le seul Chemin vers le Ciel. J'espère sincèrement que vous allez choisir la Parole de Dieu, et que vous placerez votre confiance dans le Fils de Dieu (Christ ressuscité) et en Christ seul la Parole ! C'est Lui que vous devez appeler " votre Vie, votre Espérance ", et votre " Porte pour le Ciel ".
FIN
Approchez-vous de Dieu, et il s`approchera de vous (Jacques 4; 8)            Marc.

 


 
 
 

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