Je mettrai inimitié entre satan (sa postérité charnelle) et la postérité spirituelle de Christ (Gen. 3; 15) c`est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme (être) vivante. Le dernier Adam (Christ) est devenu un " esprit " vivifiant (1 Corinthiens 15; 45).
Que devient Rome après la mort de l`apôtre Jean vers l`an 100 de notre ère ?
Alexandre 1* (107-116) élu Évêque de Rome vers l`âge environ de 45 ans en l`an 107 et successeur de St-Pierre selon la liste des papes de l`Église de Rome, règnera environ 9 ans. Mais aucun régistre civil ne le mentionne comme Évêque, faisant ainsi de lui un personnage dont on ne connaît que ses origines sans doute romaines, et de la région de Caput tauri, et encore cela est incertain. Il aurait institué l'eau bénite par un mélange à du sel pour purifier les maisons chrétiennes des mauvaises influences (constituit cum aquam sparsionis vente benedici dans habitaculis hominum) et s`assurer leur attachement, dont la coutume primitive romaine depuis des siècles, persistait dans cette superstition, et servira de prière " Asperges " au début de la messe, dont la nouvelle façon s`intronise de plus en plus dans les Assemblées évangéliques (Galates 1; 9).
Irénée de Lyon, qui a écrit dans le dernier quart du 2* siècle comme se faisant la suite des Écrits apostoliques, fait de lui le cinquième pape dans la succession romaine, mais il ne dit rien de son martyre. Son pontificat est placé à des dates diverses daté selon les critiques, par exemple 106-115 (Duchesne) ou 109-116 (Lightfoot).
Selon une tradition existant dans l'Église de Rome à la fin du 5* siècle, et consignée dans le Liber Pontificalis, il a subi le martyre par décapitation sur la Via Nomentana, à Rome, le 3 mai. La même tradition fait de lui un Romain de naissance qui a dirigé l'Église sous le règne de Trajan (98-117). De même, elle lui attribue, mais de façon peu précise, l'insertion dans le canon du Qui Pridie, ou des paroles commémoratives de l'institution de l'Eucharistie, qui sont certainement primitives et originales dans la messe instituée par Rome, qui au cours des siècles deviendra une cérémonie dans laquelle le ou les prêtres officiants revêtus de vêtements sacerdotaux devant un autel sacré, dont le pied laissera voir les 13 personnages de la Ste-Cène du Christ, et sur lequel on renouvellera la Pâque, ou le dépôt d'offrandes, dans une basilique richement décorée (Don de l`Empereur) où des scènes sur la vie de Jésus, de Marie sa mère, de Joseph son père, de la vie des apôtres, ainsi qu`une grande partie des écrits des Évangiles, remplacant les tableaux païens et leurs idoles de plâtre.
Nous y verrons désormais au-dessus d`un autel, de saintes statues, presque de grandeur nature, qui selon Rome représentent le Christ en majesté assis en face de sa mère, la Vierge Marie, dont une énorme croix sera entre les 2 personnages, élevant ainsi la Rome païenne, à une Rome chrétienne, par une célébration de l`unique sacrifice du Christ dans l’eucharistie, qui deviendra le point culminant de la liturgie romaine.
Le mot liturgie (du λειτουργία / leitourgía; " service du peuple " est l'ensemble des rites, cérémonies et prières dédiés au culte d'une divinité, et définis selon les règles éventuellement codifiées dans des textes sacrés d`une religion, ou la tradition. Ce terme s'applique le plus souvent à la religion chrétienne où il désigne un culte public et officiel institué par une église.
L`Église romaine désirant s`introniser de plus en plus dans les affaires du gouvernement civil, s`implantera par des écoles éducatives, des collèges formant des hommes de loi, des médecins, notaires, prêtres, etc. etc. afin de répondre à la demande du peuple, faisant ainsi de son clergé éducatif la seule directive que devra accepter le peuple selon ses us et coutumes, et certainement à Dieu.
Des vêtements d`une grande richesse, ainsi que des bâtiments somptueux, feront une royale distinction, entre les rois, les princes, les monseigneurs d`un pays, ou celui d`un diocèse (du latin : diœcesis ou diocesis, qui vient lui-même du grec ancien διοίκησις / dioíkêsis, « administration, gouvernement ») qui est une circonscription territoriale selon l'Empire romain ecclésiastique créée sous Dioclétien, à la fin du 3* siècle.
Le terme a été adopté par l'Église (latine) pour désigner le territoire canonique d'un évêché, qui était initialement appelé paroisse. Ce sera donc le territoire placé sous la responsabilité du siège épiscopal d'un évêque.
Ainsi depuis Constantin (325) les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance d`un luxe en toutes choses (Apc.18; 3) mais lorsque viendra la fin (1 Thess. 4; 16-17) ces mêmes marchands (Ézéchiel 37; 3) pleureront et seront dans le deuil à cause de la Babylone, car plus personne n`achètera leur cargaison d`or, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d`écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d`objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre (Apc.18; 12) ni leurs cargaisons de cinnamome, d`aromates, de parfums, de myrrhe, d`encens, de vin. d`huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d`âmes d`hommes (vs.13).
Toutes ces choses de grandes valeurs et magnifiques seront perdues pour toi " Babyloniens " dont l`arbre du songe de Nebucadnetsar (Daniel 4; 10) couvre toute l`histoire des nations depuis Nemrod, vaillant chasseur devant l`Éternel (Genèse 10; 9) jusqu`au dernier roi qui doit venir (Apc.17; 10) et qui subsistera peu de temps, car Dieu a mis dans leurs coeurs d`exécuter son dessein, un même dessein, et de donner leur royauté à la bête (satan, serpent, dragon, qui est le père de l`orgueuil et du mensonge chez les nations (Ézéchiel 28; 13-18): Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir ses désirs (Jean 8; 44).
À suivre
Une vérité connue, mais non vécue, est toujours perdue, Marc.
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