Le phare de la Vérité

Message évangélique

posté le 10-01-2016 à 18:41:52

L`Islam au dernier jour (suite 7)

Dans tous les temps, de nombreux disciples du Seigneur ont considéré l'union de l'Église à l'État comme contraire à l'enseignement du Christ. Partout où l'Église a joui de l'appui du gouvernement, elle s'en est servi pour supprimer par la force tous ceux qui ont désapprouvé son système, ou ont refusé, en quelque manière, de se plier à ses ordres. La majorité donc, soit par indifférence, soit par intérêt ou par crainte, a fini par se soumettre à l'Église, au moins d'une façon extérieure.
Apparition du Mahométisme
Des événements plus importants, ayant aussi affaire à la question des images, se présentèrent à cette époque comme le développement inattendu d'un faible commencement. En 571, Mahomet naquit à La Mecque et, à sa mort en 632, la religion islamique, dont il était le fondateur et le prophète, s'était étendue à la majeure partie de l'Arabie. L'islamisme (du mot islam, soumission à la volonté de Dieu) a pour credo: «Dieu seul est Dieu et Mahomet est Son prophète». Il répudie absolument les statues ou images de toutes sortes. Son livre, le Coran, renferme beaucoup de références confuses aux personnes et aux événements mentionnés dans la Bible. Abraham, comme Ami de Dieu, Moïse, la Loi de Dieu, Jésus, l`Esprit de Dieu, sont tous vénérés, mais seulement après Mahomet le Prophète de Dieu, qui les surpasse en grandeur. 
La prophétie de Ésaü et Jacob (Genèse 25; 22) s`accomplira donc sous le chapeau des religions des derniers siècles.
Cette religion fit son chemin par la force de l'épée (habile chasseur, vs.27)  et amena une irrésistible énergie dans cette croyance nouvelle, que, moins d'un siècle après la mort de Mahomet, elle exerçait sa domination de l'Inde à l'Espagne. Le choix à faire entre la conversion ou la mort fut un moyen efficace de grossir les rangs de l'Islam. Beaucoup cependant moururent plutôt que de renier leur chrétienté, Dans l'Afrique du Nord, spécialement, où les églises abondaient et où tant de chrétiens avaient souffert le martyre au temps des persécutions de l'Empire romain, une grande proportion de la population fut anéantie. Le mahométisme était un jugement de l'idolâtrie, (envers les descendants Israélites) qu'elle fût païenne ou chrétienne.
L`Islam est devenue une religion abrahamique s'appuyant sur le dogme du monothéisme absolu (l'adoration du Dieu unique sans lui attribuer aucun associé; il n`y a pas de Parole faite chair (Jean 1; 14) donc pas de premier né = = Jésus-Christ est le premier-né de toute la création non pas parce qu'il a été créé le premier mais parce que tout ce qui existe a été créé par lui.
Colossiens 1:16 car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui; ce qui amène Jésus-Christ à être Dieu (Ésaïe 9; 5) ce qui est bien loin d`être la source du Coran, considéré comme le recueil de la parole de Dieu (arabe : الله, Allah) révélée à Mahomet, identifié par les adhérents de l'islam comme étant le dernier prophète de Dieu, au 7* siècle en Arabie. Un adepte de l'islam est appelé un musulman. L'islam a pour fondement et enseignement principal le tawhid (monothéisme, unicité), c'est-à-dire qu'elle revendique le monothéisme le plus épuré où le culte est voué exclusivement à Dieu (mais quel Dieu ?).
La religion musulmane se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim)4,5,6, c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah, ce qui cause un grand froid avec toutes les autres religions croyant en Dieu.
Ainsi, l'Ancien Testament en a conservé des traces évidentes.  Combien d'adorateurs du Seigneur, anges ou hommes, portent en leurs noms le signe de leur soumission à Dieu: Gabri-ël, Micha-ël, Isma-ël, Isra-ël.
Dieu est appelé El, ou Elah.  Le nom Elohim revient plusieurs fois dans l'Ancien Testament pour désigner le Dieu des Hébreux.  
Selon le Coran, Dieu s'est révélé à Moussa (Moïse)  sous le nom "Allah" :
Puis, lorsqu'il y arriva, il fut interpellé: { Moïse ! Je suis ton Seigneur. Enlève tes sandales: car tu es dans la vallée sacrée Tuwa. Moi, Je t'ai choisi. Ecoute donc ce qui va être révélé. Certes, c'est Moi Allah: point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salat pour le souvenir de Moi.}  [Sourate 20 Ta-Ha Versets 11-14]
Selon le Coran également, Aissa (Jésus)  nommait Dieu de la même façon, lorsqu'il recommandait aux enfants d'Israël :
{ Allah est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. }
 [Sourate 3. La famille d'Imran (Al-Imran) Verset 51]
Ismaël (en hébreu : ישׁמעאל Išma`e’l « Dieu a entendu [ma demande] » ; en arabe : إسماعيل Ismāʿīl) est un personnage de la Genèse et du Coran. Il est le premier fils d'Abraham, dont la femme Sarah est alors stérile. Sa mère Agar est une servante égyptienne de Sarah ; cette union est suggérée à Abraham par Sarah elle-même.
Abraham accepte la proposition de Sarah qui, pour avoir un fils, lui donne sa servante égyptienne Agar comme femme. Tombée enceinte, Agar méprise Sarah, qui la maltraite en retour. Agar fuit dans le désert, où un ange lui dit de rentrer et d'obéir à Sarah. Il lui prédit une descendance nombreuse et lui dit d'appeler son fils Ismaël car Dieu a entendu son humiliation. Cette rencontre a lieu au puits Lakhaï-roï, entre Qadès et Béréd. Agar enfante Ismaël lorsqu'Abraham a 86 ans (Gen. 16; 16).
A suivre
Nous sommes heureux et bénis si nous sommes remplis d'espérance. Marc.

 


 
 
posté le 03-01-2016 à 18:45:16

L`Islam au dernier jour (suite 6)

Ne connaissant pratiquement rien des directives de Paul pour l`Église, la conversion d`Augustin aux chrétiens de Rome, causa la plus grande joie, mais non l'étonnement de sa mère Monique, qui mourut en paix, un an plus tard.
Durant leur voyage de retour en Afrique, Augustin fut baptisé par Ambroise de Milan(387) et devint plus tard évêque d'Hippone(aujourd'hui Bône), en Afrique du Nord (395).
La controverse occupa une grande partie de sa vie si remplie. Il vécut à l'époque où l'Empire d'Occident était près de disparaître. De fait, lorsqu'il mourut, une armée de Barbares assiégeait la ville d'Hippone. Ce fut la chute de l'Empire d'Occident qui l'amena à écrire son fameux livre, la «Cité de Dieu». Le titre complet de cet ouvrage en explique le but: «Bien que la plus grande cité du monde soit tombée, la Cité de Dieu demeure à jamais.» Toutefois l'enseignement qui découle de son point de vue sur la Cité de Dieu eut des conséquences désastreuses sur les esprits, car sa grande renommée ne pouvait qu'intensifier les effets nuisibles de ses erreurs. Plus que tout autre, il énonça la doctrine du salut par l'Église seule, au moyen des sacrements, il enleva le salut des mains du Sauveur pour le confier à des mains d'hommes.
L'Église de Christ souffrit, non seulement de la violence des persécuteurs et des séductions du pouvoir temporel, mais aussi des assauts des fausses doctrines. Du troisième au cinquième siècle, on voit s'affirmer quatre formes d'erreur, d'un caractère si fondamental que leurs effets se font encore sentir aujourd'hui dans l'Église et dans le monde.
Le déclin spirituel des églises, leur infidélité au modèle du Nouveau Testament, leur mondanité croissante, leur asservissement au système humain et leur tolérance du péché provoquèrent, comme nous l'avons vu, des efforts pour les réformer ou pour en établir de nouvelles. Les mouvements momtaniste et donatiste le prouvent. D'autre part, quelques chercheurs de sainteté et de communion avec Dieu décidèrent de se retirer de tout contact avec les hommes. 
L'état du monde, alors dévasté par les barbares, et celui de l'Église, détournée de son propre témoignage ici-bas, amenèrent ces chrétiens sans Christ, à désespérer, soit de la communion journalière avec Dieu, soit d'une union réelle avec les fidèles disciples de Christ dans les églises. 
Ils se retirèrent donc dans des lieux déserts pour y vivre en ermites, pensant que là, libérés des distractions et des tentations de la vie ordinaire, ils pourraient, dans la contemplation, obtenir cette vision et cette connaissance de la Parole de Dieu après laquelle soupiraient leurs âmes, mais influencés par l'enseignement du jour - le mal s'associant à la matière - ils comptaient sur une grande frugalité et sur des exercices ascétiques pour assujettir le corps qui, selon eux, était un réel obstacle à la vie spirituelle, mais aucun sacrifice chez l`homme ne peut amener la sanctification dans son être, seul le sang de Jésus-Christ a le pouvoir de l`éloigner (sortir) du péché que peut commettre un humain, surtout celui de l`idolatrie.
L'idolâtrie est l'adoration d'une image, d'un astre, d'une idée ou d'un objet. Elle est couramment pratiquée chez les animistes et chez les polythéistes chez qui la représentation des divinités est généralisée, dont Rome prendra le modèle en élevant des saints et des saintes dans son milieu.
Les divers ordres monastiques qui surgirent se développèrent sur les mêmes lignes. Après avoir commencé par la pauvreté et le plus sévère renoncement, ils devinrent riches et puissants, relâchèrent leur discipline et se complurent dans l'amour de leurs aises et la mondanité. Parfois une réaction se produisait. Quelqu'un formait un ordre nouveau préconisant l'absolue humiliation de la chair; mais les mêmes faits se répétaient. Parmi ces réformateurs, citons Bernard de Cluny, au début du sixième siècle, et Etienne Harding de Citeaux, au onzième siècle. Dans ce monastère cistercien, Bernard, plus tard abbé de Clairvaux, passa une partie de sa jeunesse. Il finit par surpasser en influence les rois et les papes. Mais ce sont surtout quelques-uns de ses hymnes qui constituent le plus durable monument élevé à sa mémoire.
Nombre de femmes se retirèrent aussi du monde dans les couvents. Ces maisons religieuses, soit pour hommes, soit pour femmes, furent, durant les temps sombres et troublés du moyen âge, des sanctuaires pour les faibles et des centres d'érudition au sein de la barbarie dominante. On y copiait, traduisait et lisait les Écritures. Mais la paresse et l'esprit d'oppression y régnaient aussi, et les ordres religieux devinrent, entre les mains des papes, des moyens efficaces pour persécuter tous ceux qui s'efforçaient de réédifier les églises de Dieu sur leur fondement originel; sans moi dit Christ, vous ne pouvez rien faire (Jean 15; 5-11).
À suivre
Nous sommes heureux et bénis si nous sommes remplis d'espérance. Marc

 


 
 
posté le 27-12-2015 à 18:36:33

L`Islam au dernier jour (suite 5)

La prééminence des évêques se voyant universels, et surtout métropolites de certaines églises (capitales) favorisa grandement les relations de l'Église avec les autorités civiles. Constantin lui-même, tout en conservant l'ancienne dignité impériale de grand prêtre de la religion païenne, se chargea du rôle d'arbitre des églises se voulant chrétiennes (Actes 11; 26) et de la personnalité terrestre de Christ, plutôt que de celle de sa divinité (Jean 4; 24).
L'Église et l'État ne tardèrent pas à être étroitement associés, et très vite, la puissance de l'État fut à la disposition des chefs de l'Église Romaine pour sanctionner leurs décisions. C'est ainsi que les persécutés devinrent promptement persécuteurs.
Constantin Sylvestre, alors évêque de Rome, faisait remonter son existence (état-civile) et leur continuité aux assemblées primitives, scripturaires, des jours apostoliques, ayant conservé leur pureté durant la période où tant d'églises s'associèrent au pouvoir séculier. Pour toutes il y eut bientôt un renouveau de persécution, venant cette fois-ci, non pas de l'empire païen de Rome, mais de l'Église officielle, investie de la puissance de l'État christianisé.
Tant que l'Église était restée séparée de l'État, elle avait été un puissant témoin du Christ dans le monde et avait introduit constamment de nombreux convertis dans sa sainte communion. Mais lorsque, déjà affaiblie pour avoir obéi à des conducteurs humains plutôt qu'au St-Esprit, elle devint soudainement partenaire de l'État, elle en partagea la souillure et la dégradation.
Très vite, le clergé aspira à des positions lucratives et éminentes, au même titre que les fonctionnaires de la Cour, tandis que dans les congrégations où prévalait l'élément impie, les avantages matériels d'un christianisme de surface changeaient la pureté des églises persécutées en mondanité. L'Église devint ainsi incapable d'enrayer la marche d`un  monde religieux vers la corruption.
Alors arriva Augustin qui fut baptisé par Ambroise de Milan(387) et devint plus tard évêque d'Hippone (aujourd'hui Bône), en Afrique du Nord (395).
La controverse occupera une grande partie de la vie d`Augustin si remplie. Il vécut à l'époque où l'Empire d'Occident qui était près de disparaître. De fait, lorsqu'il mourut, une armée de Barbares assiégeait la ville d'Hippone. Ce fut la chute de l'Empire d'Occident qui l'amena à écrire son fameux livre, la «Cité de Dieu». Le titre complet de cet ouvrage en explique le but: «Bien que la plus grande cité du monde soit tombée, la Cité de Dieu demeure à jamais.» Toutefois l'enseignement qui découle de son point de vue sur la Cité de Dieu eut des conséquences désastreuses sur les esprits, car sa grande renommée ne pouvait qu'intensifier les effets nuisibles de ses erreurs. Plus que tout autre,il énonça la doctrine du salut par l'Église seule, au moyen des sacrements.Enlever le salut des mains du Sauveur pour le confier à des mains d'hommes; interposer entre le Sauveur et le pécheur un système imaginé par l'homme: n'est-ce pas là une flagrante opposition à la révélation de l'Evangile ? Christ a dit: «Venez à moi», et aucun prêtre, aucune église n'a le droit d'intervenir.
En résumé, au cours des trois premiers siècles de son histoire, l'Église avait prouvé qu'aucune puissance terrestre ne saurait l'écraser. Les attaques du dehors n'avaient pu la vaincre. Elle avait amené à la conversion les témoins de ses souffrances et même ses persécuteurs. Elle avait augmenté plus rapidement quelle n'avait diminué. La période suivante, d'environ deux siècles, montra que l'union de l'Église et de l'État, même lorsque l'Église détient le pouvoir du plus puissant empire, ne peut sauver l'État de la destruction. Car en abandonnant la position qui s'attache à son nom même, «Ecclésia», - appelée hors du monde, - sa séparation pour Christ, elle perd la force qui découle pour elle de la soumission à son Seigneur, en l'échangeant contre une autorité terrestre qui lui est fatale.
Le sacerdotalisme déclare que l'Église seule peut communiquer le salut au moyen des sacrements administrés par les prêtres. A cette époque, le terme «Église» s'appliquait à la seule Église romaine. Toutefois cette doctrine, qui devint la sienne, a été. et est encore proclamée par bien d'autres systèmes religieux, petits et grands. 
Or, rien n'est plus nettement et plus constamment enseigné par le Seigneur et ses apôtres, que le salut du pécheur est gratuitement accordé par la foi au Fils de Dieu, à Sa mort expiatoire et à Sa résurrection. Une église, ou un groupement qui prétend monopoliser le salut, - des hommes qui s'arrogent le droit d'introduire les âmes dans le Royaume de Dieu, ou de les en exclure, -des sacrements, ou des rites considérés comme indispensables au salut: tout cela constitue une tyrannie, source de souffrance inouïe pour l'humanité. L'âme tâtonne dans les ténèbres. Elle ne peut avancer sur la voie du salut, ouverte par Christ seul à tous ceux qui croient en Lui.
L'Église de Christ souffrit, non seulement de la violence des persécuteurs et des séductions du pouvoir temporel, mais aussi des assauts des fausses doctrines. Du troisième au cinquième siècle, on voit s'affirmer quatre formes d'erreur, d'un caractère si fondamental que leurs effets se font encore sentir aujourd'hui dans l'Église et dans le monde.
St-Augustin dans son zèle pour l'unité de l'Église et dans son horreur de toute divergence de doctrine, ou différence de forme, perdit de vue l'unité vivante, spirituelle et indestructible de l'Église, ou Corps de Christ, unissant tous ceux qui, par la nouvelle naissance d`une repentance sincère d`une vie d`erreur, s`engage à l`obéissance des Paroles du Christ afin de participer à la vie de Dieu, ne comprit donc pas que les églises (Assemblées) de Dieu peuvent pratiquement exister partout et en tous temps, chacune d'elles se maintenant en relation directe avec le Seigneur par les révélations écrites du Saint-Esprit, tout en restant en communion les unes avec les autres, malgré la faiblesse humaine,  et les degrés divers de connaissance des Écritures dans les pratiques d`Assemblées (1 Cor.14; 26-40) .....« Marchons... loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies, revêtons-nous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayons pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » 
À suivre
Nous sommes heureux et bénis si nous sommes remplis d'espérance. Marc

 


 
 
posté le 20-12-2015 à 18:56:02

L`Islam au dernier jour (suite 4)

En 315 de notre ère s`établira la première loi antisémite dans l'empire christianisé: le prosélytisme juif est interdit, sous peine de mise à mort sur le bûcher. Les mises à mort sur le bûcher deviendront une passion chez le peuple, dont Jeanne-d`Arc en France (1412-1431) et Louis Riel au Canada (1844-1885) que religion et politique condamneront vers la  fin de cette loi.
Ce furent d'abord les juifs qui annoncèrent l'Evangile à leurs coreligionnaires, en prêchant fréquemment dans les synagogues. La synagogue a été le moyen simple et effectif par lequel le sentiment national et l'unité religieuse du peuple juif ont été préservés à travers les siècles de la dispersion parmi les nations. La puissance de la synagogue dérive des Écritures de l'Ancien Testament, et son influence est démontrée par le fait que les juifs, depuis leur dispersion, n'ont jamais été anéantis ou absorbés par les nations. Le but que poursuit la synagogue est essentiellement la lecture des Écritures, l'enseignement de ses préceptes et la prière. Son origine remonte à des temps anciens. Au psaume 74: 4 et 8, nous lisons cette plainte. «Ces adversaires ont rugi au milieu de ton temple... Ils ont brûlé dans le pays tous les lieux saints». Lors du retour de la captivité, Esdras réorganisa les synagogues. Plus tard, la dispersion des juifs rehaussa l'importance de ces lieux de culte. Quand les Romains eurent détruit le temple de Jérusalem, centre du culte israélite, les synagogues, largement disséminées en divers lieux, devinrent un lien indestructible qui survécut à toutes les persécutions subséquentes. Au centre de toute synagogue se trouve l'arche qui renferme les Écritures, et, à côté, le pupitre d'où elles sont lues. En l'an 135, A. D. Barcochebas agitateur juif qui parut sous le règne d'Hadrien. De concert avec le rabbin' Akiba, se prétendit le Messie et excita parmi les Juifs une révolte contre les Romains. Il fut vaincu et tué après une longue résistance, avec un nombre immense de Juifs, ceux qui survécurent furent à jamais chassés de Jérusalem.
Les Juifs firent de nombreux efforts pour délivrer la Judée du joug romain. Après une courte période de succès apparent, cette tentative échoua comme d'autres et fut suivie de terribles représailles. Mais si l'emploi de la force ne put lui procurer la liberté, le peuple juif fut préservé d'extinction en se réunissant autour des Écritures, centre de sa vie religieuse.
L'analogie et la relation des synagogues avec les églises sont évidentes. Jésus s'est constitué le centre de chacune des assemblées répandues dans le monde, car Il a dit «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux» (Matth. 18. 20), et Il a donné les Écritures pour servir de règle permanente aux croyants. C'est la raison pour laquelle il a été impossible de faire disparaître le témoignage Évangélique. Les églises (Assemblées) détruites dans un endroit ont réapparu ailleurs.
Lorsque l'Église entra en contact avec l'Empire romain, il s'ensuivit un conflit au cours duquel toutes les ressources de cette grande puissance s`épuisèrent en vains efforts pour vaincre ceux qui jamais ne résistaient ou ne se vengeaient, mais supportaient tout pour l'amour du Seigneur, dont ils suivaient les traces. Si divisées que fussent les Assemblées, par leurs vues ou leurs pratiques, elles restaient unies dans la souffrance et la victoire. Bien que ces Évangéliques fussent reconnus comme de loyaux sujets de l'Empire, leur foi leur interdisait d'offrir de l'encens ou des hommages divins soit à l'empereur, soit aux idoles (Saints, Saintes) ils étaient considérés comme des rebelles. Le fait que l'idolâtrie pénétrait la vie journalière du peuple, sa religion, ses affaires, ses plaisirs, faisait que ces Évangéliques étaient haïs parce que séparés de leur entourage. On prit contre eux de sévères mesures, d'abord intermittentes et locales. Mais, à la fin du premier siècle, le christianisme était considéré comme illégal. La persécution devint systématique et s'étendit à tout l'Empire. Il y eut parfois de longues périodes de répit, mais, à chaque retour de sévérité, la persécution augmentait en violence. Les Évangéliques subirent la perte de tous leurs biens. Ils furent emprisonnés et mis à mort en très grand nombre. Puis on trouva des raffinements de cruauté pour intensifier leur châtiment. On récompensa les espions et ceux qui reçurent des Évangéliques chez eux durent partager leur sort. On détruisit en outre toutes les portions des Écritures sur lesquelles on put mettre la main. Au début du quatrième siècle, cette guerre étrange entre le puissant empire mondial et ces églises, passives mais invincibles - parce quelles «n'aimèrent pas leur vie jusqu'à craindre la mort» - semblait ne pouvoir prendre fin que par la destruction totale de ses Assemblées Évangliques.
Alors survint un événement qui mit soudainement un terme à ce long et terrible conflit. Les luttes intestines, qui secouaient l'Empire romain, se terminèrent en 312 par une victoire décisive de l'empereur Constantin. Immédiatement après son entrée à Rome, il promulgua un édit qui mettait fin à la persécution contre les Évangéliques. Un an plus tard, l'Édit de Milan accordait à tout homme la liberté de suivre la religion de son choix.
C'est ainsi que l'Empire romain fut vaincu dans sa lutte contre les évangéliques, grâce à la fidélité de tous les vrais croyants. Leur longue endurance réussit à changer l'hostilité acharnée du monde romain, d'abord en pitié, puis en admiration. Les religions païennes ne furent pas persécutées au début, mais, étant privées de l'appui de l'État, elles déclinèrent progressivement. La profession du christianisme fut encouragée. Des lois, abolissant les abus et protégeant les faibles, amenèrent une mesure de prospérité inconnue jusqu'alors. Les Assemblées Évangéliques, libérées de toute persécution, entrèrent dans une nouvelle expérience. Beaucoup d'entre elles avaient conservé leur pureté primitive, mais beaucoup aussi avaient été affectées par les profonds changements intérieurs que nous avons signalés et différaient grandement des Assemblées du temps apostolique. Les effets de ces transformations se manifestèrent nettement lorsqu'elles élargirent leurs cadres.
À suivre
Nous sommes heureux et bénis si nous sommes remplis d'espérance. Marc

 


 
 
posté le 13-12-2015 à 19:37:04

L`Islam au dernier jour (suite 3)

Aucun sacrifice ne doit être consenti dans l`espérance qu`il aidera à mon salut, mais bien parce que ma foi est conforme à la sanctification de mon être entier, par les Paroles et Enseignements de Celui qui a créé le ciel et la terre qui passeront, mais dont les Paroles ne passeront pas (Matthieu 24; 35).
Heureusement que Dieu ne tient pas compte des temps d`ignorance (Actes 17; 30) car autrement des milliards et des milliards d`être humains sincèrement trompés par les enseignements de l`ennemi qui ne se tient pas dans la Vérité (Jean 8; 44)  auraient souffert et souffriraient inutilement.
Paul dans Colossiens 1; 24-29, explique pourquoi souffrir, et pour qui ? Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j'achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l'Église, 25 Dont j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, 26 Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant  manifesté à ses saints; 27 A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils; savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire. 28 C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. 29 C'est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi.
Les souffrances à cause du vouloir vivre sans péché selon les Paroles et enseignements du Christ, m`unissent en quelque sorte aux souffrances du fils de Dieu, et m`incorpore dans le corps visible de son Église (2 ou 3 réunis en mon nom, Matthieu 18; 20).
Le premier concile chrétien hors des instructions (Épitres) des apôtres, unira 19 évêques et 24 prêtres à Elvira, dans le Sud de l'Espagne, qui fixeront les premiers canons de l'église Romaine qui parviendra jusqu'à nous. Ces canons prévoient des peines sévères pour une série de "péchés". Pour certains, comme le divorce, et l'adoration de dieux autres que le Dieu chrétien sera de l'idolâtrie et entraînera l'expulsion définitive de l'église. Pour les péchés moins graves, la punition est l'exclusion de la communion pour des périodes allant jusqu'à 10 ans, il y aura aussi des délits punissables d'excommunications de plusieurs années, dont on trouve, entre autre: laisser bénir sa récolte par un juif ou partager un repas avec un juif. Le concile jette ainsi les bases dans le droit canon de l'antisémitisme chrétien, dont les effets dévastateurs se déploieront en force dès le IVème siècle et dureront jusqu'au XXème siècle.
C'est également à ce concile que les prélats chrétiens décident officiellement que tout catholique romain mis à mort pour participation à des destructions de temples ou de statues de déités non chrétiennes a droit au titre - évidemment posthume - de martyr.
Hors des conciles, des leaders chrétiens prendront très vite des positions très dures à l'égard des Juifs. Origène, le fondateur du mouvement monastique égyptien, écrira que "Le sang de Jésus retombe non seulement sur les Juifs de l'époque mais sur toutes les générations de Juifs jusqu'à la fin du monde". Son contemporain Saint Jean Chrysostome écrira lui pour sa part "La synagogue est un bordel, une tanière de bêtes impures (...) jamais un juif n'a prié Dieu. (...) Ils sont possédés des démons".
C'est dans cette période que l'étrange obsession des chrétiens pour le sexe commence à déployer ses effets dévastateurs. Le même Origène, incapable de contrôler ses obsessions, prend à la lettre le bon mot de Jésus "car il y en a qui se font eunuques pour le royaume des cieux" et commet un geste irréparable sur sa personne.
L'eunuque Origène fonde sur son obsession du sexe un grand mouvement de masse: le mouvement monastique, qui perdure encore aujourd'hui: des centaines, puis des milliers de fanatiques, dont certains, au début, imiteront le geste tragique d'Origène sur leur personne, quittent les villes d'Égypte pour s'installer dans des grottes, puis des monastères dans le désert. Dés le début, ils accorderont refuge à leurs coreligionnaires recherchés par la justice criminelle, et sortirons périodiquement de leurs tanières pour porter la terreur en ville lorsque les autorités religieuses le leur demandent. Ce sont ainsi des moines qui assassineront Hypatia. On peut imaginer la terreur des populations urbaines lorsqu'elles voyaient arriver, surgissant du désert, ces hordes de moines hirsutes, sales, vêtus de lambeaux de paux de bêtes, et prêts à tout et à toute violence pour accomplir la volonté de leur dieu.
La tradition d'utiliser les moines pour des actions de terrorisme se maintiendra dans l'église catholique: Au Moyen Âge, elle fera appel aux Franciscains et Dominicains pour l'inquisition. Pendant la deuxième guerre mondiale, les Franciscains croates sortiront de leurs tanières pour travailler comme gardiens, bourreaux et, même, chefs de camps de concentration. Cette tradition du moine revenant dans la civilisation pour y semer la terreur du Christ prend ainsi ses racines au tout début de l'histoire chrétienne et perdure encore aujourd'hui.
En 312 se fera la prise de pouvoir par les chrétiens romains: Au terme d'une guerre civile, Constantin prend le pouvoir. Peu après, il se converti officiellement au christianisme, et "autorise" dans un premier temps le culte du Dieu unique chrétien par l'Édit de Milan: c'est le début de la persécution religieuse en Europe. N`est-ce pas ce que semble vouloir faire vivre de nos jours, les adeptes du Coran, aux adeptes de toute autre religion ?
Peu à peu, les cultes de dieux autres que ceux du Dieu chrétien seront interdits. Les sanctuaires classiques seront détruits, ou convertis en églises chrétiennes. A la fin du 4* siècle, il n'y aura plus aucun temple païen dans tout le bassin méditerranéen.
À suivre
Nous sommes heureux et bénis si nous sommes remplis d'espérance. Marc

 


 
 
 

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