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Titre du blog : Le phare de la Vérité
Auteur : Grive
Date de création : 04-09-2011
 
posté le 20-12-2015 à 18:56:02

L`Islam au dernier jour (suite 4)

En 315 de notre ère s`établira la première loi antisémite dans l'empire christianisé: le prosélytisme juif est interdit, sous peine de mise à mort sur le bûcher. Les mises à mort sur le bûcher deviendront une passion chez le peuple, dont Jeanne-d`Arc en France (1412-1431) et Louis Riel au Canada (1844-1885) que religion et politique condamneront vers la  fin de cette loi.
Ce furent d'abord les juifs qui annoncèrent l'Evangile à leurs coreligionnaires, en prêchant fréquemment dans les synagogues. La synagogue a été le moyen simple et effectif par lequel le sentiment national et l'unité religieuse du peuple juif ont été préservés à travers les siècles de la dispersion parmi les nations. La puissance de la synagogue dérive des Écritures de l'Ancien Testament, et son influence est démontrée par le fait que les juifs, depuis leur dispersion, n'ont jamais été anéantis ou absorbés par les nations. Le but que poursuit la synagogue est essentiellement la lecture des Écritures, l'enseignement de ses préceptes et la prière. Son origine remonte à des temps anciens. Au psaume 74: 4 et 8, nous lisons cette plainte. «Ces adversaires ont rugi au milieu de ton temple... Ils ont brûlé dans le pays tous les lieux saints». Lors du retour de la captivité, Esdras réorganisa les synagogues. Plus tard, la dispersion des juifs rehaussa l'importance de ces lieux de culte. Quand les Romains eurent détruit le temple de Jérusalem, centre du culte israélite, les synagogues, largement disséminées en divers lieux, devinrent un lien indestructible qui survécut à toutes les persécutions subséquentes. Au centre de toute synagogue se trouve l'arche qui renferme les Écritures, et, à côté, le pupitre d'où elles sont lues. En l'an 135, A. D. Barcochebas agitateur juif qui parut sous le règne d'Hadrien. De concert avec le rabbin' Akiba, se prétendit le Messie et excita parmi les Juifs une révolte contre les Romains. Il fut vaincu et tué après une longue résistance, avec un nombre immense de Juifs, ceux qui survécurent furent à jamais chassés de Jérusalem.
Les Juifs firent de nombreux efforts pour délivrer la Judée du joug romain. Après une courte période de succès apparent, cette tentative échoua comme d'autres et fut suivie de terribles représailles. Mais si l'emploi de la force ne put lui procurer la liberté, le peuple juif fut préservé d'extinction en se réunissant autour des Écritures, centre de sa vie religieuse.
L'analogie et la relation des synagogues avec les églises sont évidentes. Jésus s'est constitué le centre de chacune des assemblées répandues dans le monde, car Il a dit «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux» (Matth. 18. 20), et Il a donné les Écritures pour servir de règle permanente aux croyants. C'est la raison pour laquelle il a été impossible de faire disparaître le témoignage Évangélique. Les églises (Assemblées) détruites dans un endroit ont réapparu ailleurs.
Lorsque l'Église entra en contact avec l'Empire romain, il s'ensuivit un conflit au cours duquel toutes les ressources de cette grande puissance s`épuisèrent en vains efforts pour vaincre ceux qui jamais ne résistaient ou ne se vengeaient, mais supportaient tout pour l'amour du Seigneur, dont ils suivaient les traces. Si divisées que fussent les Assemblées, par leurs vues ou leurs pratiques, elles restaient unies dans la souffrance et la victoire. Bien que ces Évangéliques fussent reconnus comme de loyaux sujets de l'Empire, leur foi leur interdisait d'offrir de l'encens ou des hommages divins soit à l'empereur, soit aux idoles (Saints, Saintes) ils étaient considérés comme des rebelles. Le fait que l'idolâtrie pénétrait la vie journalière du peuple, sa religion, ses affaires, ses plaisirs, faisait que ces Évangéliques étaient haïs parce que séparés de leur entourage. On prit contre eux de sévères mesures, d'abord intermittentes et locales. Mais, à la fin du premier siècle, le christianisme était considéré comme illégal. La persécution devint systématique et s'étendit à tout l'Empire. Il y eut parfois de longues périodes de répit, mais, à chaque retour de sévérité, la persécution augmentait en violence. Les Évangéliques subirent la perte de tous leurs biens. Ils furent emprisonnés et mis à mort en très grand nombre. Puis on trouva des raffinements de cruauté pour intensifier leur châtiment. On récompensa les espions et ceux qui reçurent des Évangéliques chez eux durent partager leur sort. On détruisit en outre toutes les portions des Écritures sur lesquelles on put mettre la main. Au début du quatrième siècle, cette guerre étrange entre le puissant empire mondial et ces églises, passives mais invincibles - parce quelles «n'aimèrent pas leur vie jusqu'à craindre la mort» - semblait ne pouvoir prendre fin que par la destruction totale de ses Assemblées Évangliques.
Alors survint un événement qui mit soudainement un terme à ce long et terrible conflit. Les luttes intestines, qui secouaient l'Empire romain, se terminèrent en 312 par une victoire décisive de l'empereur Constantin. Immédiatement après son entrée à Rome, il promulgua un édit qui mettait fin à la persécution contre les Évangéliques. Un an plus tard, l'Édit de Milan accordait à tout homme la liberté de suivre la religion de son choix.
C'est ainsi que l'Empire romain fut vaincu dans sa lutte contre les évangéliques, grâce à la fidélité de tous les vrais croyants. Leur longue endurance réussit à changer l'hostilité acharnée du monde romain, d'abord en pitié, puis en admiration. Les religions païennes ne furent pas persécutées au début, mais, étant privées de l'appui de l'État, elles déclinèrent progressivement. La profession du christianisme fut encouragée. Des lois, abolissant les abus et protégeant les faibles, amenèrent une mesure de prospérité inconnue jusqu'alors. Les Assemblées Évangéliques, libérées de toute persécution, entrèrent dans une nouvelle expérience. Beaucoup d'entre elles avaient conservé leur pureté primitive, mais beaucoup aussi avaient été affectées par les profonds changements intérieurs que nous avons signalés et différaient grandement des Assemblées du temps apostolique. Les effets de ces transformations se manifestèrent nettement lorsqu'elles élargirent leurs cadres.
À suivre
Nous sommes heureux et bénis si nous sommes remplis d'espérance. Marc