Écris à l`ange de l`Église de Smyrne (Apc.2; 8)
Rares sont les villes autant chargées d’histoire qu’Izmir, l’ex-Smyrne. Histoire d’une cité, fondée par les Grecs, qui périclitera au fil des attaques et des pillages. Histoire, ensuite, d’un florissant commerce maritime largement aux mains des étrangers, l’Asie venant y trafiquer les marchandises européennes, et réciproquement; cargaison d`or. d`argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d`écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d`objets d`ivoire, de toute espèce d`objets en bois très précieux, en airain, en fer, en marbre, etc. etc.
Histoire cosmopolite où, sous les Ottomans, musulmans, chrétiens et juifs coexistent souvent pacifiquement. Mais histoire, aussi, de massacres et de contre-massacres.
İzmir est la forme turque moderne du nom Smyrne, ville connue depuis l’Antiquité (comme İznik pour Nicée). La forme Smyrne a été longtemps préférée en français à la forme turque qui ne s'est imposée qu’au 20* siècle. Aucun gentilé formé sur Izmir n'est signalé. Les noms de famille algériens Zmir, Zemirli, Zmirli, Zermirline... proviennent de la ville d'Izmir.
Smyrne fut fondée quelques décennies après le Déluge, vers 2500 avant J.-C. par les « Lélèges », sur le site de Tepekule près de l'actuelle Bayraklı. Son nom proviendrait de celui d’une reine amazone. Entre 2000 et 1200 av. J.-C. elle fit partie du royaume hittite puis, à la suite de l’effondrement de l'État hittite face aux attaques des Phrygiens, elle fut occupée par des Éoliens émigrés de Grèce vers l'Anatolie au XI* siècle av. J.-C., puis par des Ioniens. (Wikipédia)
Au X* siècle avant J.-C., naît une première cité grecque sur le site de Bayrakli. Ateliers de potiers, temple dédié à Athéna : la ville appartient à la ligue des cités ioniennes et se distingue grâce à un nommé Onomastos, champion de pugilat à l'Olympiade de 688 avant J.-C.
Le désastre survient en 545 : l'armée perse prend Smyrne et la détruit. Pendant près de deux siècles, l'endroit est presque abandonné, jusqu'à la seconde fondation de Smyrne, vers 310 avant J.-C., sur les pentes du mont Pagos. La légende attribue sa recréation à Alexandre le Grand. D'abord indépendante, puis conquise par la dynastie des Séleucides avant de passer sous l'autorité du royaume de Pergame, Smyrne l'hellénistique devient romaine en 133 avant J.-C. et le demeurera des siècles.
Nous voyons l’île de Patmos avec des monastères païens, et une grotte où l’apôtre Saint-Jean aurait eu ses révélations. Il les a écrites dans le livre de l’Apocalypse, et nous avons abordé toute la tradition qui tourne autour de cette île.
Historique
La ville d’Izmir de nos jours, connue autrefois sous le nom de Smyrne, est une ville méditerranéenne, située en Turquie sur la mer Égée, autour d’un port naturel et dans une région fertile.
Izmir est le 2* plus grand port de Turquie après Istanbul, et la 3* ville du pays, avec ses trois millions d'habitants, après les villes d’Istanbul et d’Ankara. La cité fut d'abord grecque puis romaine. A l’époque des romains, elle était située beaucoup plus près du rivage, le bord de mer ayant depuis reculé.
La cité actuelle de Smyrne, Izmir, est une ville moderne, qui ressemble sur bien des points aux villes que nous connaissons et dans lesquelles nous vivons. On trouve de grands bâtiments et des façades couvertes de publicité.
L’art moderne a sa place dans la ville actuelle. Rien ne rappelle au premier regard que sous certains bâtiments contemporains, il y a l’ancienne ville de Smyrne qui est enfouie.
On trouve même sur certaines façades de bâtiments, des inscriptions qui pourraient nous faire croire que nous sommes en France, voire à Paris, tant parfois les ressemblances sont grandes avec nos villes. Toutefois, en regardant de plus près, on constate que certaines habitudes locales, dans les rues de cette ville moderne, ne sont pas tout à fait les nôtres, même si les gens s’affairent comme chez nous.
Aux abords de la ville les champs sont bien cultivés. On y trouve principalement des vignes, à perte de vue, car le raisin de cet endroit est très connu et apprécié.
Il y a aussi beaucoup de champs d’oliviers et d’orangers. Et souvent, il y a de grands domaines, avec au milieu une maison isolée et loin des villes. Ce qui démontre que la ville d’Izmir et ses environs sont très prospères.
Le premier Évêque de Smyrne; Polycarpe acceptera de se joindre aux Évêques qui sont a former le clergé chez le peuple chrétien du temps (Actes 11; 26) puisque le terme désignera les différentes institutions d'une (Assemblée) religion. Il n'y aura donc pas un clergé mais plusieurs clergés. Certains ministères chrétiens (évêques, presbytres, diacres) se regrouperont, à l'aube du troisième siècle autour d'un statut commun en un « clergé » chrétien.
Le mot, en ancien français clergié (X* siècle), provient du latin ecclésiastique clericatus, forgé sur clericus (clerc) qui signifie « homme d’église » (en grec klêrikos). Il désignait alors l’ensemble des « ecclésiastiques » d’une église, d’un pays, d’une ville.
Personne ne sait ni ne soupconne qu`ils sont à poser les bases d`une Église qui en viendra à se croire responsables des devoirs solennels divins sous une Constitution Romaine Universelle par un Crédo concis des principaux articles de Foi de ses croyances religieuses « Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible, je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré non pas créé, de même nature que le Père ; et par lui tout a été fait.
Il fallait que dans un monde aux centaines de dieux et déesses dans bien des peuples, qu`on en vienne en un seul, vrai, et unique Dieu au-dessus de tous les dieux connus, telque révélé à Moïse (Exode 20; 3) et plus tard à des prophètes (Psaumes 97; 7).
Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; qui par l’Esprit Saint, a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate; Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour conformément aux Ecritures, et il monta au ciel, où il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts, et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint (3* Personne) qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir........Amen
À suivre
Le péché, voilà le nuage qui ternit notre soleil Divin, Marc
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