posté le 27-04-2014 à 19:04:36
Les Choses cachées de Dieu ? (suite 6)
Est-ce bien comprendre les Paroles de Jésus, selon ce que rapporte Matthieu 26; 26-28, et ce que écrit Marc 14; 22-24, textuellement sur le sujet, ainsi que Luc 22; 19-20, et que Jean dans son livre écrit que la Parole a été faite chair (Jn.1; 14) cette Parole dont toutes choses ont été faites, cette Parole qui est la vie et la Lumière des hommes (Jean 1; 3-4).
L`explication de Paul concernant la chair et le sang de Christ, révèlerait-elle ce qui était caché pour Ignace ?
Car j`ai reçu du Seigneur, écrit Paul, ce que je vous ai enseigné; c`est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps (si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul (Jean 12; 24) mais, s`il meurt, il porte beaucoup de fruit) ceci est mon corps (grain de blé) qui est rompu (meurt) pour vous; faites ceci en mémoire de moi (1 Corinthiens 11; 23-24).
Jésus, aussi bien que Paul, ne disent pas que le pain devient sa chair, mais bien son corps (son lien) avec lequel les rachetés formerons un seul corps (Romains 12; 5) le temple spirituel du St-Esprit (1 Cor.6; 19) comme le pain est rompu, ainsi sera rompu sa vie de Fils de l`homme pour nous à la croix: faites ceci en mémoire du Christ, en mémoire de ce grain de blé qui fera germer le salut et la louange en présence de toutes les nations (Ésaïe 61; 11) voici, un homme, dont le nom est germe, germera dans son lieu (Galates 4; 4) et bâtira le temple de l`Éternel (Zacharie 6; 12) toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort (Pâque, Luc 22; 15) du Seigneur, jusqu`à ce qu`il vienne (1 Cor.11; 26).
C`est pourquoi celui qui mangera le pain (germe) ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps (sacrifice) et le sang du Seigneur (vs.27) car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu (Colossiens 3; 3) par le baptême d`eau, qui n`est pas la purification des souillures du corps, mais l`engagement d`une bonne conscience envers Dieu, (sanctification) qui maintenant sauve, par la résurrection du Christ (1 Pierre 3; 21).
Qu`est-ce la Ste-Cène ? Mystère caché jusqu`à la croix, (Genèse 3; 21) mais dévoilé par le sang de Christ et les enseignements des apôtres à l`Église, dont Pierre lia les bases (Mtt.16; 19) le jour de la Pentecôte (Actes 2; 38-42).
Les règles en Exode 12; 14-20 concernant la Pâque (Ste-Cène, Luc 22; 15) interdisent, durant cette fête, que l’on fasse usage de « se’or », c’est-à-dire de levain (1 Cor.5; 7) de levure, ou de tout autre agent de fermentation. La raison pour laquelle Dieu a imposé ces règles, c’est parce que la fermentation symbolise la corruption et le péché (Matthieu 16; 6-12 et 1 Corinthiens 5:7-8). Ainsi, Jésus a suivi le commandement de Dieu concernant la Pâque et n’utilisa pas de vin fermenté en instituant ce que nous appelons le Repas du Seigneur. De la même manière, que les pains sans levain représentent le corps pur et incorruptible du Christ, le fruit de la vigne représente le sang précieux et incorruptible du Messie (lire 1 Pierre 1:18-19). Par conséquent, le vin ou le « fruit de la vigne » devait être NON fermenté. Ce devrait toujours être ce même « fruit de la vigne » non fermenté qui devrait être utilisé aujourd'hui. Paul instruisit d’ailleurs les corinthiens, leur conseillant de mettre de côté la levure spirituelle tel que le « levain de malice et de méchanceté ». Ceci afin d’honorer le Christ, notre Pâque (1 Corinthiens 5; 6-8). Dans un tel contexte, le vin alcoolisé ou fermenté ne peut certainement pas être utilisé.
Le pain sans levain: Ceci est mon corps (1 Cor.11; 24: corps sans péché, âme et esprit, 1 Thessaloniciens 5; 23) et cette coupe (vin sans levain, sang sans péché: est la nouvelle alliance (1 Cor.11; 25) faites ceci en mémoire de Moi, jusqu`à mon retour (vs.26).
Au 4* siècle, les divergences qui s'étaient déjà manifestées à plusieurs reprises entre l'Orient et l'Occident s'accentuent fortement selon l`interprétation des Écritures que tout et chacun veut à sa façon rendre visible à l`oeil des Assemblées dans l`adoration de Dieu et dans la manière de célébrer la journée du Seigneur (1 Cor.14; 26) D'abord celle de la langue : si un Ambroise, qui meurt en 397, possède parfaitement le grec, un Augustin, qui vit jusqu'en 430, le connaît mal ; puis, celle de la situation de l`Église romaine qui veut intervenir dans la gérance de cet Empire mondial, qui évolue de part et d'autre de façon très différente : l'Occident s'écroule sous les invasions barbares, tandis que l'Orient garde encore une certaine consistance et résiste mieux aux attaques extérieures ; enfin, les milieux culturels et religieux, eux aussi, se différencient de plus en plus. A côté d'Augustin, qui appartient aussi bien à ce siècle qu'au précédent, il faut nommer entre autres grands personnages de l'époque : Cyrille d'Alexandrie, Théodoret de Cyr et le pape Léon le Grand.
Ce 1* pape est relativement avare de confidences sur sa personne, contrairement à nombre de ses successeurs. De son pontificat, on ne connaît que son activité pastorale et théologique. Il ignore probablement le grec, ne goûte guère la philosophie et les auteurs classiques dont on ne trouve quasiment pas de citations dans la centaine de sermons (discours)que l'on possède de lui. Mais Léon I* possède au plus haut point la conscience de la dignité de sa fonction d'évêque de Rome. Il justifie la primauté de l'évêque de Rome par sa qualité de successeur de Pierre (Mtt.16; 18) parce qu`il est serein, énergique, tenace et résolu, on le reconnaîtra officiellement pape, à la suite de la condamnation de l'évêque d'Arles Hilaire.
De fait, il privilégie de façon claire la fonction du pape, plutôt que la personne qui l'assume. Ce principe ne sera plus réellement remis en question avant 1054. D'ailleurs, en 445, l'empereur Valentinien 3 qui en matière de religion, pratique une politique d'intolérance à l'encontre des cultes païens par une application stricte du Code Théodosien qui le pousse à émettre trois édits de persécution générale lancés contre les païens en 435, 438 et 451, mais cette persécution ne se limite pas aux païens seulement, mais concerne également les chrétiens non catholiques, victimes d'un édit de l`an 447 qui leur réserve un sort similaire.
Tout acte que l`Église de Rome jugera de paganisme, est désormais passible de la peine capitale, réaffirmant en cela les lois de Théodose I* (391 et 392) qui avait une vue nette de la nécessité de rétablir l'unité dans le christianisme, en face du paganisme et de la barbarie, et il sut faire passer dans de nombreuses lois un esprit d'humanité qu'il puisait dans une réelle intelligence de l'Evangile.
Ces lois et celles des empereurs ses contemporains furent réunies sous le nom de Code théodosien.
Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) est-ce la connaissance Romaine, ou celle du Testament de Christ, maintenant qu`il y a des révélations (Actes 17; 11)
À suivre
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