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Titre du blog : Le phare de la Vérité
Auteur : Grive
Date de création : 04-09-2011
 
posté le 30-03-2014 à 18:37:40

Les choses cachées de Dieu ? (suite 2)

Les choses cachées de Dieu ? 
En tous cas, la découverte de ces textes sacrés constitue un véritable pavé dans la mare dont l'église catholique se serait bien passée, alors que la pratique religieuse chrétienne se trouvait déjà sur une pente déclinante au milieu du 20* siècle. 
Enfin, pour ajouter des couleurs à un panorama déjà bien relevé, voici un gros titre détonant du Figaro du 1er juin 1956: « Les manuscrits de la Mer Morte révèlent : un trésor de 200 tonnes d’or et d’argent enfoui près de l’actuelle frontière israélo-jordanienne »
C'est dire, que ces fameux manuscrits attirent toutes les attentions aux quatre coins du globe, et exercent sur nous une fascination qui n'est pas prête de s'éteindre...
Les choses cachées sont à l`Éternel, notre Dieu;  Toi Daniel (et les autres) tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu`au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera (Dan.12; 4).
Rappelons les faits: Au 3* siècle avant l'ère chrétienne, une secte de Juifs pieux (probablement les Esséniens) s'isole au désert de Juda pour s'adonner à l'étude et à la transcription des textes sacrés hébraïques. Ils ont élu domicile au "monastère" de Qumran où plusieurs générations de scribes se succèdent, jusqu'en l'an 68 de l'ère chrétienne. Mais les Israélites de Palestine se sont soulevés contre le joug de Rome, et pour mater cette révolte, le général Titus (futur empereur) envahit alors la Palestine avec ses légions, qui brûlent le temple de Jérusalem en l'an 70. Terrorisés par cette menace, les scribes de Qumran ont caché leurs trésors - leurs fameux manuscrits - dans les grottes de la région (au nombre de 185, dont 15 ont été reconnues comme "bibliothèques" à manuscrits, il faudrait plutôt dire: dépôt de cruches allongées en terre cuite, à l'intérieur desquelles on glissait les parchemins précieux, selon un vieux mode de conservation, déjà en vigueur au 4* siècle av.J.-C. cf. (Jérémie 32:14).
En cette année 68, les événements justifièrent la prudence des scribes de Qumran, que les Romains massacrèrent jusqu'au dernier. Mais leurs trésors scripturaires échappèrent miraculeusement à la destruction... et demeurèrent cachés durant près de 19 siècles, jusqu'au jour où ces deux jeunes Bédouins, en quête d'une chèvre égarée, tombèrent fortuitement sur les premières cruches à manuscrits. Quelques jours après, ils apportaient leur trouvaille à un cordonnier de Bethléhem (la ville la plus proche) qui leur en donna quelques dollars ($). Comme la guerre entre Juifs et Arabes faisait déjà rage, on dut recourir à un passeur qui transmit ces précieux manuscrits emballés dans de vieux journaux, à l'Université hébraïque, sise dans la partie juive de Jérusalem.
Dieu règle les contingences de l'Histoire
Remarquons la coïncidence des faits, des dates et des lieux. En l'an 70, Titus ordonne la déportation des Juifs de Palestine, coupant ainsi le fil de l'histoire nationale d'Israël. Le nom même de Jérusalem disparaît des cartes, au profit de son appellation latine Aele Capitolina. Dix-neuf siècles s'écoulent, au cours desquels plus de 70 générations de Juifs relégués aux quatre coins de la planète prieront " chaque année à Jérusalem " sans voir l'exaucement de leur requête. Après la Deuxième Guerre mondiale, la société humaine est sous le choc de la découverte du massacre de six millions de Juifs dans les fours crématoires nazis. Elle accorde alors une patrie aux rescapés du génocide. C'est d'une part enfin le "home" promis en Palestine déjà en 1917 par Lord Balfour, alors chef du Foreign Office de Londres. Mais c'est surtout le commencement de l'accomplissement de dizaines de promesses divines qui " fleurissent " dans tout l'Ancien Testament.
Or, en cet automne 1947, quand le fil d'Ariane de l'histoire du peuple élu renoue avec " la chronologie planétaire " Dieu permet une nouvelle " naissance " à Bethléhem: l'apparition de textes bibliques disparus 19 siècles auparavant. N'est-ce pas frappant de penser que, le jour-même où les Nations Unies ont décidé du partage de la Palestine, le monde était mis en face de la plus sensationnelle des découvertes archéologiques du 20* siècle ?  Car avec les exhumations consécutives, c'est un Ancien Testament hébreu presque complet, caché avant l'an 70, qui est réapparu, apportant au monde une double démonstration:
Premièrement, le sort d'Israël est toujours étroitement lié à celui de ses propres Ecritures, appelées à resurgir des antres de la terre quand le peuple hébreu renaîtra (Héb.4; 9) Il y a donc un jour de Sabbat (repos) réservé au peuple de Dieu.       Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes (Luc 21; 28)
Deuxièmement, le texte hébraïque transcrit au travers des siècles par des milliers de copistes juifs, base de la plupart des traductions modernes de l'Ancien Testament, est étonnamment confirmé dans son authenticité par ces documents, de mille ans plus anciens.
Un demi-siècle d'inutiles palabres
Que s'est-il passé depuis 1947? D'abord les musées les plus prestigieux de la terre entière se disputèrent l'honneur d'exposer au moins un fragment de ces fameux documents. Dès les années 1950, on nomma un comité " d'étude et d'édition " des Manuscrits de la Mer Morte, formé en majorité d'érudits catholiques et à l'exclusion de tout savant juif ! Les choses ne changèrent vraiment qu'après 1967, quand les textes de Qumran purent être transférés du Musée Rockfeller au Sanctuaire du Livre érigé par les Israéliens à la place d'honneur, c'est-à-dire à deux pas de la Knesseth, le parlement israélien.
Cependant, l'intérêt porté au début à la trouvaille de Qumran s'estompa. D'une part, les spécialistes penchés sur ces textes ne publiaient pas de comptes-rendus de leurs travaux, d'autre part les bruits les plus invraisemblables circulaient au sujet des fameux scribes esséniens, auteurs présumés de ces textes. Selon le professeur John Allegro, leurs annales révélaient par exemple la crucifixion et la résurrection de leur propre " messie " autour de l'an 100 avant J.-C.  De là à déduire que les quatre Evangélistes s'étaient inspirés des traditions esséniennes il n'y avait qu'un pas, que franchirent allègrement les libéraux de tous bords (juifs, catholiques ou protestants).
Dans les dernie
rs temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11) 
À suivre
La Bible est la Lumière puissante de Dieu 
    marc9gibeault@outlook.com