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Titre du blog : Le phare de la Vérité
Auteur : Grive
Date de création : 04-09-2011
 
posté le 14-02-2016 à 18:23:35

L`Islam au dernier jpour (suite 12)

L`art roman se développe lors d'une période d'expansion économique, il n'a pas été le produit d'une seule nationalité ou d'une seule région, mais est apparu progressivement et presque simultanément dans plusieurs régions d'Europe occidentale. Dans chacune d'elle, il a des caractéristiques propres (par exemple : l'utilisation de pierres différentes dans chaque région), bien qu'avec une unité suffisante pour être considéré comme le premier style international, avec un cadre européen. Son domaine d'expression est essentiellement religieux avec notamment l'adoption du plan basilical pour les églises et la généralisation de l'emploi de la voûte en berceau.
L`art gothique amènera la construction de cathédrales et d`oratoires vastes et complexes. ils sont recouverts en utilisant une nouvelle technique architecturale: celle de la voûte sur croisée d'ogive. Une voûte sur croisée d'ogives est une voûte formée de deux arcs qui se croisent en diagonales. Cette technique est une caractéristique de l'architecture gothique. Les cathédrales gothiques sont très élevées car le poids des pierres ne reposent pas sur deux piliers, mais sur quatre piliers. Pour soutenir le poids des voûtes sur croisée d'ogive, on a utilisé la technique des arcs-boutants. Un arc-boutant est l'élément d'appui en forme de demi-arc situé à l'extérieur de l'édifice; il repose sur un contrefort et soutient le mur là où s'exercent les plus fortes poussées des voûtes sur croisées d'ogive. Les constructeurs cherchèrent à annuler le poids des ogives par des arcs-boutants cachés dans la couverture de l'édifice, puis par un support extérieur sur un contrefort. Les arcs-boutants paraissent nécessaires dès la construction pour les édifices du premier art gothique qui ont adopté une élévation à trois niveaux. Les vitraux de ces cathédrales sont colorés et apportent plus de lumière que les cathédrales de l'art roman.
Un oratoire est un lieu consacré à la prière ou petit édifice appelant à la prière, pour invoquer la protection divine. Plus précisément, ce terme désigne (dans un large bâtiment) une pièce particulière consacrée à la prière personnelle ou, comme édifice indépendant, un petit monument voué au culte d'un saint ou d'une sainte représenté par une statuette ou parfois tout simplement par une simple plaque à son image ou une croix.
L’oratoire peut succéder à d’anciens lieux de culte christianisés. Mais si certaines images sont des témoignages de christianisation de symboles païens (tels que menhirs, roches, arbres ou sources), toutes n’ont pas cette origine. Elles peuvent aussi marquer le souvenir de lieux miraculeux ou d’apparitions, être érigées en ex-voto ou en souvenir (y compris celui d’un accident). Elles peuvent aussi rappeler des lieux désertés, ou bien être une  étape sur un pèlerinage ou un itinéraire de procession. L’origine et la fonction de l’oratoire peuvent donc être très diverses, mais il a un lien profond avec les croyances populaires et le désir profond de relation avec son Saint protecteur ou Sainte.
En retour," le patron "(patronus, derivé du mot pater père) ou protecteur (trice) offre l'assistance à son client : dans les temps anciens, il offrait un repas, la sportule, bien vite remplacé par une pièce de monnaie, plus pratique. Le tarif habituel à Rome au début de l'Empire était de deux sesterces par jour, sachant que Rome était une ville où la vie était très chère.
S'y ajoutaient des cadeaux pour les occasions exceptionnelles : une place gratuite pour le spectacle organisé par le patron, un vêtement neuf pour le nouvel an, la prise en charge de frais pour un mariage, une donation sur le  testament. 
Dans l`architecture gothique qui fera la prestance des bâtiments (églises) romains, on distinguera en général les périodes suivantes 
Le gothique " primitif ", qui a succédé à l’art roman vers 1130, avec l’apparition de la voûte d’ogives. 
Le gothique " classique ", entre 1190 et 1230, avec des arcs-boutants sur le modèle de la cathédrale de Chartres. 
Le gothique " rayonnant ", entre 1230 et 1350, caractérisé par des roses majestueuses et de nombreux vitraux. 
Le gothique " flamboyant " 15* siècle, offrant des décors chargés et tourmentés. 
Le gothique " tardif " au 16* siècle, caractérisé par une surcharge de décorations.
Toutes ces constructions qui ont fait couler tant de larmes et de sang, pour plaire à l`oeil et à la vanité humaine, en plus de laisser croire au peuple les fréquentant, que Dieu prenait plaisir à de tels sacrifices. Voici à quoi je prends plaisir dit Dieu: Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce de joug; Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les  malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable (Ésaïe 58; 6-7).
 Jésus- Christ " Dieu Parole " Emmauel, (Matthieu 1; 23) est le même hier, aujourd`hui, et éternellement  (Hébreux 13; 8) ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères (vs. 9) sortons donc pour aller à Jésus " Esprit " (Jean 4; 24) hors du camp, en portant son opprobre " croix " car nous n`avons point ici-bas de cité permanente (Héb.13; 14) mais nous cherchons celle qui est à venir (Apc.21; 1).
Aucun art (qui est le propre de l'homme) n`a de valeur devant l`Éternel:   Quelle maison me bâtirez-vous ? (Actes 7; 49-50).
Que ce soit l`art byzantin du 4* siècle de notre ère, début de l`iconoclasme chez les chrétiens romains, d`où il connaîtra son apogée jusqu`en 1453 " par un mélange de tradition romaine, tradition orientale, et celle du christianisme, il n`aura aucune valeur évangélique ou biblique, mais une valeur dès plus terre à terre n`ayant jamais exister: Tu n`auras pas d`autres dieux devant ma face (Exode 20; 3) tu ne changeras pas la gloire du Dieu incorruptible en images corruptibles (Romains 1; 23). C`est pourquoi que Paul, Pierre, Jacques, Jean, ou tout autre apôtre, ne font allusion à aucun nouveau temple face aux synagogues de leur temps, sachant que même, le Temple de Jérusalem n`existera même plus; car quelle maison bâtir au Seigneur ? (Esaïe 66; 2). 
A suivre
Nous sommes heureux et bénis si nous sommes remplis d'espérance. Marc.