posté le 13-07-2014 à 19:35:16
La Bible: Son histoire (suite 4)
Moïse sera écrivain, mais indépendamment de ce que Dieu lui a révélé, on mesure l'intérêt de ce qu'il a appris, tant dans la culture égyptienne que dans la tradition orale.
Il sera homme d'action pour " négocier " de la part de Dieu avec le pharaon la sortie du peuple d'Egypte (Israël) et l'accompagner dans la traversée du désert. Sa double formation : politique et d'homme du désert lui sera bien utile pour être l'instrument utile dans la main de Dieu pour mettre en œuvre cet extraordinaire exode qui est à l'origine du peuple qui connaîtra le seul et Unique Dieu Créateur.
Sa rencontre avec Dieu dans l'épisode " du buisson ardent " (Ex. 3; 1-6) sera déterminante et fera de lui cet homme de Dieu qui recevra sa révélation et transformera son expérience humaine.
Quant à Paul de Tarse : Il est né dans une ville où la culture hellénique est très présente. Il a pu (pendant son service militaire romain, (Actes 23; 10) fréquenter les gymnases où les orateurs discourent sur la philosophie grecque et ainsi se familiariser avec cette pensée. Il bénéficie par ailleurs d'un sérieux enseignement rabbinique à Jérusalem avec le maître réputé Gamaliel (Act.22; 3) qui l'initie aux raffinements des rabbins. Il connaît parfaitement la Torah et ses commentaires.
Il sera cet homme d'action capable de prêcher l'évangile et d'être à l'origine de la formation de plusieurs églises. Il fallait connaître la pensée grecque et les subtilités des rabbins pour pouvoir présenter l'évangile à tous.
Il sera l`écrivain auteur de 13 lettres capable d'expliquer le plan du salut, de montrer aux Juifs combien Jésus et la rédemption (Exode 12; 11) sont inscrits dans l'Ancienne Alliance, et de souligner les limites de la pensée humaine même philosophique face à la pensée de Dieu. Il affermira les églises dans leur foi sanctifiante en la grâce, et appuyera les directives de Pierre si elles rejètent les prétentions juives de " s'approprier " Dieu (Actes 8; 20).
Sa rencontre avec Jésus sur le " chemin de Damas " sera déterminante pour transformer tout ce qu'il a appris et le mettre au service du maître. A sa question : " Qui es-tu Seigneur ? ", il entend en effet cette magistrale réponse : " Je suis Jésus que tu persécutes " (Act.9; 5) Je t`ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils (tribus) d`Israël (vs.15) Personne ne vient à moi, si le Père (Esprit) ne l`attire (Jean 6; 44).
Jesus-Christ est le même hier, aujourd`hui, et éternellement (Hébreux 13; 8).
Pour lire ce que nous lisons, il fallait l`écriture, l`écriture dans la langue de notre temps: Il y a plus de 6,ooo ans, les descendants d`Adam et Éve commence à graver la pierre et à la peindre. C`est ce que découvrent les archéologues, il est à croire que les premières écritures voulant exprimer la pensée chez l`homme, se retrouvent dans les grottes des Combarelles, Font de Gaume ou de Lascaux, par leurs images d`animaux de toutes sortes, comme si elles cherchaient à transmettre un message quelconque. Les tentatives d'explication jusqu`à nos jours des gravures pariétales sont nombreuses, et aucune ne fait vraiment l'unanimité...
L'écriture alphabétique est précédée d'inventions intéressantes.
Les pictogrammes : ce sont des dessins figurant des objets et des actions dessinés de façon simplifiée. En assemblant des figures isolées on pouvait représenter le déroulement des actions.
L’écriture cunéiforme est un système d'écriture mis au point en Basse Mésopotamie entre 3400 et 3200 avant J.-C, qui s'est par la suite répandu dans tout le Proche-Orient ancien, avant de disparaître dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Au départ pictographique et linéaire, la graphie de cette écriture a progressivement évolué vers des signes constitués de traits terminés en forme de « coins » ou « clous » (latin cuneus), auxquels elle doit son nom, « cunéiforme », qui lui a été donné aux 18 et 19* siècles. Cette écriture se pratique par incision à l'aide d'un calame sur des tablettes d'argile, ou sur une grande variété d'autres supports.
Les conditions d'élaboration de cette forme d'écriture, qui est la plus ancienne connue avec les hiéroglyphes égyptiens, sont encore obscures. Quoi qu'il en soit, elle dispose vite de traits caractéristiques qu'elle ne perd jamais au cours de son histoire. Le système cunéiforme est constitué de plusieurs centaines de signes pouvant avoir plusieurs valeurs. Ils sont en général des signes phonétiques (phonogrammes), transcrivant un son, plus précisément une syllabe.
Apparue environ 4,ooo ans av. J.-C. en Haute-Égypte (sud du pays), l'écriture hiéroglyphique est utilisée jusqu’à l'époque romaine, soit pendant plus de 3,ooo ans. La connaissance des hiéroglyphes se perd avec la fermeture des lieux de culte païens par l’empereur Théodose I* vers 380 apr. J.-C.. Si certains chercheurs déclarent que certains hiéroglyphes auraient été décodés par Ibn Wahshiyya vers le 9* siècle, il faudra, après la découverte de la pierre de Rosette, le génie de Jean-François Champollion pour briser, après 14 siècles, ce qui paraissait être « un sceau mis sur les lèvres du désert ».
Les hiéroglyphes : on recourt à des signes ayant une valeur phonétique
L'alphabet : a une origine unique, c'est une invention sémitique du 2* millénaire av.J.C. dans la région de la Syrie, du Liban, du Sinaï. Il naît aux environs de –1500 dans une région située entre les deux grands systèmes d'écriture de l'époque. Cela donne l'alphabet proto-sinaïtique. Il est du à une longue évolution mais représente un progrès énorme comparable aux chiffres arabes. Avec 20 lettres on pouvait exprimer ce qui nécessitait plusieurs centaines de signes
cunéiformes.
Cet alphabet a donné l'alphabet hébraïque, grec puis latin. Cela permettait une écriture simple née dans la région où Moïse a écrit.
À suivre
La force qui produit en nous le vouloir selon Dieu, vient de son Esprit
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