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Titre du blog : Le phare de la Vérité
Auteur : Grive
Date de création : 04-09-2011
 
posté le 01-06-2014 à 19:41:25

Les Choses cachées de Dieu ? (suite 11)

Rome, sans aucune hésitation, a cru bon de changer la gloire du Dieu incorruptible par un retranchement des Écrits dans le commandement reçu par (Exode 20; 4-5) et prêcher son Évangile avec des représentations humaines (Rom.1; 23) dont les premiers visages seront ceux de Jésus et de sa Mère, puisque la place de Marie, Mère du Christ, sont indissociables de l'histoire du christianisme depuis son origine, dira-t-Elle. Appuyés sur les évangiles et sur les premiers conciles, les Évêques reconnaissent à la Vierge Marie le titre de Mère de Dieu. Cela parce qu'elle est la mère de Jésus et que Jésus est Dieu. Pour la tradition catholique, elle est, non seulement figure et modèle des croyants, de celles et ceux qui font confiance à la parole de l`Église, mais elle est aussi pleinement associée à la gloire de son fils, Jésus le ressuscité.                       
 
Préservée du péché, élevée dans la lumière, elle intercède pour nous auprès de Dieu tout en étant proche de notre humanité: Visage de tendresse, d'amour et de miséricorde, elle ne cesse de nous conduire vers Jésus.....qui pourtant aux noces de Cana, a déclaré: Femme, qu`y a-t-il entre moi et toi ? (Jn.2; 4) c`est nous qui traduisons.                              
 
Matthieu 12; 48: qui est ma mère, et qui sont mes frères ? pour finalement, la voyant au pied de la croix, dira cette fois: Femme, voilà ton fils, lui désignant Jean, disciple qu`il aimait (Jn.19; 26) et que nous retrouvons avec les 120 environ dans la Chambre Haute (Actes 1; 13) et les quelques frères et soeurs de sang du Christ (Mtt.13; 55-56: Actes 1;14).
 
Pour Rome, la Sainte Vierge Marie est Mère de Dieu, puisqu’'elle est vraiment mère d’'un Fils qui est vraiment Dieu. Dans sa maternité même, elle demeure toujours Vierge et infiniment pure, alors pourquoi Joseph son époux, ne la connut point (acte du mariage) jusqu`à ce qu`elle eût enfanté Jésus ? (Mtt.1; 25) Elle est Immaculée dans sa conception, n’'ayant jamais contracté le péché originel, pourquoi alors dit-elle avoir besoin du Sauveur ? (Luc 1; 46-47).
 
Rome enseignera qu`elle est montée au ciel avec son corps et son âme glorifiés. Comment se fait-il que Jean ne la voit pas dans le ciel avec les 24 vieillards ? (Apc.4; 4) alors que Rome dit qu`elle règne maternellement et nous accorde les grâces de Dieu que nous lui demandons filialement. Est-ce que Rome n`en aurait pas fait plutôt une consolation pour attirer les gens d`Asie (Actes 19; 23-40).
La sainte Église catholique dira Rome, est la société fondée par Jésus-Christ pour perpétuer son œœuvre jusqu'’à la fin des temps. Elle a hérité des pouvoirs et des privilèges de son fondateur. En elle, et en elle seule, les hommes peuvent trouver les moyens de salut: la vraie foi et les sacrements qui donnent la grâce.
Qu`est-ce qu`un sacrement ? Il est un signe ou rite extérieur, qui se compose de matière et de forme; par exemple: Je te baptise, l`eau sera la forme de ce sacrement. Il y a 7 sacrements selon Rome: Le Baptême, la Confirmation, l`Eucharistie, la Pénitence, l`Extrême-Onction, l`Ordre et le Mariage.
 
Le sacrement deviendra un rite cultuel revêtant une dimension sacrée. Les croyants penseront qu'il est le produit et effet, dont la source est Dieu, et qu`il donne la grâce. Ils y trouveront le symbole et le moyen d'une alliance entre Dieu et les hommes. On définit théologiquement un sacrement comme étant un signe destiné à donner ou à augmenter la grâce sanctifiante des croyants.
 
C’est Tertullien (150-220) qui a donné au terme de sacramentum son sens chrétien. Il l`applique non seulement à de nombreux signes prophétiques de l’Écriture (bois, nom de Jésus…), mais également à l’eucharistie ( sacramentum eucharistiae ou sacramentum panis et vini), et surtout au baptême. Celui-ci constitue en effet pour lui le paradigme de la sacramentalité : n’est-il pas le sacrement-serment de la foi jurée (sacramentum fidei) par lequel le chrétien se voue à la sacratio (sacré) en cas d’infidélité ?
 
C'est vers 193 (à 43 ans environ) qu'il se convertit au christianisme. Il semble qu'il soit séduit par l'esprit de sainteté qu'il rencontre chez les chrétiens, par leur humilité, leur abnégation face aux persécutions et à la hauteur de la doctrine évangélique. Sa conversion est soudaine et décisive. Il dira plus tard : « On ne naît pas chrétien, on le devient » (Apol, XVIII). Adversaire du paganisme et moraliste intransigeant (par des traités sur la femme, le mariage, la chasteté ou le jeûne), il est considéré comme le premier auteur chrétien à énoncer la foi en latin. En effet, jusqu'à Tertullien, le christianisme s'est pensé et formulé en grec, car il s'est d'abord développé dans la partie orientale de l'Empire, celle de la Diaspora hellénistique, où l'on parlait le grec. Il s'est d'abord présenté comme un courant philosophique (secta, haeresis). Tertullien épousera une chrétienne.
 
Presque imperceptiblement, les coutumes païennes s'introduisirent dans l'Église ; la conversion nominale de l'empereur au début du 4* siècle causa de grandes réjouissances : le monde, couvert d'un manteau de justice, entra dans le christianisme de Rome. Alors, l'œuvre de la corruption fit de rapides progrès, et en fait encore de nos jours. Le paganisme paraissait vaincu, tandis qu'il était réellement vainqueur : son esprit dirigeait à présent l'Église romaine. Des populations entières qui, malgré leur abjuration, étaient païennes par leurs mœurs, goûts, préjugés et ignorance, passèrent sous les étendards chrétiens avec leur bagage de croyances insensées et de pratiques superstitieuses. Le christianisme de Rome adopta et intégra une grande partie du système de l'ancien culte impérial ainsi que ses fêtes qui prirent toutes des couleurs plus ou moins chrétiennes.
 
Rome, pour parer au paganisme, se verra à déclarer saints et saintes, ceux et celles qui, comme le « Bon Larron » à qui le Christ a dit : « Aujourd'hui, tu seras avec moi au Paradis », sont parvenus à la béatitude éternelle, et contemplent Dieu au Ciel, tout en intercèdant pour les êtres humains ici-bas. Parmi les défunts, étaient réputés saints et vénérés comme tels les martyrs (mot grec signifiant; témoin) qui par leur baptême sanglant effaçait tout péché de leur vie, tout comme ce fut le cas pour les apôtres choisis par le Christ (foi romaine)
Qui devons-nous croire ? La Bible qui déclare que: Le sang de Christ nous purifie de tous péchés (1 Jn.1; 7) ou selon Rome c`est le martyre en la foi au Christ qui efface tous les péchés.
 
Éphésiens 2 vs.5 dit que: C`est par grâce que vous êtes sauvés, que ce n`est point par les oeuvres (vs.9)  POURQUOI ?  afin que personne ne se glorifie, puisque nous sommes là pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d`avance, afin que nous les pratiquions (vs.10) et quelles sont les oeuvres préparées d`avance ?  La sanctification, (l`abandon du péché)sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12; 14) car la sanctification, c`est faire la Volonté du Père qui est dans les cieux (Mtt.7; 21).
 
Bien vite, les responsables de cette société chrétienne romaine découvriront, que pour la faire fonctionner, il faut des deniers: denier du culte premièrement, denier pour propager la foi, denier de St-Pierre, denier des messes, denier par la vante de lampions, denier par la vente des cierges, des images, médailles, etc. etc. denier des Fêtes à la Très Ste. Vierge, denier à la Fête de la naissance de son Fils, denier des Pâques, denier de la Fête-Dieu, denier pour bâtir les Églises paroissiales, couvents et autres maisons pour les religieuses et les religieux: Hommes ou femmes ayant prononcés les voeux de pauvreté, de chasteté, et d`obéissance à un Supérieur (e) et denier pour bâtir l`immense basilique St-Pierre, qui deviendra un État, ayant en son centre le Vatican (maison Papale romaine).
 
Autrefois, le terme Vatican indiquait la région marécageuse sur la rive droite du Tibre, entre le Pont Milvio et l’actuel Pont Sisto. Durant la période des rois et tout au long de l’époque républicaine, ce territoire s’appelait Ager Vaticanus et s’étendait au nord jusqu’à l’embouchure du Cremera, au sud, jusqu’au Janicule.
Le toponyme Vaticanum est attesté avec certitude à l’époque impériale, à partir du 2* siècle apr. J.-C., il comprenait une région correspondant plus ou moins à l’actuel État de la Cité du Vatican. À l’époque romaine, cette région, située en dehors de la ville de Rome, fut bonifiée et occupée par des villas, par les jardins d’Agrippine – mère de l’empereur Caligula (37-41 apr.J.C) – et par de vastes nécropoles bâties le long des artères principales. Dans les jardins de sa mère, Caligula construisit un petit cirque pour les entraînements d’auriges (Gaianum), que Néron (54-68 apr.J.C) modifia par la suite ; la tradition romaine veut que Pierre ait été martyrisé près de ce cirque, lors de la grande persécution des chrétiens lancée par Néron en 64 apr.J.C.
 
Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11) 
 
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