posté le 11-05-2014 à 21:21:09
Les Choses cachées de Dieu (suite 8)
À ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le St-Esprit (de Dieu) et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses (Luc 10; 21) les prémices sauvés (Jacques 1: 18) aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les a révélées aux enfants (nés de nouveau, Jn.3; 5) Oui, Père, je te loue de ce que tu l`as voulu ainsi (Luc 10; 21).
Pourquoi ? Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche ¨ d`Esprit ¨) et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs (tribu de Juda, Héb.7; 14) et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue (Église) de satan (de la Bête, Apc. 17; 8) Ne crains pas ce que tu vas souffrir (inquisition) Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés. Celui qui vaincra (Apc.2; 9-11) n`aura pas à souffrir la 2* mort (Apc.20; 6).
Moi (Christ) je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu`un te frappe sur la joue droite, présente-lui l`autre (Mtt. 5; 39) il veut prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau (vs.40) il te force à faire un mille, fais-en deux, avec lui (vs.41) donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi (vs.42) aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et persécutent (vs. 44) soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait (vs.48).
O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que tes jugements (façon d`agir) sont insondables, et tes voies incompréhensibles (Rom.11; 33) Car, c`est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses (vs.36).
À la fin du 3* siècle, l’Empire romain est séparé en deux par Dioclétien et il est définitivement divisé à la mort de Théodose I* en 395. L’Empire romain d'Occident disparaît en 476, mais l’Empire romain d’Orient subsiste presque mille ans de plus, jusqu'à la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453.
Sous la pression des invasions barbares, l'Empire romain connaît une grave crise tout au long du 3* siècle. Des révoltes et des guerres civiles fragilisent aussi le pouvoir c'est-à-dire la position de l'empereur. Ces troubles favorisent la remise au goût du jour des ¨ traditions ¨ romaines qui prévalaient dans un contexte de patriotisme romain. Le principe divin du pouvoir est alors considéré comme vital pour l'Empire et toute remise en question de ce principe est perçue comme un acte de trahison. Ainsi, les chrétiens et les Juifs refusant de sacrifier (payer) à l'empereur, sont vus comme menaçant les fondements de l'État.
C'est pendant cette persécution que (saint) Victor, militaire romain, officier dans la légion thébaine, subira le martyre à Marseille, le 21 juillet 304 selon certaines sources, pour avoir refusé d'abjurer sa foi chrétienne romaine, ou que Georges de Lydda, devenu (saint) Georges, fut décapité.
La fin de la première tétrarchie (305) entraîne un flou dans le gouvernement romain. De nombreux hommes se succèdent, surtout dans la partie occidentale, entraînant une diminution des persécutions. Alors que dans la partie orientale, relativement peu touchée par ces luttes de pouvoir, les massacres s'intensifient.
Or, plus on les massacre, plus de nombreux païens romains les soutiennent. Aussi Galère signe un édit de tolérance le 30 avril 311. Non seulement l’édit de tolérance admet que les divers édits de persécution n’ont eu aucun effet sur la foi des chrétiens romains qui ont continué à croire en leur nouveau Dieu, au lieu des dieux de leurs ancêtres, mais, par ailleurs, Galère ordonne de prier pour les Romains et leur empire. Le christianisme est alors autorisé dans l’Empire romain.
Le christianisme primitif ne peut se réduire à une entreprise ni à une influence unique d`un Ancien (Surveillant) sur toutes les Assemblées. Chaque groupe est unitaire aux Écrits des apôtres (1 Cor.14; 26-40) par un même acte de foi et d`obéissance au Christ ressuscité. Selon certains écrits historiques, plusieurs grands courants se distinguent : les « pétriniens » se rattachent à la mission de Pierre l’ « Apôtre du Seigneur », s’exprimant en araméen et en grec, présents en Galilée puis à Antioche ; les « jacobiens » se rattachent à la mission de Jacques, le « frère du Seigneur », s’exprimant en araméen et originaire de Jérusalem ; les « pauliniens » se rattachent à la mission de Paul, s’exprimant en grec, originaires d’Antioche ; les « johanniques » s’expriment en grec et sans doute aussi en araméen, leur figure marquante est celle du « disciple bien aimé » et ils se développent en Samarie, puis en Asie mineure.
Quant à la première communauté de Jérusalem, certains historiens considèrent qu’elle fut d’abord sous l’influence de Pierre avant de passer sous celle de Jacques. Pour d’autres, il s’agit là d’une construction théologique et littéraire des Actes des Apôtres, et c’est Jacques qui en serait le fondateur.
La question reste ouverte. L`Église est donc une communauté locale Évangélique et une institution qui regroupe les chrétiens d'une même confession, c`est ce que nous découvrons lorsque nous étudions les voyages de Paul (Épitres) aux Assemblées (Églises)
Par extension à partir du 3* siècle, les pétriniens (Assemblée de Pierre) sont en faveur que l`Évêque de Rome accepte d`Alexandre Sévère le don de certains temples dont les bâtiments réuniront la communauté chrétienne le premier jour de la semaine (Dimanche); il faut donc bien distinguer église, lieu de culte, et Église, communauté ou institution, en employant une majuscule pour la seconde, y compris au pluriel.
Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11)
À suivre
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