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Titre du blog : Le phare de la Vérité
Auteur : Grive
Date de création : 04-09-2011
 
posté le 04-05-2014 à 19:20:20

Les Choses cachées de Dieu ? (suite 7)


Léon le Grand, 1* pape, exercera sa juridiction sur trois zones. Tout d'abord la ville de Rome et l'Italie où il réprime la secte des manichéens et le pélagianisme. En 443, il rassemble à Rome de nombreux évêques et prêtres pour mettre en garde contre les sectes et inviter ceux qui le souhaitent à se rétracter de leurs erreurs. Beaucoup, semble-t-il, se rétractent ; quant aux récalcitrants ils sont sanctionnés. Léon 1*, oblige aussi les évêques à assister chaque année au synode de Rome. Il leur rappelle les conditions d'admission à l'épiscopat (dignité) sur la Gaule, l'Espagne et l'Afrique du Nord ensuite, où il encourage la lutte contre le priscillianisme, invitant l'évêque d'Astorga à réunir un concile contre cette hérésie. De même il exprime sa réprobation à Hilaire d'Arles qui s'arroge un pouvoir sur les évêques de Gaule. Enfin en Orient, où l’évêque de Thessalonique devient son vicaire, Léon exerce sa juridiction sur les régions balkaniques.
 
Les innombrables querelles sur la personne et la nature du Christ permettent à Léon I* d'en imposer aux théologiens byzantins. Dans le Tome à Flavien (446-449) lettre publiée le 13 juin 449 et adressée au patriarche de Constantinople, il exprime de façon magistrale la doctrine de l'unicité de la personne du Christ subsistant en deux natures distinctes et réfute ainsi clairement le monophysisme. Théodose 2 convoque un concile à Éphèse en 449 mais Eutychès empêche les représentants du pape de prendre la parole (le brigandage d'Éphèse). Le triomphe d'Eutychès est de courte durée car après la mort accidentelle de Théodose 2, la nouvelle impératrice Pulchérie et son mari Marcien, favorables à l'orthodoxie, convoquent un nouveau concile à Chalcédoine (451). Léon I* fait triompher son point de vue et à la lecture de son Tome à Flavien l'assemblée se lève s'écriant : « C'est Pierre qui parle par la bouche de Léon ». Si le triomphe doctrinal est complet il en va différemment sur le plan politique ou Léon I* accuse un échec avec le 28e canon du concile qui affirme l'égalité de droit des sièges de Rome et de Constantinople, les deux villes étant cités impériales. Pour Léon, c'est inacceptable car sa primauté estime-t-il, vient non pas du prestige de la ville mais de sa qualité de successeur de Pierre. Cette tension, source de bien des conflits dans l'avenir, reste pour l'instant contenue car Léon I* est conscient de l'importance pour la papauté d'être présente à Constantinople.
 
La foi permet à celui qui entend la lecture de l'Évangile d'être présent spirituellement à l'événement. Il est commémoré, mais l'action du Christ est rendue présente et agissante. La célébration des mystères cachés de Dieu dans le sein de la Vierge Marie et des Saints, est une source de joie, en même temps qu'un moyen pour affermir la foi des fidèles.
 
Chaque Sermon part de la contemplation du Mystère célébré, (Ste-Cène, messe) et aboutit à une parénèse (règle) et une exhortation morale. Le Christ est sacramentum et exemplum : il procure la grâce par la vertu de son action, et trace le chemin à suivre par son Église qui est guidée par le St-Esprit.
 
Alors, que penser des écrits qui disent, que ceux qui recevaient la parole avec beaucoup d`empressement, examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu`on leur disait était exact (Actes 17; 11). Ou encore: Celui qui me rejette (Christ) et qui ne recoit pas mes paroles a son juge, c`est elle qui le jugera au dernier jour (Jean 12; 48)  Si quelqu`un n`a pas l`Esprit de Christ, il ne lui appartient pas (Rom.8; 9) ou encore: N`ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour savoir s`ils sont de Dieu (selon ses Écrits) 1 Jean 4; 1.
L'action politique de Léon I* n'est pas négligeable. L'épisode le plus célèbre est la rencontre avec Attila en 452 à Mantoue où le pape persuade le conquérant de faire demi-tour. Il est vrai que l'intervention de l'empereur Marcien sur les arrières des Huns n'est sans doute pas étrangère au retrait d'Attila, et certainement plus que le pouvoir de persuasion du pape. En 455 il lui est impossible d'empêcher le deuxième pillage de Rome par Genséric et ses Vandales. Tout au plus parvient-il à négocier que la ville ne soit pas incendiée et qu'il n'y ait ni meurtres, ni viols, ni violences.
 
Nous ne pouvons pas nous empêcher de voir ici, la lettre du Christ à Jean (Apc.2; 2-7) concernant l`abandon du premier Amour qu`inspire l`Esprit-St. dans Actes 2; 38-47).
 
Les débats des deux premiers conciles œcuméniques qui s’étaient déroulés au 4* siècle, le concile de Nicée (325) et celui de Constantinople (381) avaient porté principalement sur les questions trinitaires, c’est-à-dire sur la compatibilité de l'unicité de Dieu avec la nature divine du Christ et du Saint-Esprit. Ils avaient conduit à la définition d’un Dieu à la fois Un et Trine. 
 
Avec le concile d'Éphèse un tournant s’opère : le débat ne porte plus sur l’humanité ou la divinité du Christ car toutes deux sont désormais admises. Mais les débats se focalisent désormais sur la question du mode d’union de ces deux natures, humaine et divine, dans la personne du Christ.
 
L`Église (les dirigeants) veut un ensemble global des conceptions d'ordre théorique enseignées comme vraies, puisqu`elle a la responsabilité des connaissances bibliques, une grande partie de ses travaux relèveront de cette discipline consacrée à l'analyse de la connaissance des Écrits, c'est-à-dire, la détermination de ses conditions nécessaires et suffisantes. Il s'agit plus précisément d'établir quelles relations entretient la connaissance avec la croyance et la vérité, et quelles procédures de justification permettent de distinguer une simple croyance vraie (qui peut l'être par accident) d'une véritable connaissance, déjà malheureusement est laissé de côté que toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et instruire dans la justice (2 Tim.3; 16).
 
En réalité ce qu`aurait dû faire l`Église (les dirigeants) Ell aurait dû copier et distribuer aux Assemblées les lettres directives écrites par les apôtres, et ne pas chercher à dominer ses semblables (frères et soeurs en la Foi) mais de prêcher la Parole et insister sur la sanctification qu`elle enseigne pour toute occasion, favorable ou non, reprendre, censurer, exorter, avec toute douceur en instruisant selon les Écrits (2 Tim.4; 2).
 
Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11) 
 
À suivre
 
La Bible est la Lumière puissante de Dieu 
          marc9gibeault@outlook.com