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Les choses cachées de Dieu ? 

 

Qui a copié les "manuscrits de la mer Morte" ? S'agit-il de la secte des Esséniens, mentionnée par certaines sources antiques ? Qui étaient les habitants de Qumrân ? Très vite ces questions ont divisé la communauté scientifique, qui a mis une lenteur à traduire et publier le contenu des rouleaux - en 2009 - elles ont suscité phantasmes et polémiques. Certains auteurs avancent même l’idée que ces écrits étaient occultés pour cacher des "révélations" aux juifs et aux chrétiens.

 

Alors que contiennent réellement ces fameux manuscrits ? Que révèlent-ils de l’origine du christianisme et du judaïsme ? Plus de soixante ans après leur découverte et un immense travail de reconstitution, quelques 377 de ces manuscrits qui ont fait couler beaucoup d’encre, sont exposés à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) jusqu'au 11 juillet 2010. et sont l’occasion de plonger dans l'histoire du livre (la Bible) plusieurs fois millénaire.

 

Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de Qumrân, sont une série de parchemins et de fragments de papyrus bibliques retrouvés entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, alors en Transjordanie. La découverte officielle de ces 870 manuscrits - dont il ne reste parfois que quelques fragments - rédigés entre le 3* siècle av. J.-C. et le 1* siècle apr. J.-C. a été faite dans onze grottes où ils avaient été entreposés. Les manuscrits bibliques hébreux de la mer Morte sont antérieurs de plusieurs siècles aux plus anciens textes connus jusqu’alors et présentent un intérêt considérable pour la science biblique. On estime aujourd'hui qu'il y avait environ 850 rouleaux dont on a retrouvé plus de 15000 fragments.

 

La découverte majeure de Qumrân est le rouleau d'Isaïe (A), devenu mondialement célèbre. C'est le plus ancien manuscrit hébreu complet connu d'un livre biblique. Le texte est écrit en 54 colonnes sur 17 feuilles de cuir cousues ensemble bout à bout, d'une longueur totale d'environ 7,30 m. (23 Pds ­½.) Il a été confectionné au 2* siècle av. J.-C.

 

L'originalité du travail réside aussi dans le classement des textes. A la différence des publications anglo-saxonnes, l'ordre suivi n'est pas celui des manuscrits tels qu'ils ont été trouvés dans les onze grottes qui les contenaient. Mais c'est un classement raisonné qui suit les grands thèmes de la Bible hébraïque. Ainsi, dans ce premier recueil sont rassemblés tous les fragments qui ont trait aux héros de la Genèse, à la création du monde, au Déluge et à l'histoire des Patriarches.

 

Au fur et à mesure, une autre vision historique de la société judaïque et des communautés chrétiennes en gestation se dégage à la relecture des rouleaux anciens. Selon André Paul, les choses révélées sont pour nous et nos enfants.

Muhammed edh-Dhib Hassan est entré dans l'histoire bien malgré lui. Au printemps 1947, ce pâtre bédoin parti à la recherche de ses animaux, découvre par le plus grand des hasards quelques jarres dans une des grottes des pentes désertiques de Qumrân, sur les rives Nord Ouest de la Mer Morte. (actuelle Palestine).

 

A l'intérieur de ces jarres, Muhammed trouve quelques rouleaux de cuir enroulés dans des toiles, rouleaux dont l'histoire devient rapidement rocambolesque : ces papyrus vieux de plus de 2000 ans virevoltent de mains en mains, au gré des désirs de leurs détenteurs successifs.

 

Finalement, ces textes anciens atterrissent chez un antiquaire de Bethléem (un certain Ibrahim 'Ijha) qui comprend rapidement qu'il est en possession d'un trésor inestimable dont il faut trouver l'origine.

 

Le bouche à oreille fonctionne ensuite à plein régime, tant et si bien que dès 1948, de nombreuses recherches dans les excavations des pentes du Qumrân sont entreprises, débouchant sur la découverte d'autres manuscrits bibliques et d'innombrables fragments de la même période.

 

Le travail fastidieux de traduction de ces ouvrages a été terminé assez rapidement (en 1960, la plupart étaient déjà déchiffrés).

 

Malheureusement, la plupart des textes sont ensuite été dispersés à travers le monde par des ventes, ce qui a d'abord rendu très laborieuse leur publication à la fin du siècle dernier, au point qu'une polémique importante a éclatée sur sur la lenteur extravagante de la diffusion de ces informations au monde entier: y aurait-il eu pression de la part de la Papauté?

 

L'intérêt de ces manuscrits est incommensurable d'un point de vue historique (il existe peu d'écrits datés de soixante dix années avant Jésus Christ en si bon état de conservation) et du Nouveau Testament (qui relatent les débuts du christianisme )

 

Sur ce dernier aspect, les fondations du Vatican tremblent, car les dogmes de la religion catholique sont remis en question par quelques lignes sulfureuses : Jésus aurait des rapports amoureux avec une femme, et de là à imaginer qu'il aurait eu une descendance, il n'y a qu'un pas, dont certains auteurs littéraires n'ont pas hésité à franchir...(Dan Brown dans son «Da Vinci code»). 

 

Par ailleurs ces manuscrits nous conduisent directement aux personnes qui les ont cachés dans les grottes : les Esséniens.

 

Cette petite communauté qui vivait sur les rives de la Mer Morte a disparu de façon brutale et mystérieuse avec son courant de pensée, (problablement persécutée) car il semble que beaucoup étaient des disciples de Jésus (voir lui même) qui étaient proches de ce courant dissident aux pratiques religieuses voisines du christianisme.

 

Dans les derniers temps la connaissance augmentera (Dan.12; 4) maintenant il y a des révélations (Actes 17; 11) 

 

À suivre

 

La Bible est la Lumière puissante de Dieu 

    marc9gibeault@outlook.com