posté le 27-10-2013 à 20:37:25
Quand l`homme s`en mêle ! ! (suite 2)
Et l`Église parla ! !
La situation ¨ de la foi selon Dieu ¨ change en Occident à partir de
la dotation d'un pouvoir temporel à l'évêque de Rome
par Constantin (325).
Wikipédia = Au IV* siècle, au moment de la crise arienne, on trouve
des organisations comprenant épiscopes et presbytres plus ou moins importantes
en Orient (Nicomédie puis Constantinople, Césarée-Antioche, Tyr, Alexandrie,
Rome, Cordoue). Chacune d'entre elle est indépendante des autres comme le montre
la convocation de Constantin pour le concile de Nicée faite à toutes les
Églises.
À la suite du Concile d'Éphèse de 431, qui condamne les thèses de
Nestorius, l'Église de Perse se sépare de l'Église impériale. Les Églises
d'Arménie, de Syrie et d'Égypte, les Églises des trois conciles, prennent la
même décision à la suite des positions christologiques du Concile de Chalcédoine
de 451.
Jusqu'au schisme de 1054, le reste du monde chrétien est organisé
autour de cinq Églises, d'origines apostoliques, qui constituent la Pentarchie.
Il s'agit de : l'Église de Rome, l'Église de Constantinople, affaiblie par le
schisme de l'Église arménienne et l'avancée des Turcs, l'Église d'Alexandrie,
affaiblie par le schisme de l'Église copte et sous domination musulmane,
l'Église d'Antioche, affaiblie par les schisme des l'Églises perse et syrienne
et sous domination musulmane,
l'Église de Jérusalem, sous domination musulmane.
Jusqu'au VIII* siècle, l'empereur décide de la convocation des conciles
et de l'application du droit ecclésiastique ou droit canonique tandis que les
fidèles et les prêtres puis les prêtres seulement, puis les prêtres et les
autres évêques élisent l'évêque.
La situation change en Occident à partir de la dotation d'un pouvoir
temporel à l'évêque de Rome par Charlemagne.
Le symbole de Nicée, credo commun aux Églises catholiques et
orthodoxes, définit l'Église comme « une, sainte, orthodoxe, catholique et
apostolique »; la notion d'« Unité de l'Église » se trouverait affirmée par le
Nouveau Testament, où l'Église est présentée comme un corps unique dont le
Christ est la tête et les chrétiens les membres. .L'Église « une
»[modifier]
L'église catholique, depuis le schisme de 1054 qui rompt la Pentarchie,
développe, pour asseoir sa légitimité, la doctrine d'une « Unité primitive de
l'Église » dont elle serait la seule légitime continuatrice, et qui rejette dans
l'hérésie ou qualifie de « schismatiques » toutes les autres formes du
christianisme, y compris celui des églises de Constantinople, Alexandrie,
Antioche et Jérusalem restées conformes à la théologie et aux principes de la
Pentarchie (qui se reforme avec Moscou, remplaçant Rome).
Pour l'Église orthodoxe, l'« Unité de l'Église » se trouve dans la
« Communion orthodoxe » de l'ensemble des églises restées fidèles aux sept
premiers conciles. Cela en exclut Rome, mais aussi les monophysites. Rome,
elle-même grande innovatrice doctrinale (filioque,purgatoire, infaillibilité
pontificale...) et canonique (célibat des prêtres...) apparaît à son tour comme
« hérétique » et « schismatique » aux yeux des autres églises.
Toutefois, le sacrement du baptême marquant l'entrée d'une personne
dans ces Églises chrétiennes, est effectué au nom du même seul Dieu : « Père,
Fils et Saint Esprit », et se trouve mutuellement reconnu par les différentes
confessions, dans ses différentes formes. C'est pourquoi il n'est pas réitéré
lors de la conversion d'une confession chrétienne à une autre.
Dans le catholicisme comme dans l'orthodoxie, le baptême peut être
donné aux jeunes enfants, selon une tradition ancienne née de sa nécessité pour
le salut (Jn. 3; 5) mais qui trouve peut-être une confirmation scripturaire dans
la pratique de baptiser toute une famille (Act. 16, 15 et 33 ; 1 Co 1-16). Mais
l'engagement véritable est constitué par la confirmation (du baptême), et la
profession de foi.
Dans le courant évangélique en revanche, le baptême catholique ou
orthodoxe n'est pas reconnu, et le nouveau baptême (par immersion totale) n'est
donné qu'aux adultes professants, le baptême marque l'engagement véritable pour
suivre la voie du Seigneur.
Le Conseil œcuménique des Églises, qui se veut une « communauté
fraternelle d'Églises qui confessent le Seigneur Jésus-Christ comme Dieu et
Sauveur selon les Écritures et s'efforcent de répondre ensemble à leur commune
vocation pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. », reconnaît
la nécessité d'aller vers la reconnaissance du baptême d'autres Églises.
L'Église catholique romaine y est observatrice. L'Église universelle
[modifier].
Le mot « orthodoxe » signifie « doctrine droite » (la doxa ortho), «
opinion juste », tandis que le mot « catholique » signifie « selon le tout », «
universel ». Les Églises chrétiennes du premier millénaire s'affirmaient à la
fois orthodoxes, puisque conformes selon elles à la « doctrine droite » (définie
par les conciles) ou les lettres des apôtres ¨ Pierre, Paul, Jacques, Jean et
Jude dans une doxologie finale (Jude; vs.25) et « catholiques », puisque
reconnaissant l'universalité de l'unique Église de Jésus-Christ.
À suivre
La Bible est une Lumière
puissante pour quiconque cherche
S.V.P. adressez
vos questions à: guy.gibeau.24@hotmail.ca