posté le 25-03-2012 à 19:09:55
L'Église hors du sentier tracé (suite 4)
Tout système religieux a des sources variées qui semblent être Évangéliques, mais lorsqu'ils sont examinées à la Lumière du Testament de la Parole de Christ (Luc 21; 33) on y découvre des enseignements provenant de source Juive (Loi)
et qui dès le début du 2* siècle de notre ère, affectait la pureté dans la foi aux Stes-Écritures.
Mais, ne crains pas petit troupeau (Luc 12; 32) le Père céleste a trouvé bon de vous donner '' votre part '' dans le Royaume céleste (Nouveau ciel, Apc.21; 1).
Dieu dans sa prescience divine, savait de toute éternité, que pour des milliards d'humains, le Chemin, la Vérité et la Vie, donnés par le sang de son Fils, seraient inconnus jusqu'au jour de Jugement de toutes les nations, puisqu'il le révèlerait en attendant qu'à un petit troupeau prémices du salut promis (Jacques 1; 18).
Ce ne sera qu'à la résurrection universelle (2° Apc.20; 5) que le plan du salut sera révélé à tous, sans exception (Héb.8; 11).
Le système religieux de l'Église (Assemblée d'Italie) prendra sa force par des relations avec les autorités civiles romaines vers 180 de notre ère.
Eleuthère, 175-189, Ancien et responsable de l'Assemblée de cette région, donnera la main d'assignation, à l'Empereur Marcus Aurelius, 161-180, qui luttait contre les Parthes et les Germains, mais demeurera très tolérant à l'égard des chrétiens de Rome, dont malheureusement il persécutera à la fin de son règne, c'est-à-dire ceux qui ne se plièrent pas à son recueil de ''Pensées'' orienté vers le stoïcisme qu'il encourageait fortement.
La prééminence des évêques métropolites dans les Assemblées favorisa grandement les relations de l'Église avec les autorités civiles, ce qui sera un atout des plus favorable, lorsque Constantin le Grand, 270-288, sous sa dignité impériale se chargera du rôle d'arbitre dans les Assemblées de son Empire, se multipliant à vue d'oeil par l'assurance de sa protection, si on renonçait à la croyance des ancêtres, pour se tourner vers celle que présentait Rome assurant une vie éternelle dans l'autre monde, pour tous ceux qui croyaient à un Dieu en 3 personnes, dont le 2° (le Verbe) de nature divine s'était incarné vers l'an 31, et avait donné sa vie dans des souffrances atroces sur une croix afin d'apporter après la mort un bonheur infini et éternel.
Ainsi, tous ceux qui croyaient aux enseignements des successeurs des apôtres depuis la mort de St-Pierre chef de l'Église, et lui-même crucifié la tête vers le sol en signe d'humilité, étaient sauvés.
Donc, assurées par 2 protections, l'une temporelle et l'autre éternelle, les temples païens se vidèrent pour être transformés en Temples Chrétiens, et accepter tous les fidèles se croyant dirigés par les Épîtres de Paul, dont seule l'Église avait en main, et pouvait en donner le sens exact.
Quant aux hérétiques et sectaires qui se disaient obéissants aux Épîtres des apôtres, l'autorité de l'Église appuyée fortement par l'Empereur, persécutera tous les rebelles et opposants à ses doctrines.
Les Donatistes qui liaient le baptême d'eau à la sainteté, et pratiquaient fanatiquement le culte du martyre sous l'Évêque Donat en 314, s'opposaient au plan politique de l'Empereur Constantin qui approuvait la pompe des clers parlant latin, et appuyant son administration de l'Église selon les tructures de l'Empire Romaine.
À suivre
marcelgibeau
Qué. Canada